Texte inédit pour le site de Ballast
Nous avions publié, au mois de juillet, un article sur le Buen Vivir basé sur les travaux de l’économiste équatorien Alberto Acosta : une « nouvelle organisation civilisationnelle », venue du monde indigène andin et de ses pratiques populaires, en lutte contre la gouvernance capitaliste. La fondatrice du Labo décolonial nous a adressé une réponse, comme un écho, critique mais camaradesque : ledit article fait l’impasse sur le rôle prépondérant des femmes dans la mise en œuvre de ce concept — nous la publions bien volontiers. ☰ Par Paolina Caro-Astorga
« Ils disent de nous que nous courbons l’échine.
Ils ignorent que nous conversons avec la terre. »
Benvenuto Chanagay
Quand je suis arrivée en France de mon Chili natal, au début des années 1980, j’entendais souvent cette phrase : « L’Amérique est en avance. » J’avais beau n’avoir que dix piges, et scotcher sur Starsky et Hutch le dimanche comme tous les gosses, le terreau culturel et politique où j’avais poussé m’avait déjà appris à me méfier des phrases inachevées. Je pensais : « Pourquoi ils appellent Amérique
les USA ? » Et puis « En avance ?… OK, mais pour aller où ? » Aujourd’hui, nous connaissons la destination du « rêve américain », puisque nous y sommes. Un monde où 85 hommes détiennent autant de richesses que la moitié de la population mondiale, mais où la lutte des classes fait office de relique ; un monde où, dans un des cinq pays les plus riches et « développés », la France, pour ne pas la nommer, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme de son entourage ; un monde où la blancheur de la peau demeure la meilleure protection contre les crimes policiers1 ; un monde où la planète est si polluée que les cordons ombilicaux sont saturés de pesticides, où des écosystèmes sont ravagés et des catastrophes qualifiées de « naturelles », un monde où l’on assiste à la catastrophe humanitaire de millions de migrants cherchant refuge auprès d’une Europe opulente et amnésique, à la privatisation des biens publics et la publication de la privacité, à l’atomisation des sociabilités, à l’anomie et à la solitude des métropoles, à la menace terroriste amplifiée par les États qui y trouvent une formidable aubaine pour faire passer leurs réformes impopulaires et criminaliser toute forme de radicalité… Bref, une ploutocratie préfasciste, dont Trump est la parfaite illustration. Il est des destinations où il vaudrait mieux se perdre en route, car une fois partis, peut-on encore rebrousser chemin ?
Tournant décolonial
« Il est des destinations où il vaudrait mieux se perdre en route, car une fois partis, peut-on encore rebrousser chemin ? »
Pas mal d’années plus tard, en effectuant des recherches bibliographiques, je tombe sur les travaux de Ramón Grosfoguel, sociologue portoricain travaillant sur les racines du racisme. Je prends une de ces claques. De celles qui vous décollent l’esprit et lui font faire des bonds, en vous donnant les mots et concepts pour nommer et énoncer clairement ce qui jusque-là restait au bord des lèvres, vous procurant ce sentiment diffus de ne pas être assez, ou pas à sa place… Je découvre ainsi le « tournant décolonial » : un courant de pensée transdisciplinaire venu d’Amérique Latine, une critique acerbe et systémique du mythe « intra-européen », et non pas universel comme on nous l’a toujours présenté2. Récit mythifié, diffusé planétairement depuis des siècles, et ce par tous les moyens, du plus culturellement sublimé au plus sauvagement sanglant — afin de convaincre l’Humanité tout entière du caractère intrinsèquement civilisateur de cette province du monde, l’Europe. Le postulat de base de l’approche décoloniale peut être résumé ainsi : bien que la colonisation soit achevée (même s’il reste de véritables colonies sur la planète : le Sahara Occidental, la Palestine occupée, Puerto Rico, les Dom-Tom…), la colonialité, elle, demeure vivace.
Véritable matrice invisible jamais nommée, mais qui construit nos subjectivités et manières d’agir. Car même si les anciennes colonies ont désormais leurs États et administrations, et qu’elles exercent plus ou moins leur souveraineté, les subjectivités et comportements restent colonisés, c’est-à-dire téléguidés par des patterns construits socialement. Affectant non seulement ceux des ex-colonisé-e-s, mais aussi ceux des ex-colon-ne-s, tels des logiciels installés dans le disque dur d’un ordinateur, des programmes solidement ancrés — comme le sont les systèmes de classification et de hiérarchisation entre êtres humains, ces échelles de valeurs construites de toutes pièces, avec le soutien actif de l’intelligentsia afin de légitimer l’asservissement et le pillage de l’Amérique et de l’Afrique, crimes contre l’humanité sans lesquels point de révolution industrielle en Europe3. De rien. C’est que Déesse Modernité et Dieu Progrès réclamaient des sacrifices : si 1492 est la date de la « découverte du Nouveau Monde » pour les Européens, elle est pour les peuples du Sud la date du début de leur fin… La Nakba [« Catastrophe », en arabe : expulsion-exode des Palestiniens en 1948, ndlr] des peuples amérindiens. Savez-vous comment les indigènes appellent la civilisation européenne ? « La civilisation de mort. » Car c’est bien la colonisation moderne qui va permettre l’accumulation primitive du capital chère à Marx, tout en sortant l’Europe d’un système féodal, et en donnant naissance à un système-monde dont les racines sont génocidaires.
Dans l’ordre des abominations, c’est d’abord un féminicide systémique qui va traverser l’Europe durant plus de deux siècles, avec la « chasse aux sorcières » et ses enclosures — soit la dépossession des femmes paysannes, non pas du démon, mais de leurs savoirs et terres, puis l’extermination de plus de cent millions d’êtres humains sur les terres d’Abya Yala [nom choisi en 1992 par les nations indigènes d’Amérique pour désigner l’Amérique, ndlr], suivie par la déportation de millions d’Africains, et la mise en esclavage des non-Blancs qui parvenaient à survivre. C’est ainsi que va se dessiner, au fil des siècles, cette frontière invisible, cette ligne de démarcation qui sectionne la monde en deux parties : d’un côté, une « zone d’être » éclairée par la lumineuse Civilisation, l’Humanisme et La Citoyenneté, de l’autre, la « zone de non être »4 obscure, sauvage, barbare, le néant. En France, la perspective décoloniale est quasi totalement passée sous silence. Phénomène que l’on peut aisément comprendre, car c’est une déboulonneuse — de héros, de grands hommes, penseurs et mythes… L’Histoire officielle, en somme, celle écrite par les vainqueurs. Les Lumières et son universalisme de conquête sont mis à nu, l’alliance fructueuse entre ego conquiro et ego cogito dévoilée au grand jour, ébréchant méchamment le modèle d’émancipation à la française. Dès lors, une hypothèse s’esquisse : une gauche bâtie sur un mythe est-elle une gauche en miettes ?
Gauche en galère cherche rivage pour accoster
« Ne pas interroger et déconstruire l’Histoire, de son émergence et évolution, nous paraît, à nous, activistes décoloniales, un leurre, un vœu pieux, une entreprise vouée à l’échec. »
Aujourd’hui, nombreuses sont les initiatives et tentatives pour essayer de sauver la gauche, lui donner un nouveau souffle. Or, ne pas interroger et déconstruire l’Histoire, de son émergence et évolution, nous paraît, à nous, activistes décoloniales, un leurre, un vœu pieux, une entreprise vouée à l’échec. Il y a peu, Ballast publiait un article sur le principe du « Buen Vivir », philosophie pragmatique venue elle aussi d’Amérique Latine, mais qui, étrangement, suscite davantage d’intérêt dans les milieux de la gauche-qui-se-cherche, que la perspective décoloniale — alors qu’elles sont si étroitement liées —, soit pour en tirer les enseignements, soit pour tenter de l’adapter ici (avec des traductions plus ou moins heureuses, quand ça ne frise pas l’appropriation culturelle). Le Buen Vivir émerge sur la scène politique latino-américaine dans les années 2000, sous la forme d’une proposition en opposition totale au capitalisme, en prenant appui sur des principes pré-coloniaux portés par des organisations indigénistes qui, depuis les années 1980, sont en lutte pour la récupération des terres, puis, dans les années 1990, pour la récupération de droits fondamentaux.
Ses principes et valeurs sont : réciprocité, interdépendance, diversité, communauté, spiritualité, unicité, équité — pas seulement entre êtres humains, mais avec l’ensemble des êtres vivants du Cosmos… Des précurseurs de l’antispécisme, en quelque sorte. Au cœur de cette cosmovision, la Pachamama, la Terre-Mère nourricière, notre mère à tous, dont les principales gardiennes sont les femmes, leurs corps comme la terre portant et donnant la vie. Le territoire est dès lors conçu comme une extension du corps, du corps des femmes, corps à conquérir. Au moment du choc des civilisations, le vrai, pas celui qu’on essaie de nous implanter dans le crâne aujourd’hui, ce sont deux visions totalement opposées qui se sont fait face. Sauf que l’une avait la poudre. Et comme dans toute guerre coloniale, les terres et les ventres des femmes furent le butin de guerre par excellence, le champ de bataille de prédilection pour asservir tout un continent. Nous avons donc, d’un côté, des hommes dont le but existentiel est d’acquérir des richesses de manière indéfinie — et ce par tous les moyens, notamment en exploitant la terre5 —, et, de l’autre, des femmes gardiennes d’une vision du monde où la terre est la Mère Cosmique, aimée, respectée, vénérée.
Dans la vision européenne, la Culture doit domestiquer la Nature ; dans la vision amérindienne, la Nature est la matrice où vivent ses enfants qui créent la Culture, en interagissant entre eux et en harmonie avec elle. Nous savons laquelle des deux visions a gagné mais, comble du cynisme historique, les vainqueurs cherchent aujourd’hui à sauver leur modèle criminel en s’inspirant de celui des vaincu-e-s. C’est dans cette tendance-là que le Buen Vivir arrive en France, dans le giron du « socialisme du XXIe siècle », mais aussi et surtout dans le giron décolonial, passé, lui, totalement sous silence (à l’instar des femmes, activistes et penseuses, qui donnent corps au concept, et qui le paient de leur vie).
Féminicides politiques
Le 2 mars 2016, Berta Cáceres, fondatrice et coordinatrice du COPINH (Conseil populaire indigène du Honduras), est assassinée chez elle par des mercenaires. Sa communauté, le peuple Lenca, est considéré comme le gardien des cours d’eau, rivières et fleuves. Berta se battait contre le projet Aguazarce, barrage hydroélectrique dans le nord du pays, et dénonçait le « pouvoir transnational oligarchique » ayant fomenté le coup d’État de 2009 et ayant pris les commandes du pays — imposant des mesures destructrices de l’environnement et des communautés, déplacées de force de leurs territoires séculaires, sacrés et pourvoyeurs de conditions de vie dignes pour l’existence même de la communauté. Pour les Lencas, dans les cours d’eau vivent les esprits féminins, les femmes de la communauté en sont les gardiennes, donc les cibles à abattre pour que Dieu Progrès continue son gros-œuvre.
« Trois féminicides politiques en l’espace de quatre mois, trois femmes qui luttaient dans la philosophie du Buen Vivir, mettant en acte, via leurs pratiques quotidiennes, un concept. »
Brésil, 21 juin 2016. Est retrouvé le corps ligoté de Nilce de Souza Magalhães, la « Nicinha ». Dirigeante du Mouvement populaire de défense des personnes affectées par les barrages, au bord du lac artificiel créé par le barrage Jirau, géré par le consortium Energia Sustentável do Brasil (ESBR), auquel elle s’était confrontée pour défendre les droits de sa communauté. Elle était signalée disparue depuis janvier. Le 7 juillet 2016 est assassinée Lesbia Urquía, une autre activiste du COPIHN, qui se battait contre un autre projet de barrage hydroélectrique dans le département de La Paz : son corps est retrouvé dans un lieu appelé « Mata Mulas », là où on tue les mules… Trois féminicides politiques en l’espace de quatre mois, trois femmes qui luttaient dans la philosophie du Buen Vivir, mettant en acte, via leurs pratiques quotidiennes, un concept qui, par ailleurs, permet à ces Messieurs de faire de belles carrières dans les universités occidentales… Trois mères de famille et de leurs communautés dont le courage ne rentre pas dans des mots. Alors, faire le constat de leur invisibilisation dans les communications qui font l’éloge du concept est une injustice de plus. La fameuse double peine des dominé-e-s, d’autant plus injuste que le Buen Vivir est un processus de libération vis-à-vis du modèle « capitaliste-racial-patriarcal », porté par de multiples organisations dans toute l’Amérique latine, aux appellations diverses, mais avec la même âme.
À savoir qu’il s’agit avant tout d’une expérience vécue. C’est-à-dire, à la fois, pensée-sensation-sentiment, et non pas une idée abstraite produit d’un processus purement intellectuel et individuel, mais au contraire basée sur des apprentissages collectifs chargés de sens, c’est-à-dire, de direction, de sensation et de signification. Une pensée critique qui émane de la périphérie et qui s’élabore depuis l’incarnation des expériences vécues, subies, agies. D’où la centralité du corps dans cette cosmovision, conçu comme un espace de vie ayant sa propre temporalité, habitat privilégié de la parole et des liens de filiation avec les ancêtres et descendants, lieu électif de l’Être en tant qu’état et processus, « ser y estar6 », conception qui met aussi le doigt sur l’importance du corps dans la construction des oppressions. D’où le cri de ralliement : « Nuestro territorio cuerpo-tierra no se vende, se recupera y se defiende7. »
Inspiration ou pillage ?
La sociologue bolivienne Silvia Rivera Cusicanqui est très critique à l’encontre de ce qu’elle dénonce comme étant une continuité coloniale : des hommes, vivant en Europe, travaillant dans les universités occidentales, s’approprient des savoirs et des pratiques du quotidien d’hommes et de femmes indigènes — autrement dit les rescapé-e-s du pire génocide qu’ait connu l’Histoire —, afin d’en tirer des bénéfices personnels. Et, donc, après les ressources naturelles, ce sont les ressources culturelles et intellectuelles que le Nord Global continue à prendre, à se servir allègrement dans le Sud Global8. Car, désormais, c’est une nouvelle cartographie qui se déploie, mettant en avant la non-localité spatiale du pouvoir : il y a du Sud Global en Europe, là où sont entassés les migrants, comme à Calais, là où sont parqués les immigrés, dans les cités… et du Nord Global dans les grandes métropoles du monde entier, et dans les universités occidentalisées.
« Nous vous proposons de
faire d’une pierre trois coupsen visant le cœur de ce monstre qui terrorise nos vies depuis si longtemps, pour enfin changer d’ère. »
Pour la sociologue, oui, l’académie peut s’intéresser au « Sumak Kawsay » [Buen Vivir en quechua, ndlr], mais en demandant la permission et la validation aux communautés qui en sont les dépositaires, afin d’éviter de reproduire les dominations coloniales du système capitaliste-racial-patriarcal, mais aussi d’éviter les traductions biaisées — comme, par exemple, la phrase de son homologue portugais Boaventura de Sousa Santos qui, pour expliquer le concept, dit « Je ne peux pas gagner, si tu ne gagnes pas », et qui, au regard des fondamentaux de ce « projet politique de vie9 » fait office de contrefaçon mal faite… Alors l’épicurien « socialisme gourmand10 », c’est sans commentaire… Car le Buen Vivir à la française existe — enfin, il serait plus juste de dire qu’il a existé, vu l’entreprise de saccage qu’il subit depuis trente ans. Après la Seconde Guerre mondiale, les « jours heureux » du Conseil national de la Résistance, programme tenant sur dix pages et destiné à rendre la vie plus belle, plus juste, plus digne, la dimension spirituelle et écologique en moins… Mais, alors, d’où viendra l’issue qui ré-enchantera le monde ?
Pour nous, activistes décoloniales, il est clair que nous sommes en plein virage — d’où les nombreuses sorties de route. Et nous savons aussi que nous ne verrons pas l’aboutissement de notre vivant de ce tournant ; nous avons aussi tout à fait conscience que l’on n’abat pas un système vieux de 524 ans en quelques décennies : il est question de changement de paradigmes et d’échelles, de valeur, et de grandeur. Mais pour nous, une chose est certaine, c’est que s’il reste une chance à ce monde globalisé de se métamorphoser (comme le souhaite Edgar Morin) ou (comme ambitionne de faire la revue Ballast) de rassembler ce qu’il y a de plus fécond dans les trois principaux mouvements d’émancipation nés en Europe dans le giron de la révolution industrielle — le communisme, le socialisme et l’anarchisme —, il va falloir composer avec ce qui pour nous est et sera la grande aspiration révolutionnaire du XXIe siècle, c’est-à-dire la décolonialité. Peut-être même que nous finirons par adopter un suffixe en -isme, et ce dans l’objectif clair et précis de rénover les utopies et de détruire le système capitaliste-racial-patriarcal. Cette chimère à trois têtes qui sait parfaitement s’adapter à tous les contextes humains, polymorphe et coriace, changeant d’apparence en fonction de l’environnement et des situations. Attaquées séparément, une des trois têtes prend les commandes, visibilisant un type de domination, les deux autres mises en sourdine continuent à nourrir celle qui fait face tout en assurant les arrières : combattues isolément, les trois têtes constituent une entité invincible. Nous, nous vous proposons de « faire d’une pierre trois coups » en visant le cœur de ce monstre qui terrorise nos vies depuis si longtemps, pour enfin changer d’ère. Rien de moins.
Toutes les photographies de l’article sont extraites de la série « Los Lencas, el pueblo de Lempira », signée Leonel Estrada.
Photographie de bannière : DR.
- Pas de chiffres officiels en France où les statistiques ethniques sont interdites ; ici, le travail d’un collectif qui répertorie les morts : http://www.urgence-notre-police-assassine.fr/123663553.[↩]
- Penser l’envers obscur de la modernité. Une anthologie de la pensée décoloniale latino-américaine, C. Bourguignon Rougier, P. Colin, R. Grosfoguel, Presses Universitaires de Limoges et du Limousin, 2014.[↩]
- Voir Les Veines ouvertes de l’Amérique Latine, Eduardo Galeano, Plon, 1981.[↩]
- Voir Peau noire, masques blancs, de Frantz Fanon, publié au Seuil en 1952.[↩]
- La non-exploitation de la terre était un critère d’infra-humanisation des indigènes par les colons.[↩]
- En espagnol, le verbe être se dit ser (état) et estar (processus).[↩]
- « Notre territoire-corps-terre, ne se vend pas, il se récupère et se défend. »[↩]
- Variante plus moderne et politiquement appropriée de la notion de « tiers-monde » : comprend les pays du monde en « développement », dont la plupart sont dans l’hémisphère Sud.[↩]
- El Utziläj K’aslemal-El Ranxaquil K’aslemal, « El Buen Vivir », Confluencia Nuevo B’aqtun.[↩]
- Selon la formule de Paul Ariès.[↩]
REBONDS
☰ Lire notre article « Le Buen Vivir : qu’est-ce donc ? », Émile Carme, juillet 2016
☰ Lire notre entretien avec Zahra Ali : « Décoloniser le féminisme », juin 2016
☰ Lire notre entretien avec Jean Malaurie : « Nous vivons la crise mondiale du Progrès », juin 2016
☰ Lire notre entretien avec Aurélie Leroy : « Croire en une conscience féministe unique est dépassé », mars 2016
☰ Lire notre article « Ngô Văn, éloge du double front », Émile Carme, mars 2016
☰ Lire notre article « Contre la croissance infinie », Uri Gordon (traduction), février 2016
☰ Lire notre entretien avec Angela Davis : « Nos luttes mûrissent, grandissent », mars 2015
☰ Lire notre article « Tuer pour civiliser : au cœur du colonialisme », Alain Ruscio, novembre 2014