Antiracisme et lutte contre l’homophobie : retour aux convergences


Traduction d’un texte de Socialist Review pour le site de Ballast

Noel Halifax, auteur de l’ou­vrage Out, Proud & Fighting : Gay Liberation and the Struggle for Socialism, fait le récit de l’al­liance poli­tique qui s’o­pé­ra, dans les années 1970, entre le mou­ve­ment de libé­ra­tion noir — ici incar­né par les mili­tants du Black Panther Party et la com­mu­niste Angela Davis — et le mou­ve­ment gay.


En août 1970, le cofon­da­teur du Black Panther Party, Huey Newton, écri­vit dans le jour­nal des Panthers « Une lettre aux frères et sœurs révo­lu­tion­naires à pro­pos de la libé­ra­tion des femmes et des gays ». Il y avan­çait que ces der­niers mou­ve­ments étaient des causes sœurs et enga­geait les Panthers à sou­te­nir la libé­ra­tion homo­sexuelle. Cela s’a­vé­rait inha­bi­tuel pour l’é­poque : dans les années 1970, le sta­li­nisme et le maoïsme domi­naient la gauche et tous deux per­ce­vaient l’homosexualité comme une dévia­tion bour­geoise, un passe-temps de l’é­lite déca­dente. De quelle façon cela put-il dès lors se produire ?

« Le sta­li­nisme et le maoïsme domi­naient la gauche et tous deux voyaient l’homosexualité comme une dévia­tion bour­geoise, un passe-temps de l’é­lite décadente. »

Au prin­temps 1970, les Black Panthers se trou­vaient en dif­fi­cul­té. Ils s’é­taient construits en 1966 dans les quar­tiers noirs et, suite aux troubles poli­tiques de 1968, l’État amé­ri­cain — et le FBI en par­ti­cu­lier — déci­dèrent d’en finir avec eux. Ils furent assas­si­nés, per­sé­cu­tés et har­ce­lés ; le mou­ve­ment fut sur le point de s’ef­fon­drer. L’autre fon­da­teur du BPPBobby Seale, atten­dait son second pro­cès : il était incar­cé­ré depuis deux ans. Vingt Panthers furent arrê­tés à New York pour « conspi­ra­tion contre leur pays » avec une cau­tion pla­cée à 2,1 mil­lions de dollars.

L’une des figures majeures du BPPEldridge Cleaver, avait fui à Cuba puis en Algérie, de crainte d’être assas­si­né ou arrê­té. Les Panthers durent faire face à des frais de jus­tice fara­mi­neux au moment même où leurs sou­tiens se fai­saient rares. C’est dans ce contexte que l’é­cri­vain fran­çais Jean Genet reçut un coup de fil : David Hilliard, éga­le­ment des Panthers, l’ap­pe­lait pour sol­li­ci­ter son aide et son sou­tien. La réponse de l’é­cri­vain fut immé­diate : il deman­da ce qu’il pou­vait faire et, dans la semaine, effec­tuait déjà le tour des uni­ver­si­tés amé­ri­caines et des grandes villes afin de lever des fonds. Il repro­cha à la gauche, et sur­tout au SDS [Étudiants pour une socié­té démo­cra­tique — la prin­ci­pale orga­ni­sa­tion étu­diante de gauche, ndlr], de ne pas se mon­trer plus vigou­reux dans leur sou­tien aux Panthers. Cette tour­née de trois mois fut remar­quable — notam­ment car Genet séjour­nait illé­ga­le­ment aux États-Unis (on lui avait refu­sé son visa d’en­trée puis­qu’il avait été condam­né pour des délits à plu­sieurs reprises et qu’il était l’ho­mo­sexuel le plus mon­dia­le­ment célèbre — sans rien dire de ses liens avec la gauche révo­lu­tion­naire fran­çaise…). Il s’é­tait ren­du au Canada, avait tra­ver­sé dis­crè­te­ment la fron­tière pour faire ses appa­ri­tions lors de sa grande tour­née, sous la sur­veillance per­ma­nente du FBI. Sa renom­mée était telle qu’il ne fut jamais arrê­té. Jean Genet était un orphe­lin aban­don­né par une mère pros­ti­tuée et un père incon­nu, éle­vé dans l’hor­rible sys­tème semi-mili­taire des orphe­li­nats de la France des années 1910. Il gran­dit en voleur, pros­ti­tué tra­ves­ti, cam­brio­leur et vaga­bond, vivant dans les bas-fonds des cités de l’Hexagone et de l’Espagne des années 1930. On peut le dire : il exé­crait la socié­té fran­çaise res­pec­table. 

[Angela Davis, 1969]

La prison

En 1948, il se trou­vait en pri­son, condam­né à per­pé­tui­té. Il écri­vait dans les condi­tions les plus affreuses, sou­vent sur du papier toi­lette, mais finit par être lu par Jean-Paul Sartre, et bien d’autres : sa cause fut enten­due. Il fut acquit­té et relâ­ché au terme d’une cam­pagne menée pour sa libé­ra­tion. Son pre­mier roman fut publié juste après la guerre, sui­vi par d’autres, dans les années 1950 et 60, ain­si que des pièces de théâtre. Genet était l’in­car­na­tion par­faite de l’é­cri­vain exis­ten­tia­liste et n’é­prou­vait aucune honte pour son homo­sexua­li­té : il nar­rait des des­crip­tions sexuelles détaillées et des drames émo­tion­nels à une époque où l’ho­mo­sexua­li­té était illé­gale et, au mieux, consi­dé­rée comme une mala­die (à l’ex­cep­tion des milieux bohèmes). Genet com­men­ça à s’in­té­res­ser vive­ment aux Panthers et les sou­tint aus­si­tôt. Il avait écrit Les Nègres en 1958, une pièce à la dis­tri­bu­tion entiè­re­ment noire, met­tant en scène la ven­geance des oppri­més à l’en­contre de leurs oppres­seurs — la pre­mière new-yor­kaise se dérou­la en 1961 (et fut jouée jus­qu’en 1963, avant de par­tir pour Montréal). Ce fut une pièce cru­ciale pour le déve­lop­pe­ment du théâtre noir aux États-Unis : y figu­rèrent ceux qui devien­dront la crème des acteurs afro-amé­ri­cains, à l’ins­tar de James Earl Jones et Maya Angelou.

« Davis se sou­vien­dra éga­le­ment qu’il ne fit aucun secret de son homo­sexua­li­té ; il pro­vo­qua même déli­bé­ré­ment le débat et se que­rel­la avec les Panthers. »

Ce fut grâce à cette pièce que Genet obtint une cer­taine influence au sein de l’Amérique noire. Angela Davis l’as­su­re­ra : Les Nègres fit de lui « un allié ». Il était éga­le­ment célèbre pour son sou­tien à l’Algérie indé­pen­dan­tiste, contre son propre pays, ain­si que sa dénon­cia­tion des impé­ria­lismes fran­çais et amé­ri­cain. L’unique autre fois où Genet s’é­tait ren­du aux États-Unis fut en août 1968, lors­qu’il par­ti­ci­pa au ras­sem­ble­ment de la gauche et à l’é­meute qui écla­ta lors de la Convention démo­crate de Chicago. Il fut témoin de ces évé­ne­ments, par­la aux côtés d’é­cri­vains tels que William Burroughs et Allen Ginsberg, et ren­con­tra pour la pre­mière fois les Black Panthers. Angela Davis, en tant que tra­duc­trice de Genet lors de la tour­née de 1970, racon­te­ra les pro­blèmes aux­quels les Panthers eurent à faire face en ten­tant de convaincre les Blancs radi­caux, encore hési­tants, de les sou­te­nir. À l’UCLA [Université de Californie à Los Angeles], les affiches men­tion­naient la pré­sence de Genet mais n’in­di­quaient nul­le­ment qu’il s’ex­pri­mait au nom des Panthers. Une foule immense et majo­ri­tai­re­ment blanche vint le voir. Mais lors­qu’il fut clair que l’é­cri­vain ne par­le­rait pas de ses tra­vaux mais uni­que­ment du par­ti afro-amé­ri­cain, plus de la moi­tié du public se leva pour s’en aller. Davis se sou­vien­dra éga­le­ment qu’il ne fit aucun secret de son homo­sexua­li­té ; il pro­vo­qua même déli­bé­ré­ment le débat (une fois, par exemple, en se tra­ves­tis­sant) et se que­rel­la avec les Panthers du fait de leur homo­pho­bie et de l’u­sage qu’ils fai­saient de cer­tains termes, comme « tapette » [« fag­got »]. Davis esti­me­ra que ce furent ces argu­ments qui pous­sèrent plus tard Huey Newton à écrire son article en faveur de la libé­ra­tion gay. Aujourd’hui, le mou­ve­ment LGBT est hau­te­ment res­pec­table et domi­né par la classe moyenne blanche — les Prides annuelles sont aux mains d’en­tre­prises et lis­sées de presque tout conte­nu poli­tique. Ceci n’a pas tou­jours été le cas. Mais les cou­ra­geux efforts de Genet n’ex­pliquent pas, à eux seuls, l’en­ga­ge­ment des Panthers en faveur de la libé­ra­tion homosexuelle.

Le mouvement

Une figure cen­trale de l’é­meute du bar Stonewall Inn, en 1969, se nom­mait Sylvia Rivera. À lire la des­crip­tion que cette der­nière en fit, on sai­sit mieux ce qui put conduire les Panthers à s’i­den­ti­fier : « Nous avons été jetés hors du bar et ils [les poli­ciers] nous ont ras­sem­blés comme du bétail contre les camion­nettes de police. Les flics nous ont pous­sés contre les grilles et les bar­rières. Les gens ont com­men­cé à jeter des pièces de mon­naie sur les flics. Puis ce furent les bou­teilles… Nous ne pou­vions plus sup­por­ter ces emmer­de­ments. À l’a­vant se trou­vaient les homos de la rue, les SDF qui vivaient dans le parc de Sheridan Square devant le bar, puis les drag queens der­rière eux et tout le monde der­rière nous. Les lignes télé­pho­niques du Stonewall Inn furent cou­pées et ils sont res­tés dans le noir. » Il est évident que bien des émeu­tiers étaient lati­nos, comme Rivera, ou noirs, comme son amie et cama­rade Marsha P. Johnson. Au len­de­main de l’é­meute, le Gay Liberation Front (GLF) émer­gea, avec son propre pro­gramme et ses appels à la révo­lu­tion. Sylvia Rivera et Marsha P. Johnson aidèrent éga­le­ment à la créa­tion du STAR (Street Transvestites Action Revolutionaries), en occu­pant un bâti­ment vide afin d’en faire une base pour les jeunes tra­ves­tis sans domi­cile fixe.

[Huey P. Newton | David Fenton]

À la Convention révo­lu­tion­naire du Peuple, à Philadelphie, en 1971, Rivera ren­con­tra Huey Newton. Elle racon­te­ra plus tard qu’il recon­nut le GLF et le STAR comme des groupes révo­lu­tion­naires. Alors que les Black Panthers s’engageaient de plus en plus dans le sou­tien à la libé­ra­tion homo­sexuelle, nombre d’autres groupes, d’ins­pi­ra­tion sta­li­nienne ou maoïste, voyaient encore le mou­ve­ment gay comme « déca­dent ». La gauche libé­rale tour­nait elle aus­si en déri­sion le GLF. The Village Voice, alors jour­nal de la gauche radi­cale, n’hé­si­ta pas à plai­san­ter au sujet des émeutes du Stonewall Inn, notant qu’elles écla­tèrent pro­ba­ble­ment parce que les drag queens étaient tristes d’ap­prendre la mort de Judy Garland… Les Panthers et les pre­miers mou­ve­ments gays appar­te­naient en réa­li­té à la même classe : ils étaient aus­si, tous deux, des mou­ve­ments de rue — et sou­vent des mêmes rues et des mêmes bars. Avant que Malcolm X ne devînt Malcolm X, il avait été Malcolm Little, l’ar­na­queur et le dea­ler qui fré­quen­tait des bars de Boston simi­laires au Stonewall Inn — le futur lea­der se mélan­geait aux drag queens comme aux dea­lers de drogue (il eut même, semble-t-il, des amants gays et un riche petit ami blanc).

« Le mou­ve­ment révo­lu­tion­naire noir des années 1960 et le mou­ve­ment gay avaient un gros point com­mun : la classe. »

Le mou­ve­ment révo­lu­tion­naire noir des années 1960 et le mou­ve­ment gay avaient un gros point com­mun : la classe, non pas la classe pro­lé­ta­rienne indus­trielle orga­ni­sée, mais le sous-pro­lé­ta­riat urbain désor­ga­ni­sé. Sylvia Rivera était ain­si active au quar­tier gay Greenwich Village comme à Spanish Harlem, tout en étant membre du STAR, du GLF et du mou­ve­ment natio­na­liste por­to­ri­cain the Young Lords. En appa­rence, il s’a­git de mou­ve­ments d’op­pri­més très dif­fé­rents (s’i­den­ti­fiant au groupe oppri­mé en tant que groupe oppri­mé), mais orga­ni­sés dans les mêmes rues et les mêmes quar­tiers. De la même manière, Marsha P. Johnson mili­tait au sein du GLF et du STAR aus­si bien qu’à Harlem. Par-delà les dif­fé­rences d’op­pres­sion, une même simi­la­ri­té de classe.

Sans domicile fixe 

Ces mou­ve­ments furent bâtis depuis la rue et dans la rue, « hors du pla­card et dans la rue », comme cla­mait le slo­gan. Les sans domi­cile fixe, les vaga­bonds et les jeunes qui fuyaient un contexte fami­lial étouf­fant furent rejoints par un grand nombre d’ob­jec­teurs de conscience. Les États-Unis pra­ti­quaient encore la conscrip­tion ; des cen­taines de mil­liers de pauvres, qui ne pou­vaient l’é­vi­ter, durent fuir — prendre le maquis, en un sens. Existait là une armée poten­tielle de jeunes hommes et femmes insur­gés, dans les grandes villes, en déca­lage par rap­port à la socié­té domi­nante. La poli­tique des mou­ve­ments gays et noirs a depuis long­temps délais­sé cette base ori­gi­nelle, au sein de cette classe révo­lu­tion­naire mais instable. Le capi­ta­lisme rose et la classe moyenne noire dominent leurs ter­rains res­pec­tifs depuis des décen­nies. Récemment, pour­tant, leurs racines révo­lu­tion­naires ont été quelque peu retrou­vées, des troubles qui entou­rèrent les meurtres de jeunes Noirs, par la police amé­ri­caine, aux débats concer­nant la Gay Pride lon­do­nienne de cette année…

[Gay Liberation Front, New York, 1969]


[Jean Genet — extrait]

« Tous étaient au cou­rant de ma vie, et je peux affir­mer que jamais je ne me suis heur­té au moindre soup­çon d’un reproche moral. Au contraire, ma bio­gra­phie me rap­pro­chait d’eux dans la mesure où j’étais moi aus­si un paria mar­gi­na­li­sé par la socié­té. Un homme de la valeur de Jackson écri­vit de sa pri­son qu’il regret­tait de n’avoir pas men­ti, volé ou escro­qué à cause de l’obéissance impli­cite aux canons de la morale occi­den­tale qu’il repré­sen­tait. David Milliard avait dans sa ser­viette un exem­plaire du livre de Sartre et sou­vent il en dis­cu­tait avec moi, pour rire. À mon retour en France, il m’a même deman­dé un article sur l’homosexualité et la révo­lu­tion pour le jour­nal des Panthers. Et cela n’était pas seule­ment dû à mon influence. Avant de me ren­con­trer, Huey Newton avait pré­co­ni­sé l’alliance des Panthers avec les dif­fé­rents groupes oppri­més par la socié­té amé­ri­caine, entre autres les homo­sexuels du Gay Liberation Front. Les Panthers se sont débar­ras­sés de ce puri­ta­nisme casse-pieds, d’essence chré­tienne, que les pays socia­listes avaient copié sur la bourgeoisie. »

[entre­tien entre Genet et Juan Goytisolo, 1971]


[Huey P. Newton — extrait]

« Quelles que soient vos opi­nions ou insé­cu­ri­tés per­son­nelles quant à l’homosexualité et les dif­fé­rents mou­ve­ments de libé­ra­tion des homo­sexuels et des femmes (et je parle des homo­sexuels et des femmes en tant que groupe oppri­mé), nous devrions essayer de nous unir à eux de manière révo­lu­tion­naire. […] N’oublions pas que nous n’a­vons pas éta­bli de sys­tème de valeurs révo­lu­tion­naire ; nous sommes seule­ment en train de le mettre en place. Je n’ai pas sou­ve­nir que nous ayons défi­ni des valeurs qui disent qu’un révo­lu­tion­naire doive tenir des pro­pos insul­tants envers les homo­sexuels, ou qu’un révo­lu­tion­naire doive s’as­su­rer que les femmes ne s’ex­priment pas à pro­pos de leur oppres­sion par­ti­cu­lière. De fait, il s’a­git de l’op­po­sé : nous disons que nous recon­nais­sons le droit des femmes à être libres. Nous n’a­vons presque rien dit à pro­pos des homo­sexuels, mais nous devons nous relier au mou­ve­ment homo­sexuel car il est bien réel. Je sais, de par mes lec­tures, mon expé­rience et mes obser­va­tions que nul dans la socié­té n’ac­corde de liber­té ou d’au­to­no­mie aux homo­sexuels. Ils sont peut-être la popu­la­tion la plus oppri­mée de la socié­té. […] Nous devrions dis­cu­ter volon­tai­re­ment des insé­cu­ri­tés que beau­coup de gens ont envers l’homosexualité. Quand je parle d’insécurités, je parle de la peur qu’ils soient une menace pour notre viri­li­té. Je com­prends cette peur. À cause du long pro­cé­dé de condi­tion­ne­ment qui ins­tille l’insécurité dans le mâle amé­ri­cain, l’homosexualité peut pro­duire cer­tains rejets en nous. J’ai moi-même des rejets vis-à-vis de l’homosexualité mas­cu­line. D’un autre côté, je n’en ai aucun envers l’homosexualité fémi­nine. Cela est déjà un fait en lui-même. Je pense que c’est sans doute car l’homosexualité mas­cu­line est une menace pour moi, alors que l’homosexualité fémi­nine ne l’est pas. Nous devrions être pru­dents lorsque nous employons des termes qui pour­raient bles­ser nos amis. Les mots pédale et salope devraient être éli­mi­nés de notre voca­bu­laire, et nous devrions plus par­ti­cu­liè­re­ment ne pas uti­li­ser de noms attri­bués aux homo­sexuels pour dési­gner les enne­mis du peuple, comme Nixon ou Mitchell. Les homo­sexuels ne sont pas les enne­mis du peuple. »

[dis­cours de Huey Newton, fon­da­teur des Black Panthers, 15 août 1970]


Traduit de l’an­glais par Farid Belkhatir, pour Ballast, avec l’ai­mable auto­ri­sa­tion de Noel Halifax | « When gays and Panthers were uni­ted », Socialist Review, juin 2015


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