Mikel Ruiz : le roman du Chiapas


Entretien inédit | Ballast

Pour avoir gran­di au Chiapas, l’État le plus pauvre du Mexique, Mikel Ruiz est autant fami­lier des réseaux cri­mi­nels entre­te­nus par les plus puis­sants car­tels mexi­cains que des dif­fi­cul­tés ren­con­trées par les nom­breux groupes indi­gènes de la région. La vio­lence de son époque concentre l’es­sen­tiel de son atten­tion et consti­tue la matière pre­mière de ses livres. Pourtant, tan­dis qu’il com­mence à écrire, on l’a vite ren­voyé à son iden­ti­té : s’il écrit, ce devra être en tant qu’« indi­gène ». Depuis, que ce soit par le biais du conte, du roman noir ou par la com­po­si­tion d’an­tho­lo­gies, Mikel Ruiz s’en prend aux sté­réo­types de la lit­té­ra­ture indi­gé­niste. Son but : sai­sir, autre­ment et en deux langues, le tzot­zil et l’es­pa­gnol, une iden­ti­té mino­ri­taire tra­ver­sée par des pro­fonds bou­le­ver­se­ments. Un entre­tien mené à San Cristobal de las Casas par l’es­sayiste et tra­duc­teur Pierre Madelin.


Qu’est-ce qui vous a conduit à deve­nir écrivain ?

Je suis né dans un hameau de San Juan Chamula, muni­ci­pa­li­té indi­gène de langue tzot­zil1. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 16 ans, après quoi je me suis ins­tal­lé à San Cristobal de las Casas, la capi­tale his­to­rique du Chiapas, pour mes années de lycée. Puis ça a été Tuxtla Gutierrez pour ma licence et, enfin, Valdivia au Chili, pour ma maî­trise, avant de reve­nir ici pour mon doc­to­rat. C’est en licence que j’ai décou­vert la lit­té­ra­ture et la pos­si­bi­li­té d’écrire, un peu par hasard, en com­men­çant à fré­quen­ter des ate­liers d’écriture, des aspi­rants écri­vains et celui qui a été mon pre­mier maître, José Antonio Reyes Matamoros. C’est aus­si à cette période que j’ai pris conscience que j’étais « indi­gène » : éti­quette qui m’était jusqu’alors étran­gère car ça n’était jamais par ce terme que nous nous iden­ti­fiions dans la com­mu­nau­té dont j’étais issu. Cette assi­gna­tion nou­velle avait pour moi quelque chose de décon­cer­tant. Puis j’ai décou­vert, fas­ci­né, qu’il exis­tait des écri­vains indi­gènes et des livres, notam­ment des recueils de poèmes, écrits en tzot­zil. La prio­ri­té pour moi, c’é­tait néan­moins de par­faire mon appren­tis­sage de l’espagnol, qui n’est pas ma langue mater­nelle. Peu à peu, j’ai com­men­cé à écrire des textes courts puis l’idée d’écrire un livre à part entière a fait son che­min. En 2014, mon pre­mier livre, Los hijos errantes [Les Enfants errants], un recueil de contes, a été publié. Immédiatement après, j’ai com­men­cé à écrire La ira de los mur­cie­la­gos [La Colère des chauve-sou­ris], qui est sor­ti en 2021. J’ai encore plu­sieurs livres en cours, dont une suite de La ira de los mur­cie­la­gos, car j’envisage une tri­lo­gie autour de cette thé­ma­tique, et un roman sur le mas­sacre d’Acteal, en le racon­tant du point de vue de l’un des para­mi­li­taires qui l’a perpétré. 

Pourquoi avoir fait le choix d’é­crire en espa­gnol si ça n’est pas votre langue maternelle ?

Mon pre­mier livre, en réa­li­té, a été écrit dans les deux langues, le tzot­zil et l’espagnol. Mais vous avez rai­son de poser cette ques­tion car, de fait, ma rela­tion à la langue espa­gnole, mar­quée par les humi­lia­tions et les défis, n’a pas tou­jours été facile. En chan­geant d’école en pri­maire, j’ai été rétro­gra­dé d’une classe car je ne savais pas lire l’espagnolet — pour­tant j’avais jusque-là été plu­tôt un bon élève. Ça m’a affec­té. Puis, alors que j’aspirais à deve­nir ins­ti­tu­teur, comme de nom­breux jeunes indi­gènes par­tis pour la ville, un de mes pro­fes­seurs m’a lais­sé entendre qu’il serait pré­fé­rable que je me consacre aux mathé­ma­tiques, car, selon lui, j’é­tais plus doué pour les chiffres que pour les mots. Mais j’étais atti­ré par la phi­lo­so­phie. J’ai donc sol­li­ci­té un cou­sin pour qu’il m’aide à trou­ver un cur­sus. Mon cou­sin m’a dit : écris une lettre de moti­va­tion et je t’aiderai. Mais il l’a­vait à peine lue qu’il l’a déchi­rée sous mes yeux avant d’a­jou­ter : com­mence par apprendre à par­ler et à écrire l’espagnol, après je t’aiderai. C’était la deuxième fois que cette langue se dres­sait face à moi, obs­truant ma sco­la­ri­té et mes pro­jets de vie. Il m’a donc fal­lu beau­coup tra­vailler pour pou­voir écrire en espa­gnol comme je le fais aujourd’hui.

Votre der­nier roman, La ira de los mur­cie­la­gos, relate les des­ti­nées croi­sées de deux per­son­nages cen­traux. L’un, Ignacio Tsunun, est un jeune auteur indi­gène qui est en par­tie un per­son­nage auto­bio­gra­phique. L’autre, Ponciano Pukuj, est un puis­sant nar­co­tra­fi­quant qui brigue le poste de maire de San Juan Chamula et qui est en conflit avec d’autres pré­ten­dants au trône. La vio­lence extrême — affron­te­ments à l’arme lourde, tor­ture, démem­bre­ments, dilu­tion des corps dans l’acide — qu’il déploie pour par­ve­nir au pou­voir est à l’image de celle qui ravage le Mexique depuis vingt ans, et les hautes terres du Chiapas depuis quelques années. Pour reprendre une ques­tion que vous posez vous-même dans le roman : « À quel moment nous, Chamulas, sommes-nous par­tis en couille avec nos us et cou­tumes ? Quand sommes-nous pas­sés de l’odeur de l’encens à celui de la poudre, des prières aux nar­co­cor­ri­dos2 ? »

« L’essentiel du crime orga­ni­sé local est com­po­sé par des groupes eux-mêmes issus du monde indi­gène, dont les acti­vi­tés s’emboîtent dans les struc­tures de car­tels plus puissants. »

Permettez-moi de répondre en reve­nant une nou­velle fois sur mon his­toire per­son­nelle. Au début des années 2000, j’ai failli par­tir illé­ga­le­ment pour les États-Unis à la fin du col­lège. Mon père, qui fabri­quait et ven­dait des bou­gies, avait tout arran­gé mais, au der­nier moment, le pro­jet est tom­bé à l’eau car un autre pré­ten­dant a pris ma place, ce qui m’a pous­sé à pour­suivre ma sco­la­ri­té. Mais beau­coup de jeunes des com­mu­nau­tés indi­gènes, par­mi les­quels des amis et des cou­sins, migraient à cette époque vers le Nord. Dix ans après, je suis retour­né vivre tem­po­rai­re­ment dans mon vil­lage et, stu­pé­fait, j’ai décou­vert que beau­coup de choses avaient chan­gé. Dans les fêtes du vil­lage, beau­coup de per­sonnes consom­maient non seule­ment de la mari­jua­na mais aus­si de la cocaïne. Certains caciques locaux se dépla­çaient dans d’imposants et fas­tueux cor­tèges de pick-up flam­bant neuf, éta­lant osten­si­ble­ment leur sta­tut. Les groupes de musi­ciens invi­tés pen­dant les fêtes chan­taient des nar­co­cor­ri­dos à leur gloire… J’avais l’impression d’être dans une scène du Parrain et qu’Al Pacino s’était ins­tal­lé dans mon village.

Cette irrup­tion bru­tale de la drogue et du crime orga­ni­sé cor­res­pon­dait en par­tie aux pre­miers retours de ceux qui avaient migré. Pour sup­por­ter les rythmes de tra­vail très intenses aux­quels ils avaient été sou­mis aux États-Unis, ils avaient pris l’habitude de consom­mer des drogues dures et étaient reve­nus au pays avec toutes sortes d’addictions. Peu à peu, cer­tains des consom­ma­teurs devinrent dea­lers. Après, il y avait bien sûr déjà des dyna­miques régio­nales qui étaient en place. Le Chiapas, situé à la fron­tière du Guatemala, était depuis long­temps une zone de tran­sit pour le tra­fic de drogue, d’armes et d’êtres humains, et cer­taines com­mu­nau­tés indi­gènes sol­li­ci­taient une sorte de « droit de péage » pour les convois du crime orga­ni­sé, en échange de leur dis­cré­tion ou de leur pro­tec­tion. Enfin, il faut ajou­ter que l’essentiel du crime orga­ni­sé local est com­po­sé par des groupes eux-mêmes issus du monde indi­gène, dont les acti­vi­tés s’emboîtent dans les struc­tures de car­tels plus puis­sants comme hier le car­tel de Sinaloa et les Zetas ou, aujourd’hui, le car­tel de Jalisco Nueva Generacion.

[Adolfo Mexiac, sans titre, 1955]

Cette émer­gence du crime orga­ni­sé à Chamula a‑t-elle recon­fi­gu­ré les dyna­miques poli­tiques locales ?

Oui, car une sorte d’aristocratie indi­gène, issue des rangs du crime orga­ni­sé, a émer­gé, et cer­tains de ses lea­ders, à l’image du Ponciano Pukuj de mon roman, se sont mis en tête de par­ve­nir au pou­voir poli­tique local, au prix de la vio­lence et du sang si besoin. Il faut savoir qu’à Chamula, les élec­tions sont un leurre mis en place avec pour seule fin de res­pec­ter la léga­li­té répu­bli­caine mexi­caine : la per­sonne des­ti­née à occu­per le poste de maire est dési­gnée en amont selon les usos et cos­tumbres [us et cou­tumes], eux-mêmes indis­so­ciables de toutes sortes de jeux d’influence et de réseaux de clien­tèle dans les­quels ceux des barons de la drogue locaux ou d’anciens migrants n’ont évi­dem­ment pas tar­dé à s’impliquer. Le tra­fic de drogue étant aujourd’hui l’une des prin­ci­pales sources d’argent et de pou­voir, de nom­breux jeunes aspirent à deve­nir nar­co­tra­fi­quants et tueurs, comme les per­son­nages Juan, Pedro et Salvador de mon roman.

Il y a une phrase d’Ignacio Tsunun dans votre roman qui m’a inter­pel­lé : « Les indi­gènes pensent et parlent au plu­riel ? Invention d’anthropologues. Je suis de Chamula et je pense au sin­gu­lier. » Cette phrase résume bien votre démarche. Vous le dites vous-même : tra­di­tion­nel­le­ment, on attend des auteurs indi­gènes qu’ils parlent, au plu­riel, de leur rela­tion à la nature, à leurs champs, à leurs tra­di­tions. Mais vous, en déci­dant d’écrire au sin­gu­lier, vous faites place à la part d’ombre, aux ten­sions, aux vio­lences et aux oppres­sions qui tra­versent le monde d’où vous venez.

Quand j’étais étu­diant et que j’ai com­men­cé à suivre des ate­liers d’écriture, il m’est appa­ru assez rapi­de­ment qu’en tant qu’« indi­gène », les pro­fes­seurs s’attendaient à ce que j’écrive de la lit­té­ra­ture indi­gène, comme on atten­dait d’un musi­cien ou d’un peintre indi­gène qu’il pro­pose des créa­tions cor­res­pon­dant à sa condi­tion sup­po­sée. On m’incitait à écrire des textes met­tant en valeur ma com­mu­nau­té et ma culture, en évo­quant sa cos­mo­go­nie, sa manière de voir le monde, d’entrer en rela­tion avec la nature, etc., avec en toile de fond l’idée que les indi­gènes vivent au contact de la Terre et qu’ils ne peuvent pas s’en déta­cher sans perdre leur authen­ti­ci­té. C’est ça que tu dois mettre en lumière dans tes textes, parce que c’est ce que les kax­lanes [habi­tants métis de San Cristobal tels qu’ils sont dési­gnés par les habi­tants indi­gènes, ndlr] et les grin­gos doivent savoir de ta communauté.

« Dans le monde qui m’est fami­lier, ce n’est pas la phi­lo­so­phie qui occupe le plus les gens mais les pro­blèmes sociaux ou éco­no­miques aux­quels ils sont confrontés. »

De fait, cer­tains auteurs indi­gènes tra­di­tio­na­listes répondent à ces attentes et tra­vaillent ces thé­ma­tiques dans leurs livres. Et après tout, pour­quoi pas. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse à titre per­son­nel, car dans le monde qui m’est fami­lier, ce n’est pas la phi­lo­so­phie qui occupe le plus les gens mais les pro­blèmes sociaux ou éco­no­miques aux­quels ils sont confron­tés, ou bien encore les pro­blèmes d’addiction. Aujourd’hui, qui plus est, le monde dans lequel la plu­part d’entre nous vivons n’est ni celui de la culture tra­di­tion­nelle repliée sur elle-même ni celui d’une urba­ni­té entiè­re­ment déliée du monde rural. Moi — et nous sommes nom­breux dans ce cas-là —, j’oscille constam­ment entre ces deux mondes, ces deux pôles, cha­cun avec leurs règles, leurs exi­gences et leurs défis. Je fais par­tie inté­grante de ces deux mondes et je ne suis réduc­tible ni à l’un, ni à l’autre. C’est pour­quoi je cri­tique l’indigénisme. En réa­li­té, on pour­rait même dire que mes deux per­son­nages prin­ci­paux, cha­cun à sa manière, incarnent cette cri­tique de l’indigénisme. Ponciano Pukuj par sa vio­lence, qui vient rompre avec l’image roman­tique de l’indigène, et Ignacio Tsunun par ses réflexions et son iden­ti­té d’écrivain instable et tourmenté.

Quelque chose qui trans­pa­raît for­te­ment dans votre livre, c’est le machisme. L’homophobie, le mépris et l’exploitation des femmes, les normes de viri­li­té — être dur, insen­sible, violent pour être un vrai homme — sont omni­pré­sents. Ces valeurs sont-elles propres au nar­co­tra­fic ou reflètent-elles les rap­ports sociaux dans les communautés ?

C’est vrai­ment très variable d’un lieu à l’autre. Chamula est sans doute l’un des vil­lages les plus durs à cet égard. Aujourd’hui encore, et c’est une remarque que l’on se fait sou­vent avec des amis, il n’y pas d’homosexuels s’affichant publi­que­ment et ouver­te­ment à Chamula, ni même en ville lorsque des Chamulas s’y ins­tallent, alors qu’il y en a dans d’autres muni­ci­pa­li­tés du Chiapas comme Cancuc ou Oxchuc. En ce qui concerne les femmes, il est cer­tain que la plu­part d’entre elles sont domi­nées et exploi­tées dans toutes sortes de domaines. Mais il faut faire atten­tion à ne pas essen­tia­li­ser les rôles de genre, parce qu’il s’avère aus­si que cer­taines femmes indi­gènes s’intègrent au nar­co­tra­fic au point d’en adop­ter par­fois les codes virils, condui­sant des voi­tures de luxe en écou­tant des nar­co­cor­ri­dos à plein volume. Quant aux femmes sou­mises, comme Juana, l’épouse de Ponciano Pukuj, dans mon roman, il leur arrive aus­si de se révol­ter et de refu­ser la condi­tion qui leur est assi­gnée. Je veux d’ailleurs écrire une suite du roman dans laquelle Juana occu­pe­ra une place centrale.

[Adolfo Mexiac, Libertad de expresión, 1959]

Quelle a été la récep­tion de votre livre ?

Déjà, je dois dire que le livre a failli ne jamais être publié. L’un des pre­miers lec­teurs du manus­crit m’a par exemple dit que d’après lui le livre était raté. Je l’ai néan­moins publié tel quel. Et j’ai reçu beau­coup de mes­sages d’écrivains ou de pro­fes­seurs qui m’ont écrit que le livre avait été un choc pour eux, car ils s’attendaient d’une cer­taine façon à ce qu’il réponde aux canons de l’indigénisme, qu’il s’inscrive dans les pas de romans comme ceux de Traven ou de Rosario Castellanos sur le Chiapas, qu’ils n’auraient jamais pen­sé lire un roman noir sur le nar­co­tra­fic. En dépit de cette sur­prise, les retours ont été plu­tôt bons. Et je me dis aujourd’hui que si j’avais écrit le type de roman que l’on atten­dait de moi, il serait peut-être pas­sé inaperçu.

A‑t-il été lu par des per­sonnes de votre famille ou de votre village ?

En ce qui concerne mes proches, j’ai décou­vert avec plai­sir que de nom­breuses per­sonnes de Chamula, vivant encore au vil­lage ou ins­tal­lées en ville, avaient lu mon livre alors qu’elles ne lisent jamais en temps nor­mal et que beau­coup n’ont pas fait d’études. Les entre­tiens vidéo que j’ai accor­dés ont éga­le­ment été un moyen de dif­fu­sion impor­tant. Un jour, de retour dans mon vil­lage, je suis même tom­bé sur un homme qui m’a inter­pel­lé en me disant avoir vu un film où il avait cru recon­naître le per­son­nage de Ponciano. Comme je ne m’attendais vrai­ment pas à ce qu’il ait lu mon livre, je lui ai dit : « Qui ça Ponciano ? », et il m’a répon­du le plus natu­rel­le­ment du monde : « Ponciano, celui de ton roman. »

Avez-vous reçu des menaces ?

Pas des menaces à pro­pre­ment par­ler, mais comme j’ai des liens avec des jeunes de Chamula qui ont fait des études et qui sont impli­qués dans la poli­tique locale, j’ai eu des échos éton­nants. Par exemple, il s’avère que la femme du cacique de Chamula dont je me suis ins­pi­ré pour façon­ner le per­son­nage de Ponciano est venue un jour frap­per à la porte de chez moi pour deman­der un exem­plaire du livre ! Moi et ma femme lui avons répon­du qu’il était épui­sé, car nous ne vou­lions prendre aucun risque… De fait, un ami m’a conseillé de refu­ser toute ren­contre avec une figure poli­tique de Chamula qui sou­hai­te­rait s’entretenir avec moi à pro­pos de mon livre.


Illustration de ban­nière : Adolfo Mexiac, El Mezquital, 1957


image_pdf
  1. Langue maya du groupe tzel­tal-chol­dans, situé dans les hau­teurs du Chiapas [ndlr].[]
  2. Style musi­cal de chan­sons rela­tant les exploits de barons de la drogue [ndlr].[]

REBONDS

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