Texte paru dans le n° 10 de la revue papier Ballast (décembre 2020)
« Une sorte d’engrenage infini rattache le minéral, le végétal et l’animal », écrivait Anita Conti. La première femme océanographe n’a jamais cessé de raconter la mer en suivant les marins et, assistant aux avancées industrielles, d’alerter de la tournure du monde à la vue des océans vidés par l’être humain. Si les forêts sont le « poumon de l’humanité », l’adage est incomplet : les océans renferment du carbone et produisent la plus importante part de l’oxygène que nous respirons. Pourtant, nous sommes sourds aux réalités sous-marines. Dans les océans, deux organismes sont intimement liés pour façonner le gaz que l’on inspire : le plancton et la baleine. Sur le premier, relisons Conti : « Les êtres vivants du plancton sécrètent d’impalpables traces de mucus qui sont les pièges des poussières minérales d’origines célestes, ou simplement continentales et emportées par les vents ; et ces éléments s’enfoncent ; et à chaque seconde, s’enfoncent avec eux les incalculables milliards d’êtres qui meurent1. » Pour ce qui est de la baleine, mammifère migrateur habitué à nager sous les centaines de milliers de bateaux qui sillonnent le monde, nous en suivons, ici, la trace. ☰ Par Maya Mihindou
Un chalutier brise les eaux en haute mer. Il ne voit rien sous le drap qui s’étend devant lui. Un grand corps tombe, pourtant. Bleu gris de nuit, le ventre blanc strié tourné vers la surface, il coule très lentement. Son dernier coup de souffle rendu, il a stagné à quelques mètres de la frontière de l’air jusqu’à ce que sa chair gonflée de gaz refasse surface, picorée par des bêtes à plumes, puis par la gueule maudite — œil formol et dent couteau —, de squales de toutes tailles ; du plus imposant et querelleur aux plus petits. La charogne tout éclatée de chair les rendra repus pour des mois jusqu’à sombrer définitivement.
« Un grand corps tombe, pourtant. »
La baleine tombe à la renverse de sa mort, dernier voyage vertical, elle tombe, tombe au fond de l’océan, emporte son poids de mémoire dans ce lieu liquide où le soleil ne pénètre plus, là, dans les abysses.
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Et le soleil, à des kilomètres à la ronde. Et un ciel faisant loi sur les pigments. Des nuages de carbone expulsés dessus l’horizon, des dos ronds comme des icebergs noirs et des nageoires caudales disparaissant sous le tapis. Quelques jours plus tôt, elles étaient en nombre au large des côtes, nageant le ventre vide vers leur zone d’alimentation.
Les baleines se meuvent dans un élément bleu contraire à la nécessité toute simple du souffle. Préméditer leur respiration structure leur existence, formule chacun de leurs gestes. Des paires de poumons géants affamés d’air touchent la surface, se gonflent d’oxygène, fouettent des cœurs gros de centaines de kilos2 — aortes, veines caves et alvéoles en action, trois dizaines de bom… bom… par minute. Et puis, l’apnée. Mille huit cent secondes, et les organes froissés et rétrécis par la pression, le cœur scindé en moins de cinq battements par minute3, la température du corps se maintenant à 37 degrés par delà les mers.
« Des paires de poumons géants affamés d’air touchent la surface, se gonflent d’oxygène, fouettent des cœurs gros de centaines de kilos. »
La carcasse vide du cétacé, avant d’être condamnée aux abysses, avait été longuement caressée par l’un de ses pairs — une femelle — qui avait approché ses vibrisses4 pour sentir que le sang de son frère était froid. Les baleines à bosse avaient repris chemin, en direction des mers australes pour s’y alimenter, accompagnées, pour certaines, de nouveau-nés. Ces grands corps de dix-sept mètres comprennent le monde à partir de sens que nous, humains, concevons en partie : l’ouïe, le toucher. Leurs yeux minuscules recouverts d’une fine couche d’huile sont entraînés à voir dans les profondeurs, mais se cognent aussi à la turbidité, à l’agitation. Les vibrations et les caresses des courants sont plus sûres pour déceler les fins mouvements ; les sons qu’elles émettent et comprennent, propres à chaque communauté de migrantes, leur permettent d’avancer ensemble tout en restant faussement solitaires. Ensemble, mais loin. Au contraire des cachalots, des orques et des dauphins, qui créent des communautés fortes, soudées et interdépendantes, ces mammifères traversent leur vie en parallèle de celle de leurs congénères. Des collectifs se forment pour des temps courts, cheminant lors des grandes traversées. Solidaires si besoin : il faut bien manger.
Solitaires, mais ensemble.
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Le corps en décomposition qui s’écroule vers le monde aveugle a parcouru de son vivant près de trois cent mille kilomètres, de l’Antarctique où il apprit à se nourrir, aux eaux chaudes du Pacifique colombien. C’est là, d’ailleurs, que notre baleine vint au monde, quelque part dans les années 1980 — quatre mètres, le corps clair et la peau tendre : sa mère l’avait portée sur son dos pour sa première respiration au large des côtes de cette partie du Chocó. Une région enclavée derrière la jungle, plus humide que partout ailleurs, terre ancestrale du peuple Wounaan colonisé et terre historique des esclaves marrons fuyant la côte caraïbe, descendants du combattant fugitif Benkos Biohó. Du rivage, on voit les géantes à bosse de trente-cinq tonnes bondir hors de l’eau, jouer à quelques mètres des pêcheurs, et des nageoires pectorales longues comme des ailes claquant la peau de la mer. Et puis, quand elles replongent, des chants s’écoutent ; longs, aigus, sons de bassons roucoulants, de la ferraille dans des hangars, échos interminables dans le grand bleu — ce sont les mâles.
Le corps qui tombe avait appris le chant des siens ; il était né entouré de ces sons de fado métallique audibles à des kilomètres. Les humains pouvaient l’entendre en s’immergeant, étonnés encore de n’être pas sourds une fois trempés dans le velours de l’eau. Consciemment insensible aux vibrations et aux fréquences du monde de l’eau, l’humain habitué à la terre ferme ne se préoccupe pas des dégâts sonores que son espèce génère dans les océans, où cohabitent des centaines d’animaux communiquant en clic, clang, en codas, en chants, usant pour certains de l’écholocalisation ou sensibles aux lignes du champ magnétique terrestre. C’est que le commun des mortels imagine l’océan comme silencieux.
« C’est que le commun des mortels imagine l’océan comme silencieux. »
Les piroguiers effleurent l’eau aux aurores sur les côtes d’El Valle. Les bateaux de pêche industrielle n’y circulent pas — une conséquence, dit-on, du règne des cartels et des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) qui ont longtemps gouverné cette région proche du Panama, semant la terreur dans ses populations les plus pauvres, afro-descendantes et indigènes. Une manière de réguler les trafics qui est une aubaine pour la vie marine, plus libre ici qu’ailleurs de circuler et de se reproduire.
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L’Umwelt : soit les perceptions singulières de chaque être vivant, défini par ses aptitudes et expériences propres, son corps et ses sens. C’est une notion clef pour comprendre le lien qui nous unit aux autres organismes, et pour sortir d’une lecture humaine par trop réductrice tournant autour de nos deux yeux. S’approcher d’individus d’autres espèces par ce qui, en creux, nous échappe : un chien voit avec son odorat, une tique réagit à l’acide butyrique des corps, un cachalot au rebond des sons qu’il émet, une baleine à bosse à des fréquences sonores spécifiques. « Nous devons garder à l’esprit que nos sens ne nous permettent d’appréhender qu’une petite partie du monde réel qui nous entoure5. » Dans la panoplie des inconnus, il existe toujours un sens qui nous relie et nous permet de cheminer. « Plus il sera familier avec l’espèce, le sujet animal ou avec la situation, plus il sera sensible à l’Umwelt de cette altérité6. » Apprivoiser l’Umwelt d’une autre espèce est l’inverse d’une perception utilitaire des bêtes et des plantes : c’est admettre des formes d’intelligence qui nous échappent et nous échapperont. Mais les humains chantent. Les oiseaux également. Et les baleines à bosse aussi. Les mâles, à force de chants, enseignent un leitmotiv spécifique aux plus jeunes, dialecte d’une même communauté en migration ; cette culture du chant évolue constamment, au gré des rencontres, au gré des courants.
Du temps de Pablo Escobar, la cocaïne se dissimulait parfois au fond du Pacifique, repêchée par de jeunes frondeurs. Là, près des côtes où notre jeune mâle apprit à muscler son apnée, à chanter, à imiter les sauts de ses pairs, grossissant quotidiennement de plus de soixante-dix kilos en aspirant le lait gras expulsé par sa mère. Il s’agissait de prendre des forces pour son premier voyage vers l’Antarctique afin que celle qui l’avait engendré puisse, après six mois de diète, s’alimenter de nouveau.
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« Notre cétacé a tant de fois plongé, gueule béante, vers les bancs de krills, de capelans, de harengs. »
À hauteur d’oiseau il est parfois possible de voir les espèces de phytoplancton dériver sur toute la surface mouillée du globe. Une petite part d’entre elles — dinoflagélées, cténophores et autres appendiculaires —, s’allument parfois et l’eau nocturne se met à luire de ces milliers d’organismes monocellulaires de formes géométriques comme autant de lucioles sous-marines. Les microalgues ont dans l’océan le rôle qu’endossent les plantes sur la terre ferme, ouvrières centrales de notre oxygène. C’est une chimie précise qui permet ce processus : dérivant près de la surface, elles absorbent la lumière du soleil, le dioxyde de carbone, et les nutriments présents dans les déchets organiques qu’elles trouvent en quantité dans les eaux chaudes des tropiques ou glaciales des pôles. Elles y nourrissent les poissons, premier maillon de la chaîne de l’alimentation. Vivantes, elles sont responsables de plus de la moitié de la photosynthèse de la planète, captant ainsi une quantité considérable de carbone, relâchant de l’oxygène. Quand elles meurent, elles s’enfoncent dans l’eau en même temps que d’autres résidus de coques, d’algues, de poussières de vie terrestre et sédimenteront le lit sombre des abysses — scellant avec elles l’excès de carbone.
Entre ces algues et un cœur qui bat, il n’y a qu’un pas, franchi par le krill, une crevette minuscule et transparente qui se nourrit du plancton végétal. Armé de pattes et d’antennes, le krill appartient à la famille au nom difforme de zooplancton, dérivant et se multipliant massivement au gré des courants froids. En se nourrissant de microalgues, il régule la turbidité de l’eau, favorisant la photosynthèse. Les bancs de krills nourrissent en tueries finement chorégraphiées les oiseaux polaires, les phoques, les calamars que mangent les cachalots, mais aussi les mammifères géants : la baleine bleue comme la baleine à bosse sont munies de fanons pour le trier et l’avaler par tonnes quotidiennes quand elles sont de retour dans les pôles. Notre cétacé a tant de fois plongé, gueule béante, vers les bancs de krills, de capelans, de harengs. Les excréments de ces rorquals, concentrés en fer, fertiliseront à nouveau l’océan pour y nourrir… le plancton végétal. Un « engrenage infini », écrivait en son temps l’océanographe Anita Conti, « rattache le minéral, le végétal et l’animal ».
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Ailleurs, des palétuviers mouillent leurs extrémités dans l’eau mi-douce, mi-salée ; d’immenses arbres mora — leurs racines comme autant de cabanes — et des fougères géantes font transition avec la terre plus ferme. La mangrove vaseuse d’humus, de sable, opulente des cadavres d’un peuple infini est une crèche pour les espèces marines ; elle annonce la jungle, « poumon de l’humanité ». La terre malaxée par l’humain met cet adage à l’agonie. D’abord, car l’« humanité » serrée si près d’elle-même fane à quelques mètres d’une altérité qu’elle a cru bon de soumettre ; muée par une testostérone construite comme un mythe et vêtue de son éclatante conscience d’elle-même, spoliant l’eau, l’air, l’herbe, les territoires. L’amnésie écologique et les erreurs irradiées de plomb et d’uranium atterrissent dans la sève, l’eau salée, la chair écarlate des bêtes. Pourtant, « c’est d’abord le monde végétal qui agit7 ». Restons-en là : la jungle, alliée de lumière et d’eau, est un poumon et c’est, enfin, parler juste. L’existence végétale soufflée par le sol qu’humains et non humains parcourront est le cycle primordial qu’incarnent l’écosystème d’une forêt et son agent premier : l’arbre. Quel lien, alors, avec la baleine à bosse en état de décomposition ? Les deux — arbre et cétacé — morts ou vifs, se font piliers de l’oxygène que nous inhalons.
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« On tue la baleine comme on tue le corps des natifs de ces terres que l’on pense découvrir. »
La baleine tombe, tombe au fond de l’eau. Les cicatrices qui la différencient des autres ont déjà disparu. Un corps marqué dès son jeune âge par la rencontre avec les orques, les requins, et avec les baleiniers. La dépendance à la surface, à la respiration, à l’oxygène terrestre poussera les grands cétacés au bord de l’extinction. « C’est en vain qu’elles fuient devant lui : son art le transporte aux extrémités de la terre ; elles n’ont plus d’asyle que dans le néant8 », écrivait un naturaliste au début du XIXe. Harponnées des siècles durant pour leur viande, l’huile de leur corps servant aux éclairages publics de toute la Grande-Bretagne, servant de lubrifiant industriel, d’ingrédients pour du savon, du beurre, de l’engrais, leurs os brûlés pour du charbon, leurs organes vendus aux fabricants de cordes et aux industries pharmaceutiques, la bile des cachalots — le si rare « ambre gris » — pour la gloire des parfumeurs. La chasse à la baleine motivera certaines traversées coloniales ; nombre d’entre elles croiseront ces corps humains débarqués de la cale des navires jetés du côté de l’Atlantique ; on tue la baleine comme on tue le corps des natifs de ces terres que l’on pense découvrir. Ce sont des corps traqués, déplacés, exploités. La dépouille porte sur elle ce temps de la traque — une peur transmise depuis des générations — avant, il fallait fuir les bateaux et elles le savaient : les harpons des producteurs industriels de carbone se plantaient juste à l’endroit où elles inspirent et expirent. C’était avant l’interdiction tombée à la fin du siècle dernier. Avant que l’extraction du pétrole, du gaz et du charbon ne se fasse plus profonde et que leurs corps morts cessent de se monnayer au prix de l’or.
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Peut-être était-elle plus lente ce jour-là. Peut-être était-ce l’agitation due à la tempête qui roulait à la surface ? La baleine de quarante ans, déjà au bout de sa vie, avait pourtant esquivé nombre de lourds navires. Mais il faut bien respirer, et elle n’avait pu distinguer le pétrolier au-dessus de sa tête. Ni ses hélices.
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Les crabes se figent sur le passage de Dario, pétrifiés par le faisceau de la lampe torche ; quand son esprit égare ses pas, ce surveillant en milieu scolaire sent par intermittence leurs corps se craqueler sous sa semelle. Depuis peu, les rorquals sont repartis vers des eaux froides qu’il peine à imaginer ; on ne les verra plus avant l’année suivante apprendre à leurs petits à sauter hors de l’eau. La plage est noire, chargée d’orage, la nuit d’ici est sincère. Dario longe la côte sur dix-huit kilomètres aller et retour, muni de son portable, d’un carnet, d’un panier et d’une torche. Quand il retire ses chaussures pour mettre les pieds dans le Pacifique, l’eau s’illumine de plancton nocturne. Il fredonne un chant funéraire susurré par les vieilles qui ont toujours les larmes au bord des yeux de voir leurs jeunes reprendre le flambeau de cette vieille langue créole. Il guette les dernières tortues géantes de la saison, prend note de leur taille, de leur forme. Celles qui s’extirpent de l’océan pour venir pondre à l’endroit exact où elles sont nées : sous le sable d’El Valle.
« La plage est noire, chargée d’orage, la nuit d’ici est sincère. »
Depuis l’enfance dans cette enclave du Chocó, Dario ne manque pas l’arrivée des baleines, des tortues. Toujours, il guette leur retour ; malgré tous les couvre-feux, malgré la guerre d’argent et de poudre qui a mangé la tête des hommes, malgré le décompte impossible des morts sous les pierres de cette petite église de Bojayá, en 2002, bombardée par les FARC, il s’étonne : elles reviennent. Les baleines pour naître, pour se multiplier. Les tortues pour creuser laborieusement le sable et poser leurs centaines d’œufs. Puis repartir. Après être rentré de l’armée, Dario avait constaté que les tortues ne venaient plus pondre en journée ; il avait fait le vœu de revenir les protéger, transformant sa maison en nurserie. Ainsi, chaque nuit, avec les crabes pour seuls témoins, Dario passe avant les chiens, avant les hommes pour collecter leurs œufs dans son tortugario, les voir naître et les remettre à cent mètres de la plage pour qu’elles apprennent le chemin qui les sépare de l’eau.
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Dans les abysses, enfin, au fond du liquide inhumain, la carcasse du rorqual. Son tombeau mué en oasis. Ce qui reste de vivant, ici, n’est plus qu’animal. Les charognards aveugles font leur apparition : le requin dormeur livre bataille avec ses pairs et achève de décharner notre baleine. Des centaines d’espèces s’installent sur le squelette, crustacés, crabes, micro-organismes : la vie minuscule y fabriquera un écosystème neuf sur le reste de ses muscles, de ses os, de sa moelle, enrichissant en minéraux l’océan pour plusieurs décennies.
Le titre de l’article fait référence à l’ouvrage d’Anita Conti, L’Océan, les bêtes et l’homme ou l’ivresse du risque (Petite bibliothèque Payot, 1971).
Photographie de bannière : M. Rodriguez, impliquée dans la préservation des tortues marines | Maya Mihindou, Colombie, 2017
Illustration de vignette : Nacho Eterno
- « La silice des coques de diatomées ne se dissoudra pas ; le calcaire des tests de foraminifères se mêlera d’une matière qui représente l’accumulation des petits corps autrefois vivants, ce sera la glaucome, et d’autres encore se changeront en combinaisons d’une chimie accélérée par le travail bactérien. Sur les sols marins, depuis les lisières côtières ensoleillées jusqu’aux abîmes des sombres fosses océaniques, et sans dans les zones remaniées par volcanisme ou contractions de l’écorce, les âges relativement récents de la terre sont inscrits dans le poids et l’épaisseur des poussières qui furent la vie. » Anita Conti, L’Océan, les bêtes et l’homme ou l’ivresse du risque, Petite bibliothèque Payot, 1971.[↩]
- La baleine bleue qui mesure, en taille, près du double de la baleine à bosse, possède un cœur de plus de six cent kilos.[↩]
- Des électrocardiogrammes ont pu être enregistrés en 2019 par des scientifiques étasuniens sur le cœur d’une baleine bleue pendant huit heures, permettant de mieux comprendre le fonctionnement cardiaque des mammifères géants. À cent mètres sous l’eau lors de longues apnées, leur cœur peut descendre à deux battements par minute.[↩]
- Les vibrisses sont des organes sensoriels utiles chez plusieurs animaux ; chez les mammifères, elles sont présentes sous forme de poils qui transmettent les vibrations.[↩]
- François Sarano, Le Retour de Moby Dick, Actes Sud, 2017.[↩]
- Ibid.[↩]
- Anita Conti, op. cit.[↩]
- Bernard-Germain de Lacépède, Histoire des cétacés, 1804.[↩]
REBONDS
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☰ Lire notre article « En quête de l’invisible : paradoxes animaux », Roméo Bondon, octobre 2019
☰ Lire notre article « Féminisme et cause animale », Christiane Bailey et Axelle Playoust-Braure, janvier 2019