Médine : « On veut la libération de ces prisonniers »


Entretien inédit | Ballast

Des mos­quées, une orga­ni­sa­tion juive, Jean-Luc Mélenchon et le rap­peur Médine : Politis révé­lait, au mois de mai der­nier, les cibles du pro­jet ter­ro­riste « WaffenKraft ». À sa tête, un gen­darme fas­ciste. En 2015, l’ar­tiste havrais avait déjà figu­ré sur une liste de figures à abattre : rédi­gée par Daech, cette fois. « J’ai le cœur étran­ger, en forme hexa­go­nale » : son der­nier album, Médine France, pro­longe l’en­tre­prise qu’il mène depuis près de vingt ans, peindre la socié­té avec l’œil d’un fils de la Normandie et de l’Algérie né dans les quar­tiers popu­laires. Le meurtre du jeune Nahel, abat­tu par un tir poli­cier à bout por­tant, a vu ces der­niers se sou­le­ver une nou­velle fois. Nous avions ren­con­tré Médine il y a quelques années, à l’oc­ca­sion d’un repor­tage sur le label indé­pen­dant dont il est l’un des membres ; nous pour­sui­vons aujourd’­hui cette dis­cus­sion, les feux de rue à peine éteints. Le pou­voir a vou­lu une réponse « rapide, ferme et sys­té­ma­tique » : 380 incar­cé­ra­tions. Le rap­peur pro­pose une tout autre réponse : la « jus­tice sociale ».


Quels sou­ve­nirs avez-vous des révoltes de 2005 ?

Mon deuxième album, Jihad — Le plus grand com­bat est contre soi-même, est sor­ti peu avant les émeutes. J’habitais un quar­tier qui s’ap­pelle le Mont-Gaillard, au Havre. J’ai sou­ve­nir de l’é­tat d’ur­gence, des héli­cos qui pas­saient au-des­sus de nos bâti­ments. C’était une situa­tion de type colo­niale. C’est trau­ma­ti­sant de vivre ça. Même si, en tant qu’ar­tiste, je suis le moins à plaindre : je peux m’ex­pri­mer sur ces sujets, je peux défendre mes opi­nions, je peux faire une thé­ra­pie le temps d’un mor­ceau. Je pense sur­tout à ceux qui ont vécu ça et qui ont dû retour­ner au tur­bin, qui n’ont pas pu expri­mer leur dou­leur d’une quel­conque façon, qui ont dû mar­cher dans le cou­loir de la vie et se taire, et encais­ser, et éle­ver des enfants avec la boule au ventre.

L’autrice Fatima Ouassak dit des enfants des quar­tiers qu’on les prive de leur sta­tut d’en­fant. Qu’on les « désen­fan­tise » en les trai­tant comme les adultes qu’ils ne sont pas.

Les enfants, c’est aujourd’­hui ma prin­ci­pale pré­oc­cu­pa­tion. Je détourne la réa­li­té pour que mes enfants, pour que les enfants qui m’é­coutent, puissent avoir un pro­ces­sus d’in­di­vi­dua­tion le plus serein pos­sible et ne tombent pas dans les écueils, la sur­dra­ma­ti­sa­tion de l’é­poque. C’est un peu se voi­ler la face, c’est vrai… Mais, dans ce contexte violent, bru­tal, j’es­saie d’at­té­nuer la réa­li­té aux yeux de mes propres enfants, non sans sar­casme mais tout en les aler­tant sur la situa­tion. Je suis allé en famille à la marche blanche pour Nahel et ça n’é­tait pas rien, pour moi, de les sen­si­bi­li­ser dès main­te­nant à la dou­leur des autres. Quand mon fils sera ado­les­cent, il res­sem­ble­ra poten­tiel­le­ment à Nahel. Il va poten­tiel­le­ment faire des bêtises lui aus­si, des erreurs, et je ne veux pas qu’il prenne une balle pour ça. Les enfants, c’est la prio­ri­té, on doit mettre l’ac­cent et le cur­seur sur eux. Je veux les pré­pa­rer, leur don­ner des outils sans, non plus, les pol­luer. Une cel­lule fami­liale, rien n’est plus poli­tique : on pré­pare les citoyens à venir.

Qu’est-ce qui vous est venu à l’es­prit en appre­nant le meurtre de Nahel ?

« J’ai sou­ve­nir de l’é­tat d’ur­gence, des héli­cos qui pas­saient au-des­sus de nos bâti­ments. C’était une situa­tion de type coloniale. »

Des flashs. La mort de Malik Oussekine, de George Floyd, de Rodney King, de Zyed Benna et Bouna Traoré, d’Adama… J’ai eu les entrailles nouées. J’ai tout de suite trans­fé­ré sur un membre de ma famille, qui aurait pu être dans cette voi­ture. Les pleurs de la mère de Nahel, j’ai eu l’im­pres­sion d’en­tendre une tante.

Et le pou­voir, pour ana­ly­ser les révoltes qui ont sui­vi, parle des jeux vidéos et des parents…

On est dans un épi­sode de South Park, et je ne dédra­ma­tise pas la situa­tion en disant ça : les pires inep­ties pos­sibles sont pro­non­cées par les res­pon­sables poli­tiques ! Un ado­les­cent est tué par la police, donc par le sys­tème, et le pou­voir s’empresse de culpa­bi­li­ser les parents. Lesquels parents peinent à joindre les deux bouts, sont dans une situa­tion éco­no­mique com­plexe. On les a mis à terre puis on les montre du doigt. Je ne suis d’ailleurs même pas sûr que les auteurs de South Park arri­ve­raient à écrire quelque chose d’aus­si gro­tesque que la séquence poli­ti­cienne que nous vivons ! Sans même par­ler de la cagnotte en faveur du poli­cier [1,6 mil­lion d’eu­ros, ndlr]. Ça dépasse l’en­ten­de­ment. C’est tel­le­ment violent qu’elle n’ait pas été fer­mée, ou que l’argent n’ait pas été redis­tri­bué à des familles de vic­times. C’est d’une vio­lence sym­bo­lique incroyable, comme dirait Bourdieu.

On dis­pose pour­tant de nom­breux tra­vaux solides pour appré­hen­der la situation !

Oui. Il y a un grand nombre de cher­cheurs qui ont four­ni des ana­lyses à ce sujet. Mais on a ten­té de les dia­bo­li­ser. Je pense au débat sur « l’is­la­mo-gau­chisme » lan­cé par des ministres. On ne prend pas en compte le tra­vail de ces socio­logues. Et, sur­tout, on ouvre tous ces dos­siers dans les moments de conflit. C’est comme dans un couple : tous les pro­blèmes sont abor­dés en vrac au cours des pires dis­putes. Résultat : on ne voit plus rien au pro­blème cen­tral. Ici, le pro­blème réel, le pro­blème de départ, c’est la jus­tice sociale.

« Diabolisation » dont vous êtes éga­le­ment vic­time, au point qu’un gen­darme a pro­je­té, en 2018, de vous assas­si­ner

Tout, me concer­nant, est sujet à polé­miques, tout est sou­mis à la cri­mi­na­li­sa­tion. Je ne vous parle même pas des dif­fi­cul­tés que je peux ren­con­trer à m’ex­pri­mer dans des lieux cen­sés être des lieux de culture, à m’ex­pri­mer en inter­view. Toute pro­por­tion gar­dée, c’est un peu ce qu’il se passe pour les popu­la­tions des quar­tiers, les popu­la­tions raci­sées de façon géné­rale. Dès qu’une parole publique de ce type s’ex­prime, même en réac­tion à un crime, comme c’est le cas avec Nahel, même une parole de vic­time, il y a immé­dia­te­ment dia­bo­li­sa­tion. On va cher­cher un pas­sif judi­ciaire à Nahel le jour même de sa mort. On va cher­cher à atté­nuer l’empathie qu’on peut avoir pour un ado­les­cent assassiné.

[Marche blanche pour Nahel à Marseille, juillet 2023 | Maya Mihindou]

Le père du jeune Souheil, abat­tu à Marseille d’une façon simi­laire à Nahel, vient de racon­ter son his­toire durant un ras­sem­ble­ment. Il a dit com­bien il avait tout fait pour « s’in­té­grer » mal­gré le racisme, jus­qu’à oublier, fina­le­ment, de le com­battre. Et tout lui est remon­té à la mort de son fils.

Cette his­toire est gla­çante. Le sys­tème, l’État, ne te voit que comme une sta­tis­tique géo­gra­phique. Tu appar­tiens à un lieu, peu importe ton par­cours, peu importe ton évo­lu­tion propre. Les stig­mates ne dis­pa­raissent jamais, ils finissent tou­jours par te rat­tra­per. La foi est un mar­queur qui stig­ma­tise, l’o­ri­gine sociale est un mar­queur qui stig­ma­tise, le fait d’ha­bi­ter dans un quar­tier est un mar­queur qui stig­ma­tise. Quel que soit ton rap­port à cette iden­ti­té, que tu l’ex­poses publi­que­ment ou que tu la gardes pour toi dans l’es­pace pri­vé, ça sera tou­jours un mar­queur dans le regard de celui qui mani­feste du mépris de classe, dans celui qui veut t’es­sen­tia­li­ser. Moi, de plus en plus, je pri­va­tise mon rap­port à la foi. Il a chan­gé. J’en parle moins mais, pour­tant, le quar­tier me rat­tra­pe­ra tou­jours. Un Arabe reste un Arabe.

Quel lien faites-vous entre la situa­tion actuelle et l’his­toire coloniale ?

On n’a pas dépas­sé les ques­tions colo­niales. On devrait construire ensemble. Nous sommes en train de répa­rer, de col­ma­ter, mais on ne construit pas. Un poli­cier a reçu il y a quelques jours une pro­mo­tion alors qu’il avait dit « Un bicot, ça ne nage pas !  » — sa direc­tion vient fina­le­ment de faire volte-face après que Libé l’a révé­lé. Comment vou­lez-vous qu’on ne fasse pas le lien avec le 17 octobre 1961 ? avec le graf­fi­ti « Ici on noie les Algériens » sur le pont Saint-Michel ? On ne peut que le faire, ce rap­pro­che­ment. Il est juste. Ceux qui nous accusent d’é­ta­blir des paral­lèles his­to­riques erro­nés sont, eux, dans l’er­reur. Ce sont ces paral­lèles qui nous per­mettent d’a­voir du recul. Pour, ensuite, voir com­ment sor­tir de cette impasse.

Vous le dites dans plu­sieurs de vos chan­sons : vous êtes métis. Et, de fait, vous jon­glez entre les réfé­rences, les angles de vue, les focales.

« Il faut dépas­ser les réseaux sociaux. Il faut se retrou­ver sur le ter­rain et dia­lo­guer, dis­cu­ter des ques­tions épi­neuses de façon apaisée. »

Je n’es­saie pas de tuer une par­tie de moi-même au pro­fit d’une autre. C’est d’ailleurs sou­vent l’er­reur du débat poli­tique : on n’en­tend pas ce que l’autre a à dire. Mes ques­tion­ne­ments — à pro­pos de mes ori­gines, mes spé­ci­fi­ci­tés — peuvent, je crois, ser­vir les gens issus de l’im­mi­gra­tion qui s’in­ter­rogent sur le fait, la façon d’être fran­çais. On les assigne constam­ment à répondre à des ques­tions iden­ti­taires gal­vau­dées. « Es-tu d’a­bord fran­çais ou algé­rien ? algé­rien ou fran­çais ? Mets-tu d’a­bord en pre­mier les valeurs de l’is­lam ou celles de la République ? » Ce genre de ques­tions tron­quées pol­luent le dis­cours. Et puis on devrait tous l’a­voir, ce « syn­drome du métis ». On devrait tous être dans cette gym­nas­tique per­pé­tuelle. La véri­té est là : ce n’est pas avoir rai­son, c’est se remettre en ques­tion et prendre en compte l’a­vis de l’autre. J’ai pas­sé mon temps à faire ça, artistiquement.

La ten­dance que nous avons tous, spon­ta­né­ment, à dis­cu­ter avec les espaces qui nous sont proches n’aide pas tou­jours à cette « gym­nas­tique ». Encore moins sur les réseaux sociaux !

Il faut les dépas­ser. Il faut se retrou­ver sur le ter­rain et dia­lo­guer, dis­cu­ter des ques­tions épi­neuses de façon apai­sée. Les réseaux sociaux sont un outil qui per­met de rece­voir et d’é­mettre des infor­ma­tions, c’est tout. On devrait trou­ver des endroits hors du timing média­tique et poli­tique. Quand on est allés à Gonfreville-L’Orcher pour blo­quer la raf­fi­ne­rie TotalEnergies au moment où les tra­vailleurs étaient réqui­si­tion­nés de force, j’ai croi­sé Adèle Haenel. Elle a pris le micro et a dit qu’elle s’ex­pri­mait en tant que les­bienne et fémi­niste, elle a dit qu’elle vou­lait fra­ter­ni­ser avec les ouvriers et lut­ter à leurs côtés. Ça, c’est des couilles de tau­reau — par­don­nez-moi l’ex­pres­sion ! (rires) Elle ne vient pas de ce monde. Elle aurait pu se pré­sen­ter comme « actrice » mais, non, elle a vou­lu le faire autre­ment : elle a vou­lu mettre en avant la popu­la­tion vio­len­tée à laquelle elle appar­tient et, à par­tir de ça, s’as­so­cier à des gens très dif­fé­rents d’elle. J’ai trou­vé ça ins­pi­rant. Je viens de rejoindre un groupe WhatsApp, « Le Havre des luttes » : beau­coup de sen­si­bi­li­tés et de dra­peaux s’y retrouvent. Des gens de la classe ouvrière, des artistes, des mili­tants LGBT. L’idée est de se voir pour dia­lo­guer ponc­tuel­le­ment. J’y vais en tant qu’ar­tiste, que per­sonne issue des quar­tiers et de l’im­mi­gra­tion algé­rienne. Il ne faut sur­tout pas s’isoler.

[Adama Traoré | Maya Mihindou]

On a beau­coup dit, depuis la répres­sion des oppo­sants à la loi Travail, que les popu­la­tions qui ne vivent pas dans les quar­tiers, qui ne subissent pas la vio­lence de la police, ont mieux com­pris ses vic­times « ordi­naires ». Vous par­ta­gez ce constat ? 

Les quar­tiers sont une anti­chambre : toutes les pro­blé­ma­tiques que la socié­té dans son ensemble va ren­con­trer, les quar­tiers y font face avant. Violence poli­cière, pré­ca­ri­té… Ils sont un labo­ra­toire. Les vio­lences poli­cières sont connues depuis long­temps par les quar­tiers, mais, en effet, avec les mou­ve­ments des gilets jaunes, des pro­fes­sion­nels de san­té, avec la réforme contre les retraites, les classes moyennes, les Blancs, ont décou­vert ce que la police fait. La vio­lence s’est éten­due à ces popu­la­tions : tout le monde a donc pris la mesure de la viru­lence du sys­tème. Si la jeu­nesse des classes moyennes blanches se montre de plus en plus sen­sible à la vio­lence qui frappe les quar­tiers, c’est parce qu’elle a encais­sé cette vio­lence. On a donc assis­té à une fra­ter­ni­té des dou­leurs. Et, main­te­nant, on se révolte ensemble. Le sys­tème, c’est de ça qu’il a le plus peur : de la révolte com­mune. Nous, on ne doit jamais tom­ber dans le piège de la divi­sion, on ne doit pas se deman­der qui est « légi­time » ou pas : on fait front.

Vous consta­tez des chan­ge­ments à votre échelle ?

Depuis deux ans, je dirais. Je suis confron­té à des pri­va­tions de liber­té d’ex­pres­sion, à des attaques per­son­nelles, et, même, vous l’a­vez dit, à des pro­jets d’at­ten­tats. Le fait d’être dans l’œil du cyclone me fait m’in­té­res­ser, par la force des choses, à mes détrac­teurs et à leurs oppo­sants. Ceux qui me défendent le plus sont les gens de ter­rain, ceux qu’on appelle les « anti­fas ». Ceux qui sont dans des rédac­tions mili­tantes — les Nantais de Contre Attaque, par exemple. Ils luttent et veulent que les luttes convergent. On ne va pas se dis­pu­ter sur ce qui nous sépare, faire des comptes d’a­po­thi­caire. On veut la jus­tice sociale, on veut com­battre l’ex­trême droite, on veut en finir avec les méca­nismes d’op­pres­sion qui frappent à la fois les popu­la­tions LGBT, à la fois les raci­sés, à la fois les fémi­nistes. On doit aller dans le même sens, avoir un enne­mi com­mun. Ça ne se limite d’ailleurs pas au RN et à Reconquête : il y a poro­si­té, notam­ment avec Les Républicains et le gou­ver­ne­ment. Le dis­cours et les mesures s’ex­trême-droi­tisent par-delà la seule géo­gra­phie de l’hémicycle. Ces luttes existent depuis long­temps mais la vio­lence gran­dis­sante à laquelle je fais face m’a fait les voir, les ren­con­trer de plus près. J’ai récem­ment par­ti­ci­pé à un évè­ne­ment en mémoire de Clément Méric. Des anti­fas­cistes sont venus de toute l’Europe. On doit, tous à notre place, contre­car­rer ce dis­cours ambiant. C’est le taf de tout le monde. Moi, j’au­rais vou­lu, en tant qu’ar­tiste, par­ler de la légè­re­té de la vie, j’au­rais vou­lu faire des tubes de l’é­té et par­ler d’a­mour. Malheureusement, le contexte s’im­pose à moi. On ne peut pas fuir. Je pense, là, à Sofiane et à Elias, deux lycéens du Havre qui viennent d’être jugés pour avoir par­ti­ci­pé aux émeutes. J’ai vu leurs pro­fes­seurs mani­fes­ter pour eux devant le palais de Justice. J’y suis allé. Et je ne dirais rien de ça ?

Justement : quelle est votre posi­tion sur la déten­tion des 380 per­sonnes, très jeunes pour la plu­part, suite aux révoltes ? 

Je viens de signer une tri­bune dans L’Humanité, « Cette fois, tout le monde a vu ». On y pro­pose des choses concrètes : la créa­tion d’un organe entiè­re­ment indé­pen­dant char­gé d’enquêter sur les vio­lences et crimes poli­ciers ; la limi­ta­tion dras­tique de l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre et l’interdiction de toutes les autres pra­tiques létales, comme le pla­quage ven­tral et la clé d’étranglement ; la recon­nais­sance du mobile racial et raciste de ces vio­lences. On veut donc la libé­ra­tion de ces jeunes : ce sont, au regard du contexte, des pri­son­niers politiques.

Comment voyez-vous la suite ?

J’ai beau­coup d’es­poir dans le monde mili­tant. Dans la jeu­nesse. Le temps long nous don­ne­ra raison.


Photographie de ban­nière : Marche blanche pour Nahel, à Marseille | Maya Mihindou 
Photographie de vignette : Cyrille Choupas


image_pdf

REBONDS

☰ Lire notre article « En plein cœur : Souheil, Nahel et les autres », juillet 2023
☰ Lire notre article « Le grand Seum », Seumboy Vrainom :€, juillet 2023
☰ Lire notre entre­tien avec Paul Rocher : « Une police démo­cra­tique est une contra­dic­tion », décembre 2022
☰ Lire notre entre­tien avec Rachida Brahim : « Mettre en lumière les crimes racistes, c’est net­toyer nos mai­sons », février 2021
☰ Lire notre témoi­gnage « Violences poli­cières, un élu raconte », décembre 2018
☰ Lire notre entre­tien avec Said Bouamama : « Des Noirs, des Arabes et des musul­mans sont par­tie pre­nante de la classe ouvrière », mai 2018


Découvrir nos articles sur le même thème dans le dossier : ,
Ballast

« Tenir tête, fédérer, amorcer »

Découvrir d'autres articles de



Nous sommes un collectif entièrement militant et bénévole, qui refuse la publicité. Vous pouvez nous soutenir (frais, matériel, reportages, etc.) par un don ponctuel ou régulier.