Andalousie : la mer de plastique et le fantôme de Juan Goytisolo


Texte inédit pour le site Ballast

Deux noms : Almería et Goytisolo. Une cité por­tuaire au sud de l’Espagne et un écri­vain du même pays décé­dé en juin der­nier. 40 000 hec­tares de serres recouvrent les terres de la pre­mière afin d’approvisionner l’Europe du Nord en légumes, l’hi­ver venu ; des romans, des essais et des repor­tages consti­tuent l’œuvre du second, dont la mère fut tuée lors des bom­bar­de­ments fran­quistes. Une cen­taine de mil­liers d’im­mi­grés tra­vaillent, sans papiers pour une par­tie d’entre eux, dans la région ; Goytisolo dénon­ça le trai­te­ment réser­vé à ces hommes qui occupent « des postes qu’au­cun Espagnol ne veut occu­per ». Deux noms pour un repor­tage — par­cou­rir la ville dans l’ombre du roman­cier dis­pa­ru. ☰ Par Louis Raymond et Ramiro González Coppari


« Il avait un pied sur sa gorge tan­dis que les voi­sins, qui le connais­saient, criaient : Arrêtez, cet homme est malade ! Vous allez le tuer ! » Le 18 mars 2017, la mort d’un tra­vailleur agri­cole maro­cain dans la petite ville de San Isidro, à quelques kilo­mètres à l’est d’Almería, a rap­pe­lé ces confins orien­taux de l’Andalousie à d’autres sou­ve­nirs que le tour­nage de wes­tern spa­ghet­ti. Le contrôle effec­tué par la Guardia Civil au domi­cile de M. Hamid a dégé­né­ré. Sous le stress, la vic­time, atteinte de la mala­die de Parkinson, a fait un acci­dent car­dio-vas­cu­laire dont elle est décé­dée presque ins­tan­ta­né­ment. La ver­sion offi­cielle fait état d’une résis­tance oppo­sée aux forces de l’ordre inter­ve­nues en rai­son d’un appel pour « vio­lences conju­gales ». Mais, dès le len­de­main, famille, amis, asso­cia­tions et ONG ont défi­lé pour contes­ter cette ver­sion. Selon eux, celle-ci avait été écrite pour dis­cul­per le garde civil — d’autant que la fille de M. Hamid affirme avoir appe­lé uni­que­ment les secours. Les mani­fes­tants, plu­sieurs cen­taines de per­sonnes, exi­geaient davan­tage d’humanité dans le trai­te­ment quo­ti­dien infli­gé aux tra­vailleurs migrants dans la région1.

Explorateurs de la mer de plastique

« Nous com­pre­nons pour­quoi l’écrivain espa­gnol Juan Goytisolo s’estimait fier d’avoir été décla­ré per­so­na non gra­ta dans cette ville. »

L’homme qui fait le récit de ce drame est un homme en colère. Il est éga­le­ment maro­cain. Avant de deve­nir l’un des repré­sen­tants de la branche agri­cole du syn­di­cat des tra­vailleurs anda­lous (SOC-SAT) pour la ville d’El Ejido — à l’ouest d’Almería, cette fois —, il a lui aus­si tra­vaillé dans les champs, dans des serres en plas­tique. La situa­tion qu’il décrit, sous le regard d’Ernesto Che Guevara et de Fidel Castro, dont les visages sont peints sur les murs de sa per­ma­nence syn­di­cale, est dif­fi­ci­le­ment ima­gi­nable dans un pays euro­péen : en plus d’être cet enfer esthé­tique qui lui a valu le sobri­quet de « mer de plas­tique », la « cam­pagne d’Almería » — cette bande de terre aride prise entre les contre­forts de la Sierra Nevada et la Méditerranée — est un lieu d’exploitation des tra­vailleurs agri­coles immi­grés et de ségré­ga­tion raciale que les auto­ri­tés locales ne sont pas loin de cau­tion­ner. Après une heure d’entretien, nous com­pre­nons pour­quoi l’écrivain espa­gnol Juan Goytisolo, décé­dé au mois de juin 2017, s’estimait fier d’avoir été décla­ré per­so­na non gra­ta dans cette ville pour avoir dénon­cé dans une série d’articles la « sale­té du racisme » qui y avait pris racine dans les années 19902.

Le réci­pien­daire du prix Cervantes 2014, qui avait vécu l’essentiel de sa vie en dehors de l’Espagne — entre la France et le Maroc — fré­quen­tait la région depuis long­temps. La pre­mière fois qu’il l’avait visi­tée, c’était en 1957. Le récit qu’il avait tiré de ce pre­mier séjour, publié sous le titre de Campos de Nijar en 1959, fai­sait état de vil­lages habi­tés tout au plus par quelques cen­taines d’âmes assoif­fées, où l’activité éco­no­mique se résu­mait à la pote­rie, au rai­sin, à la vente des figues de bar­ba­rie et à l’exploitation de la mine d’or de Rodalquilar. Puis il était reve­nu au début des années 1960, cette fois accom­pa­gné, notam­ment, de Simone de Beauvoir3. Déjà, le pay­sage avait com­men­cé à chan­ger. Suite à la désas­treuse phase d’au­tar­cie éco­no­mique ini­tiée en 1939, Franco avait mis sur pied, en 1960, un « plan de sta­bi­li­sa­tion natio­nale ». Dans les envi­rons d’Almería, on obser­vait déjà les pré­mices d’une indus­tria­li­sa­tion de l’agriculture ; l’Institut natio­nal de la colo­ni­sa­tion avait com­men­cé à faire creu­ser des puits et nour­ris­sait l’espoir de pro­mou­voir le tou­risme. Les pre­mières serres étaient là, mais ce n’est qu’après 1992, année des Jeux olym­piques de Barcelone et de l’Exposition uni­ver­selle de Séville, que la trans­for­ma­tion fut vrai­ment actée et que la « mer de plas­tique » com­men­ça à s’étendre.

Juan Goytisolo (DR)

La terre et les hommes qui la travaillent

Les migrants sont d’abord venus du Maroc et d’Algérie. À par­tir de la fin des années 1990, ils ont été rejoints par des per­sonnes venues d’Afrique sub-saha­rienne, de l’Équateur et d’Europe de l’Est. L’économie de la région bat­tait son plein : les fils des Alpujarras, le flanc méri­dio­nal de la Sierra Nevada, des­cen­daient de la mon­tagne pour ache­ter un lopin, rare­ment plus de deux ou trois hec­tares, y ins­tal­laient une serre, ache­taient des semences de tomate ou de salade au dis­tri­bu­teur local, puis employaient, léga­le­ment ou non, des tra­vailleurs immi­grés pour de courtes durées (payés par­fois à l’heure ou à la jour­née) afin de faire le tra­vail qu’ils ne vou­laient plus faire. Les marges à la revente, variables entre les dif­fé­rents pro­duits selon les cours, étaient bonnes, en rai­son du faible coût de main d’œuvre — au maxi­mum 5 000 pese­tas (190 francs, soit envi­ron 29 euros) par jour à la fin des années 1990. Mais l’intérêt éco­no­mique était ailleurs : le cli­mat, les serres et la tech­nique du sablage4 per­met­taient de pro­duire toute l’année, et donc d’approvisionner les super­mar­chés euro­péens pen­dant l’hiver. Alors, très vite, les villes ont gros­si à la péri­phé­rie d’Almería. El Ejido, qui n’était qu’un petit bourg agri­cole en 1950, est deve­nue une ville de plus de 50 000 âmes. Les fer­mettes (cor­ti­jos) tenaient encore debout, quoique déla­brées et par­fois sans eau ni élec­tri­ci­té ; elles ser­vaient au loge­ment des migrants sans-papiers, quand ceux-ci n’habitaient pas un abri de for­tune, fabri­qué avec des chutes de plastique.

« Là, dans les Pouilles où l’on cultive aus­si la tomate, il a pas­sé un an avant que son frère ne le fasse venir en Espagne. D’autres, comme Abdul, sont ici depuis plus longtemps. »

Le 5 février 2000, le meurtre d’Encarnacion Lopez, 26 ans, par Lecir Fahim, un immi­gré maro­cain de 22 ans consi­dé­ré comme « dés­équi­li­bré men­tal », met le feu aux poudres. Les res­sorts du miracle éco­no­mique de la région d’Almería sont cruel­le­ment dévoi­lés : l’Espagne « tolé­rante » apprend avec hor­reur que des émeutes racistes ont écla­té en repré­sailles et qu’on a fait la chasse au Maure dans une ville anda­louse. Les regards en chiens de faïence sont deve­nus affron­te­ments, les loge­ments des migrants sont pris pour cible, les voi­tures brûlent et la mai­rie (diri­gée par le Parti popu­laire) ne semble rien faire pour cal­mer le jeu. En réac­tion, les tra­vailleurs agri­coles se lancent dans une grève géné­rale et illi­mi­tée, dont l’une des reven­di­ca­tions est la recons­truc­tion des cor­ti­jos détruits pour en faire des loge­ments sociaux. Madrid envoie 500 gardes civils en ren­fort et Juan Enciso, le maire d’El Ejido au moment des faits, bataille ferme : si loge­ments sociaux il y a, ils seront construits au milieu de la « mer de plas­tique » et pas en centre-ville. Au café, sur la grand-place à l’architecture moder­niste, on s’accorde à dire que plus rien ne sera comme avant. Quant à Juan Goytisolo, qui n’avait pu obser­ver qu’à dis­tance les échauf­fou­rées en rai­son de l’inimitié offi­ciel­le­ment décla­rée à son endroit, il tra­vaille à une com­pi­la­tion de textes sur le sujet des rela­tions his­to­riques entre Maures et Espagnols en Andalousie, qui paraî­tra en 2003 sous le titre España y sus Ejidos.

En 2017, la situa­tion s’est amé­lio­rée — après un moment de pres­sion sur le mar­ché du tra­vail lors de la crise de 2008, lorsque la main d’œuvre illé­gale du boom immo­bi­lier espa­gnol a ten­té de se replier sur l’agriculture. Les Marocains sont tou­jours les plus nom­breux, mais la com­mu­nau­té d’Afrique sub-saha­rienne a gros­si à un rythme tel qu’elle les a presque rat­tra­pés en nombre. D’après l’estimation de la SOC-SAT, il y a envi­ron 140 000 tra­vailleurs immi­grés dans toute la région d’Almería, dont envi­ron un quart sont sans papiers. Plus qu’en 2000, mais avec pro­por­tion­nel­le­ment beau­coup moins de per­sonnes en situa­tion illé­gale. Certaines viennent d’arriver, comme Youssoupha, 18 ans. Il a quit­té le Sénégal il y a plus de trois ans, puis a atten­du trois mois dans le désert qu’un bateau l’emmène depuis la Libye vers le sud de l’Italie. Là, dans les Pouilles où l’on cultive aus­si la tomate, il a pas­sé un an avant que son frère ne le fasse venir en Espagne. D’autres, comme Abdul, sont ici depuis plus long­temps et, dans la mesure où ils ont leurs papiers, estiment leur situa­tion meilleure que dans leur pays d’origine. Bien sûr, il a fal­lu payer les « patrons », par­fois jusqu’à 6 000 euros, pour obte­nir le contrat de tra­vail qui per­met de prou­ver que l’on a pas­sé trois ans sur le ter­ri­toire et ain­si pré­tendre à un titre de séjour. Les condi­tions de tra­vail des migrants dans la région d’Almería sont aujourd’hui très bien docu­men­tées, grâce aux nom­breuses enquêtes jour­na­lis­tiques et aux rap­ports des ONG. Évidemment, cela n’a pas fait dis­pa­raître les mau­vaises pra­tiques — un docu­men­taire récent de la chaîne Arte5 attes­tait ain­si du fait que les migrants illé­gaux étaient payés en moyenne entre 34 et 37 euros la jour­née de tra­vail, le mini­mum légal étant de 46 euros. Le pro­blème de l’exploitation reste réel : mais s’il per­dure, c’est qu’il a sa logique micro-économique.

La « mer de plastique » (DR)

Le terrain de jeu des titans

Le modèle de l’exploitation fami­liale reste majo­ri­taire, mais il perd peu à peu du ter­rain. Ce qui est désor­mais poin­té du doigt, c’est l’entreprise alle­mande, néer­lan­daise ou bri­tan­nique (dont on se garde bien de citer le nom) qui achète la terre et en confie la ges­tion à un agri­cul­teur local. Tant la SOC-SAT que les culti­va­teurs que nous avons ren­con­trés chez un dis­tri­bu­teur local de semences s’accordent là-des­sus — ce qui est assez rare pour être sou­li­gné. Un autre fac­teur réside dans la nature de ce qui est culti­vé et les recours chi­miques néces­saires à une pro­duc­tion conti­nue tout au long de l’année — mais il est plus dif­fi­cile d’obtenir un com­men­taire des agri­cul­teurs sur ce sujet. Par peur de la mau­vaise publi­ci­té. Ici, les semences de poi­vrons « California » ont des noms grecs évo­ca­teurs : « Prométhée », « Egée », « Aristote », etc. La Méditerranée antique pour tra­ves­tir le solide ancrage local des nou­veaux titans : l’américain Monsanto et le suisse Syngenta (ce der­nier dis­po­sant d’ailleurs d’un ins­ti­tut de recherche à El Ejido même). La région est la seule d’Espagne à pro­duire sans sub­ven­tions euro­péennes, sauf pour les très rares exploi­ta­tions qui tentent la culture bio­lo­gique. Alors, quand les semences sont plus chères d’année en année et que les cours sont bas, il faut s’arranger pour réduire le coût de la main d’œuvre. À la fin de l’année 2006, un scan­dale avait écla­té en Europe : les piments et les poi­vrons d’Almería com­por­taient des traces d’isophenphos méthyl, un pes­ti­cide illé­gal et hau­te­ment toxique. Les consom­ma­teurs des pays riches se sont inquié­tés à rai­son pour leur san­té, mais c’est bien dans les champs que se trou­vaient les per­sonnes les plus expo­sées au risque. Travailleurs migrants qui, employés à la jour­née, ne s’étaient pas vus remettre un masque de pro­tec­tion ; et, au-delà, tous les habi­tants de la région, du fait de la pol­lu­tion au nitrate des res­sources aqui­fères. Depuis 30 ans, on puise l’eau beau­coup plus vite que les réserves ne se renou­vellent, et le contrôle envi­ron­ne­men­tal reste somme toute approxi­ma­tif : les auto­ri­tés semblent davan­tage pré­oc­cu­pées par le main­tien de la fra­gile coexis­tence entre les communautés.

Coexister ou cohabiter

« La région est la seule d’Espagne à pro­duire sans sub­ven­tions euro­péennes, sauf pour les très rares exploi­ta­tions qui tentent la culture biologique. »

La défense des migrants et de leurs condi­tions de tra­vail reste une tâche dif­fi­cile à mener au quo­ti­dien. Des efforts ont été entre­pris pour mettre en place une poli­tique de sanc­tions à l’encontre des « employeurs voyous », mais la SOC-SAT dénonce leur inef­fi­ca­ci­té : il suf­fit d’un SMS pour pré­ve­nir de l’imminence d’un contrôle, ren­dant les fla­grants délits très rares. La ques­tion du loge­ment demeure un pro­blème : mal­gré les recom­man­da­tions de Madrid et la crise de l’année 2000, il n’y a tou­jours pas assez de loge­ments sociaux dis­po­nibles, et les migrants, même ceux qui dis­posent d’un emploi stable et d’un titre de séjour, conti­nuent de vivre dans des condi­tions extrê­me­ment dif­fi­ciles. À la pre­mière étin­celle, l’accumulation des res­sen­ti­ments risque de mettre le feu aux poudres, sous le regard anxieux d’une popu­la­tion locale consciente du fait que sa fra­gile pros­pé­ri­té réside dans le sta­tu quo.

Aux dires des ONG, qui font dans les envi­rons d’Almería un tra­vail néces­saire et remar­quable, la situa­tion peut se résu­mer par la for­mule « Coexistence, mais pas convi­vence » — « convi­vence », un terme à la réso­nance toute espa­gnole et cer­tai­ne­ment moins gal­vau­dé que son équi­valent fran­çais de « vivre ensemble ». C’est en faveur de la convi­vence qu’agit par exemple une asso­cia­tion comme la CEPAIM6, avec des pro­jets cen­trés sur la cohé­sion sociale, qui incluent les admi­nis­tra­tions muni­ci­pales, les ONG au contact des migrants, les migrants eux-mêmes et la popu­la­tion locale, et portent notam­ment sur la ques­tion épi­neuse du loge­ment. L’espoir d’œuvrer à une meilleure com­pré­hen­sion mutuelle, mal­gré l’implacable réa­li­té éco­no­mique. Voilà un leit­mo­tiv que ne renie­rait pas Juan Goytisolo, écri­vain doué d’une grande acui­té de jour­na­liste : son œuvre a pour beau­coup consis­té en la décons­truc­tion du mythe d’une iden­ti­té espa­gnole unique, voyant dans les chefs‑d’œuvre lit­té­raires de l’Espagne des inspi­ra­tions arabe et juive — jusqu’à faire du « mudé­ja­risme7 » un idéal esthétique.


Photographie de ban­nière : DR
Photographie de vignette : Can Stock Photo


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  1. « Lo mato la Guardia Civil », com­mu­ni­qué de presse de la SOC-SAT Almería, 19 mars 2017.[]
  2. Voir notam­ment « Quién te ha vis­to y quién te ve », El Pais, 19 février 1998.[]
  3. De ce deuxième voyage, il tire­ra La Chanca, du nom d’un quar­tier de la ville d’Almería, qui sera cen­su­ré en Espagne jusque dans les années 1980.[]
  4. Enarenado, en espa­gnol : cette tech­nique, décou­verte en 1956, consiste à faire un mélange de terres argi­leuse et non argi­leuse pour gar­der la cha­leur et culti­ver tout au long de l’année.[]
  5. Les nau­fra­gés de la mer de plas­tique, Gilles Gasser et Jean-Marie Barrère, Arte, France, avril 2017, 24 minutes.[]
  6. Association espa­gnole dont la mis­sion est de pro­mou­voir un « modèle de socié­té inclu­sif et inter­cul­tu­rel ».[]
  7. Le terme « mudé­jar » dési­gnait les musul­mans vivant en terre chré­tienne, dans l’Espagne médié­vale. Le mudé­ja­risme est l’in­fluence des mudé­jars sur la culture et la construc­tion de la nation espa­gnole après la fin de la Reconquista, en 1492.[]

REBONDS

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Louis Raymond & Ramiro Gonzalez Coppari

Louis Raymond, après des études à l'Institut d'études politiques de Rennes et à l’École normale supérieure de Lyon, et plusieurs années en Asie, essaie d'écrire de la fiction, du théâtre et des reportages. Ramiro Gonzalez Coppari est poète. Il a étudié la philosophie à Grenade, à Rome et à Barcelone.

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