Ziad Kalthoum : « La caméra est une arme redoutable »


Entretien inédit pour le site de Ballast

Ziad Kalthoum — né à Homs en 1981 — réa­lise son pre­mier docu­men­taire, Oh My Heart, en 2009 : il y suit un groupe de femmes kurdes ayant choi­si de vivre dans une socié­té sans hommes. Trois ans plus tard, tan­dis que la Syrie se couvre de fusils, il tra­vaille sur son pre­mier long métrage, Le Sergent immor­tel, qui témoigne de la schi­zo­phré­nie de sa condi­tion — entre son ser­vice mili­taire au sein de l’ar­mée et son poste d’as­sis­tant réa­li­sa­teur sur le tour­nage du film Une échelle pour Damas1. Le pro­jet ache­vé, Kalthoum annonce sa déser­tion de l’ar­mée. Il se réfu­gie à Beyrouth et com­mence à tra­vailler sur son docu­men­taire Taste of Cement : chaque jour, des ouvriers construisent un immeuble dans le ciel de Beyrouth ; chaque nuit, un couvre-feu leur impose de s’en­fon­cer dans les pro­fon­deurs de ces édi­fices de ciment. Tandis qu’ils bâtissent un immeuble loin de leur pays, la guerre civile détruit leurs mai­sons en Syrie. Un film puis­sant, sor­ti aujourd’­hui, en France, 3 jan­vier 2018.


Dans votre der­nier film, les tra­vailleurs syriens ne se parlent pas. Est-ce un choix esthé­tique ou ne pou­vaient-ils pas s’ex­pri­mer face caméra ?

La pre­mière fois que j’ai posé ma camé­ra face à eux, ils sont venus me dire qu’ils n’avaient pas le droit de par­ler : ni de leur vie en Syrie, ni de ceux qui avaient détruit leurs mai­sons, ni de la guerre — par peur du régime. Ils n’ont pas l’au­to­ri­sa­tion non plus de par­ler de leurs condi­tions de vie et de tra­vail dif­fi­ciles, sinon déplo­rables, dans cet immeuble liba­nais — par peur du pro­prié­taire des lieux. Ils n’ont pas le droit de sor­tir de l’immeuble après 19 heures : ceci montre le peu de liber­té dont ils dis­posent. À par­tir du moment où ils m’ont dit qu’ils avaient inter­dic­tion de s’exprimer, je me suis inter­ro­gé : pour­quoi ques­tion­ner des per­sonnes qui n’ont pas le droit de par­ler et, sur­tout, ont peur de le faire ? C’était un immense défi de faire un film sans per­son­nages prin­ci­paux, sans témoi­gnages réels. Nous pen­sions, Talal Khoury [direc­teur de la pho­to­gra­phie sur le film, ndlr] et moi, qu’il serait plus fort de tour­ner un film silen­cieux sur ce sujet : un mélange entre la réa­li­té de leur situa­tion et notre choix de ne pas les inter­vie­wer. Je n’aime pas les docu­men­taires dans les­quels les per­son­nages sont posi­tion­nés dans un beau cadre, avec de belles lumières, presque for­cés de par­ler durant plus de dix heures avant qu’on ne les coupe au mon­tage pour n’en conser­ver que quelques minutes. Il est plus inté­res­sant d’exprimer la manière qui est la mienne de consi­dé­rer ce sujet, en tant que réa­li­sa­teur, par le prisme de mon expé­rience et de mon point de vue.

Le Sergent immor­tel a été tour­né en Syrie, entre votre ser­vice mili­taire et votre poste d’assistant réa­li­sa­teur — à la fin du film, vous annon­cez votre déci­sion de quit­ter l’armée syrienne.Ce film a‑t-il été pro­je­té en Syrie ?

« Quand la révo­lu­tion a écla­té en Syrie, le régime cou­pait l’ac­cès à Internet et blo­quait toute pos­si­bi­li­té d’obtenir des infor­ma­tions sur la situation. »

Non, il n’y a pas été mon­tré publi­que­ment. J’ai orga­ni­sé une pro­jec­tion pri­vée avec quelques amis, mais pas en public : il s’agit d’un film clai­re­ment orien­té contre le régime. À Damas, où il a été tour­né, nous n’avons eu aucune pro­jec­tion — cette zone est com­plè­te­ment contrô­lée par le pouvoir.

Et Taste of Cement ? 

Il n’a pas été pré­sen­té en Syrie non plus — mais j’aimerais beau­coup. C’est un film qui a trait à mon peuple. Tout réa­li­sa­teur aime­rait avant tout pou­voir mon­trer son tra­vail sur ses terres, à ses conci­toyens, son public. Il est très impor­tant d’avoir le retour des Syriens parce que nous par­ta­geons le même sujet et la même his­toire. Mais je ne suis pas en Syrie, actuel­le­ment ; nous n’avons donc aucune chance de pou­voir le diffuser.

À la fin du Sergent immor­tel, vous dites vou­loir poser les armes de la guerre pour prendre l’arme que repré­sente pour vous la camé­ra. Que peut le ciné­ma « armé » contre le régime de Bachar el-Assad ?

Le tour­nage ache­vé, j’ai remar­qué que tout le monde était inté­res­sé par le com­bat : prendre les armes et par­tir se battre était une idée qui émer­geait dans tous les esprits. Mais, pour moi, la seule arme qu’il faut sai­sir, c’est la camé­ra. Je suis com­plè­te­ment oppo­sé aux armes de guerre — et à la guerre en géné­ral… Ma camé­ra est mon arme, c’est ce que je veux mon­trer au peuple syrien. J’essaie de cap­tu­rer ces moments pour les mon­trer à ceux, nom­breux, qui sont loin de la Syrie. Une arme contre le régime, contre la socié­té actuelle, contre le crime, contre tous ceux qui essaient de détruire le pays. Une arme contre la cen­sure, aus­si. Quand la révo­lu­tion a écla­té en Syrie, le régime cou­pait l’ac­cès à Internet et blo­quait toute pos­si­bi­li­té d’obtenir des infor­ma­tions sur la situa­tion. Beaucoup de pho­to­graphes et de réa­li­sa­teurs cap­tu­raient ce qui se pas­sait sur place : des infor­ma­tions, des preuves des des­truc­tions et des crimes com­mis par le régime. Oui, la camé­ra est bien une arme redoutable.

Avec Taste of Cement, vous réa­li­sez un véri­table film de ciné­ma. Pourquoi avoir choi­si un biais aus­si esthé­tique pour un sujet si complexe ? 

Quand on parle d’images esthé­tiques ou de « genre esthé­tique », on se situe dans le champ artis­tique. J’essaie de trans­fé­rer la réa­li­té vers l’expérience artis­tique : le tra­vail sur le son, sur l’image, etc. Les réa­li­sa­teurs tentent chaque jour de construire un nou­veau lan­gage pour s’exprimer. Taste of Cement me per­met, pour la pre­mière fois, de res­sen­tir une sorte de liber­té : j’ai enfin pu expri­mer ce que je suis à tra­vers lui. En tant que réa­li­sa­teur, je me suis lan­cé le défi d’allier la beau­té et la lai­deur, au même moment. Le docu­men­taire ne consiste pas sim­ple­ment à faire un copier-col­ler de la réa­li­té. C’est très facile d’enregistrer ce qui se passe dans sa rue, tous les matins. Se limi­ter à ça, c’est se conten­ter de res­ter sur un seul niveau. Alors que, lors­qu’on expé­ri­mente, lors­qu’on ima­gine, lors­qu’on inter­prète, lors­qu’on ajoute des mots sur des images, on passe à un autre niveau, celui du ciné­ma. C’était très impor­tant de me mon­trer en tant que réa­li­sa­teur, dans mon film. Ces der­niers temps, j’ai vu beau­coup de films en voya­geant de fes­ti­vals en fes­ti­vals ; à chaque fois, je me suis ques­tion­né : suis-je plus atti­ré par le sujet du film que par la manière dont le réa­li­sa­teur traite le sujet ? qui est der­rière ce sujet ? quel réa­li­sa­teur ? pour­quoi le réa­li­sa­teur a‑t-il choi­si cette thé­ma­tique ? Tout le monde sait de quoi parle un film : le sujet est autour de nous, dans notre vie, dans le monde. Mais c’est la manière dont le réa­li­sa­teur traite le sujet qui est nou­velle et incon­nue. Celui-ci a choi­si de nous mon­trer une cer­taine par­tie de ce qu’il voit, sous un cer­tain angle, avec sa manière de consi­dé­rer le contexte. Quand nous par­lons de ciné­ma, il ne s’a­git pas sim­ple­ment de voir quelque chose et de s’informer sur un sujet. C’est bien dif­fé­rent de la télé­vi­sion et du reportage.

Quelles dif­fé­rences faites-vous entre le tra­vail de docu­men­ta­riste et celui de jour­na­liste, à pro­pos de la guerre en Syrie ?

« Le docu­men­taire ne consiste pas sim­ple­ment à faire un copier-col­ler de la réalité. »

Après le début de la guerre, on avait des mil­lions d’images tour­nées par des jour­na­listes, des pho­tos, des articles. Tout le monde vou­lait par­ler de la Syrie, mon­trer des images de la guerre… Le tra­vail des jour­na­listes consiste à enre­gis­trer un évé­ne­ment sans ajout artis­tique, sans effets ni filtres. Faire un film, c’est tra­vailler sur tous les élé­ments : le son, l’image, l’histoire, l’accentuation sur l’un ou l’autre per­son­nage, etc. Je pense que les réa­li­sa­teurs syriens éprouvent une véri­table dif­fi­cul­té à faire la part des choses entre le repor­tage et le ciné­ma. S’ils filment la guerre en Syrie, ils vou­dront voir des gens mou­rir dans leur cadre, un immeuble s’ef­fon­drer dans leur champ — mais ces types de sujets et de plans que l’on peut regar­der sur YouTube, ou plus géné­ra­le­ment sur les réseaux sociaux ou à la télé­vi­sion, on les voit tous les jours : ils n’apportent rien de plus que ce que l’on connaît déjà. Le ciné­ma prend ces élé­ments et les place sur un tout autre niveau que celui du repor­tage. Grâce à lui, nous pou­vons déga­ger l’aspect psy­cho­lo­gique d’une situa­tion, le res­sen­ti des hommes. Dans le repor­tage, le jour­na­liste et le sujet sont seule­ment l’un en face de l’autre : rien n’est appro­fon­di, rien ne touche véri­ta­ble­ment à la psyché.

Le ciné­ma voya­ge­rait donc au cœur de l’humanité plus qu’un autre médium ?

Le ciné­ma explore l’âme des per­son­nages. Dans Taste of Cement, on pénètre dans l’esprit de ces tra­vailleurs : com­ment vivent-ils la situa­tion ? com­ment res­sentent-ils tout cela ? com­ment voient-ils leur futur ? C’est tel­le­ment facile de les invi­ter à se pla­cer face à la camé­ra, de les ques­tion­ner sur leur condi­tion, de les lais­ser par­ler des heures et des heures. Au final, nous sommes juste face à quelqu’un qui parle. Dans le ciné­ma, c’est dif­fé­rent. Le per­son­nage ne dit peut-être aucun mot, mais on peut sen­tir ce qui se passe dans son esprit. On tâche constam­ment de trou­ver notre lan­gage en tant que réa­li­sa­teur. De tou­cher le cœur des personnages.

Quel est l’im­pact du régime syrien sur le ciné­ma d’aujourd’hui ?

Nous avons deux caté­go­ries de réa­li­sa­teurs syriens : ceux qui sou­tiennent le régime et réa­lisent des films en sa faveur — des films de pro­pa­gande pour affir­mer que ce n’est pas le régime qui détruit notre pays — et ceux qui s’op­posent au régime mais réa­lisent éga­le­ment des films de pro­pa­gande, à la gloire de la révo­lu­tion. Je ne fais par­tie d’au­cunes de ces caté­go­ries. Je suis contre tout film de pro­pa­gande. Pour réa­li­ser des films sur ce qui se passe vrai­ment, nous devons être com­plè­te­ment en dehors de tout cercle. Qu’est-ce que cela signi­fie, « être en dehors » ? Cela veut dire ne pas prendre par­ti. Si on veut par­ler d’un sujet, on doit mon­trer ce que l’on défend et ce que l’on cri­tique. Bien des réa­li­sa­teurs syriens essaient de faire des choses inédites, des films nou­veaux à pro­pos de la guerre — que ce soit en Syrie ou en dehors. C’est très com­pli­qué, car nous avons beau­coup de dif­fi­cul­té à finir notre tra­vail, là-bas. Je songe notam­ment aux réa­li­sa­teurs qui n’ont pas beau­coup de liber­té car ils sont sou­mis au régime ou aux rebelles — en effet, si on ne fait pas de film de pro­pa­gande pour l’un ou pour l’autre, cela signi­fie for­cé­ment que l’on est contre l’un ou l’autre. Il m’ar­rive sou­vent de par­ler avec des réa­li­sa­teurs syriens, à l’ins­tar d’Ossama Mohammed, dont le film a été réa­li­sé en dehors de la Syrie (son pre­mier film, tour­né il y a envi­ron 13 ans, un court métrage appe­lé Step by Step, trai­tait des condi­tions de vie des Syriens). Dès le départ, il se posi­tion­nait contre le régime. Il était très clair sur la façon dont il affir­mait son mili­tan­tisme et sa haine du pou­voir. Quand la révo­lu­tion a com­men­cé, Mohammed n’y était pas. Il ne pou­vait y retour­ner de peur de se faire arrê­ter. Il a ten­té de se cher­cher en dehors de son pays. Toute sa vie, il a atten­du la révo­lu­tion, et quand la révo­lu­tion a écla­té, il se sen­tait cou­pable de ne pas y être. Alors il a essayé de faire un film de l’extérieur : il a réuni beau­coup d’éléments venant de YouTube et a construit cette his­toire d’un point de vue très expé­ri­men­tal. C’est un excellent film. Ce genre de réa­li­sa­teur m’inspire beau­coup — sur com­ment je dois créer, sur la manière dont je dois réa­li­ser un film sur la Syrie et en étant Syrien. Je me cherche dans une rela­tion entre moi et mon huma­ni­té ; j’essaie d’être hon­nête avec le sujet et avec moi-même. Je suis un témoin. Je suis en dehors de tout ; je regarde cette guerre de l’extérieur et tente de me trou­ver intérieurement.

Vous dites sou­vent que le ciné­ma ne peut pas chan­ger le monde et que c’est aux spec­ta­teurs de se ser­vir du film afin de chan­ger les choses…

« Je ne suis pas sûr que l’art puisse chan­ger quoi que ce soit, aujourd’hui. Les gens regardent un film et oublient ensuite la situa­tion une fois ren­trés chez eux. »

C’est un sujet très com­pli­qué. Après sept ans de guerre, après sept ans à regar­der en silence les images de la guerre, rien ne change : le régime bom­barde et tue. Je ne suis pas sûr que l’art puisse chan­ger quoi que ce soit, aujourd’hui. Les gens regardent un film et oublient ensuite la situa­tion une fois ren­trés chez eux. Certains visitent des musées car c’est diver­tis­sant, mais c’est tout. Pour chan­ger les choses, il faut construire un pont entre le réa­li­sa­teur et le public, pous­ser le public à pen­ser à ce qui se passe autour de lui, éveiller les consciences. Bien sûr, les choses arrivent sou­vent très loin de là où vit le spec­ta­teur… Nous échan­geons fré­quem­ment avec le public sur une ques­tion qui revient, sans cesse, au cours des débats : « Comment peut-on chan­ger les choses ? »

Quelle a été l’at­ti­tude du gou­ver­ne­ment liba­nais par rap­port à votre démarche ? 

Au Liban — et au Moyen-Orient en géné­ral —, il est dif­fi­cile d’obtenir des auto­ri­sa­tions de tour­nage. Il faut deman­der la per­mis­sion du gou­ver­ne­ment, de l’armée, de tel groupe, telle milice, tel par­ti, etc. Obtenir l’autorisation du pro­prié­taire du bâti­ment s’est avé­ré très dif­fi­cile : ce genre de per­sonne dépense beau­coup d’argent pour construire des gratte-ciels impres­sion­nants. Ils exploitent ces tra­vailleurs comme esclaves et ne veulent pas de la pré­sence des camé­ras sur les sites de construc­tion. Nous avons atten­du une année avant de décro­cher la per­mis­sion. Et, pour ce faire, nous avons dit au pro­prié­taire que nous vou­lions faire un docu­men­taire sur la recons­truc­tion moderne du Liban après la guerre civile — nous n’avons pas dit que nous vou­lions fil­mer les tra­vailleurs syriens. Notre film porte sur la puni­tion infli­gée aux réfu­giés syriens par les Libanais, comme revanche sur les actes du régime syrien au Liban. Dans plu­sieurs rues et quar­tiers, les habi­tants affichent des ban­de­roles disant « Les tra­vailleurs syriens n’ont pas le droit de sor­tir après 19 heures ». Moi, je me demande : qui est der­rière ces affi­chages ? quelles com­mu­nau­tés ? com­ment sera le futur en Syrie si nous avons besoin de mains pour recons­truire aus­si ? allons-nous, nous aus­si, uti­li­ser ces ban­de­roles inter­di­sant aux ouvriers de sor­tir après 19 heures ?

Avez-vous un peu de ce « ciment » en vous ? 

Taste of Cement est éga­le­ment mon his­toire, oui : je suis ori­gi­naire de Syrie, et j’ai vu l’ar­mée tuer des gens et détruire des mai­sons, j’ai vu, pen­dant sept ans, des per­sonnes ense­ve­lies sous le ciment après des bom­bar­de­ments qui avaient com­plè­te­ment détruit leurs mai­sons. C’était un moment très dif­fi­cile. Lorsque j’ai ren­con­tré les tra­vailleurs syriens au Liban, ils m’ont don­né le pou­voir et le cou­rage de croire en un futur meilleur pour la Syrie. Ces per­sonnes ont déci­dé de ne pas faire la guerre ; elles veulent appor­ter quelque chose. Elles ont fui la Syrie et se sont réfu­giées au Liban afin de sur­vivre. Elles se sont retrou­vées esclaves dans une autre com­mu­nau­té, une autre socié­té, mais elles conti­nuent de construire. L’acte de construire est cou­ra­geux ; l’acte de tuer devient banal. Cela m’a don­né le cou­rage de me battre pour ces per­sonnes et de par­ler de leur condition.


Les pho­to­gra­phies sont toutes extraites du film Taste of Cement, de Ziad Kalthoum
Portrait de Ziad Kalthoum en vignette : Stéphane Burlot


REBONDS

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  1. De Mohammad Malas.
Ballast

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