Un jour nous vaincrons — par Zehra Doğan


Le pro­jet anti­ca­pi­ta­liste por­té par le mou­ve­ment révo­lu­tion­naire kurde reste mécon­nu — quand il n’est pas igno­ré, y com­pris de la plu­part des for­ma­tions fémi­nistes et anti­ra­cistes euro­péennes1. Il pré­sente pour­tant la sin­gu­la­ri­té de pla­cer l’é­man­ci­pa­tion des femmes au cœur de sa théo­rie : « Le prin­cipe fon­da­men­tal du socia­lisme est de tuer le mâle domi­nant », c’est là son mot d’ordre le plus fameux. Zehra Doğan, 30 ans, est l’un de ses mul­tiples visages. Née en Turquie, cette jeune artiste-peintre a été incar­cé­rée en 2017. 600 jours de pri­son pour avoir réa­li­sé un des­sin évo­quant la répres­sion mili­taire du régime d’Erdoğan et dif­fu­sé le témoi­gnage d’un enfant sur sa page Facebook. Sa cor­res­pon­dance avec la cofon­da­trice du maga­zine liber­taire Kedistan a récem­ment paru aux Éditions des femmes : Nous aurons aus­si de beaux jours. Nous en publions quelques extraits de notre choix.


Ce monde mas­cu­lin pue des ais­selles. Il voci­fère de sa bouche putride. Il vomit sur nous ses guerres, son exploi­ta­tion et la vie toxique qu’il nous impose en l’appelant « liber­té ». Et chaque fois, c’est par les femmes qu’il com­mence. Parce que la guerre qu’il mène contre nous n’est pas une guerre des sexes mais une guerre idéo­lo­gique. Le monde que nous, les femmes, nous pro­po­sons, est un monde anti­no­mique au leur. Le nôtre est avant tout poli­tique, moral et éco­lo­gique. Tu sais, cela ne fait pas si long­temps que nous l’avons per­du ; seule­ment cinq mille ans2. Au regard de l’âge de la Terre esti­mé à 13,5 mil­liards d’années, l’histoire de notre défaite paraît minime. J’ai l’intime convic­tion que le monde auquel nous aspi­rons ver­ra le jour. Sinon, ces enfants conti­nue­ront encore et encore à racon­ter ces hor­reurs, et les adultes à les écou­ter comme d’habitude dans une indif­fé­rence lasse. Nous aus­si, je ne cesse de le dire, avons notre part de res­pon­sa­bi­li­té dans ces hor­reurs. Si nous contri­buons d’une manière ou d’une autre à faire tour­ner cette roue, nous en sommes complices.

« La guerre qu’il mène contre nous n’est pas une guerre des sexes mais une guerre idéologique. »

La « civi­li­sa­tion » qu’ils veulent nous faire ava­ler n’est qu’un trou nau­séa­bond. John Stuart Mill dit : « La pre­mière leçon de la civi­li­sa­tion est celle de l’obéissance. » Nous obéis­sons à tout. Ils décident de quelle façon nous devons vivre, ce que nous devons man­ger, ce qui doit nous faire pleu­rer ou nous rendre heu­reux. Ce sont eux qui défi­nissent l’unité de mesure du bon­heur, même le degré de ce que l’on doit res­sen­tir lorsque l’on reçoit ou que l’on offre un cadeau en fonc­tion de sa valeur, de son poids, de son prix. Je n’arrive plus à com­prendre ceux et celles qui ne sont pas conscient·e·s de cela et à leur par­don­ner. Ceux et celles qui s’entêtent dans leur aveu­gle­ment, peuvent-ils·elles être innocent·e·s ? Tout ce monde-là est cou­pable. Si tu veux le meilleur, tu dois lut­ter. Pourquoi serait-ce un crime de résis­ter contre ceux qui oppriment, exploitent et dominent ? En réa­li­té, le sys­tème judi­ciaire qui qua­li­fie un tel acte de « crime » est le contraire de la Justice. Cela saute aux yeux. Je suis cou­pable parce que j’ai des­si­né, parce que j’ai infor­mé. Nezahat3 est cou­pable parce qu’elle a par­ti­ci­pé à une mani­fes­ta­tion. Bahar est cou­pable car elle a refu­sé d’obtempérer. Sevgi est cou­pable d’avoir ten­té de trans­for­mer l’ordre éta­bli pour ins­tau­rer un sys­tème plus éga­li­taire. Peut-on dire que toutes ces actions sont des crimes ? Ce ne sont que des ten­ta­tives de l’être humain pour résis­ter face à l’oppression et agir afin de se reconstruire.

[7 décembre 2018]

Ma voi­sine de dor­toir, Astêra, tient son livre, bras levé, sur le haut de son lit super­po­sé éclai­ré par la lune. C’est la seule manière de pou­voir lire après l’extinction des feux. Sous le halo de la lune. Mon amie a encore quatre ans de pri­son à pur­ger. « Il me reste peu de temps, il faut que j’achève tous les livres que j’ai à lire », dit-elle. Elle les lit à la hâte. La vie d’Astêra est une tout autre his­toire. En com­bat­tant Daesh au Rojava, elle a été griè­ve­ment bles­sée à la jambe et son état est, depuis, incer­tain. La bles­sure s’infecte sans cesse. Les méde­cins disent que si ça conti­nue ain­si, ils devront l’amputer. Nous essayons de prendre soin d’elle. Mais elle ne nous laisse pas faire, elle se fâche : « Nous sommes toutes à éga­li­té. S’ils veulent m’amputer, qu’ils le fassent, ce n’est pas la fin du monde ! » Si tu la voyais, c’est une femme très joyeuse qui rit sans cesse aux éclats. Il y a quelques jours, après avoir eu sa famille au télé­phone, elle nous a racon­té que son père avait été tor­tu­ré. Mais elle en a fait le récit en riant aus­si : « Le couvre-feu a été décla­ré au vil­lage mais mon père ne l’a pas enten­du et a ouvert son café. Les vil­la­geois s’y sont donc ren­dus comme d’habitude. Les mili­taires leur sont tom­bés des­sus et les ont pla­cés en garde à vue. Mon père m’a dit : Ma fille, à force de coups, ils m’ont mis à terre », et elle se marre. Et toi aus­si tu rigoles bien évi­dem­ment en l’écoutant.

[Gazi, Instanbul : une prénommée Zeynep prépare de la confiture de figues, 2016 | Loez]

Dans les années 1990, leur vil­lage a été incen­dié. Sa mère n’a pas réus­si à sor­tir son petit frère de la mai­son en feu et il est mort. Son oncle a été condam­né à la per­pé­tui­té et son cou­sin aus­si mais, pour lui, incom­pres­sible. En bas du lit super­po­sé d’Astêra, il y a Efrîn. En fait, son vrai pré­nom est Berivan, mais comme elle est d’Afrin [can­ton du Rojava, sous occu­pa­tion turque depuis 2018, ndlr], on l’appelle ain­si. Tu ne me croi­ras pas mais elle a des­si­né des rameaux d’olivier par­tout. Sur son sac, son cahier, son livre, par­tout. Elle me fait des­si­ner aus­si, sans cesse, des rameaux d’olivier. Lors du bom­bar­de­ment d’Afrin, plu­sieurs per­sonnes de sa famille ont été tuées. Il ne lui reste plus que quelques proches en vie. « Je ne sais pas où je pour­rais bien aller quand je serai libé­rée », se demande-t-elle. En prin­cipe, celles et ceux qui ne sont pas des ressortissant·e·s de Turquie sont accompagné·e·s par les mili­taires jusqu’à la fron­tière et on les ren­voie dans leur pays d’origine. « Je ne sais pas ce que je vais deve­nir. J’espère tom­ber sur une région sûre », dit-elle, tout en riant. Elle rigo­le­rait pen­dant des heures, elle aus­si. Que des femmes dont les éclats de rire rendent cette vie en gris cha­toyante. Nous avons une amie qui s’appelle Halise. Avant notre arri­vée à la pri­son, elle avait eu l’idée de déco­rer à la main les murs en uti­li­sant de la pein­ture à l’eau qu’elle avait trou­vée au quar­tier. Elle et ses amies ont aus­si des­si­né des papillons, des ani­maux. Une enquête dis­ci­pli­naire a été ouverte contre Halise qui en a endos­sé la res­pon­sa­bi­li­té, mais peu importe, le lieu est main­te­nant de toutes les couleurs.

« Nous devons arrê­ter d’essayer d’avancer en mar­chant sur les pavés pla­cés par les hommes, et trou­ver notre propre chemin. »

Ici, chaque femme vient d’un lieu dif­fé­rent, et pos­sède un carac­tère et une nature différent·e·s. Mais nous avons une convic­tion com­mune et c’est elle qui nous tient unies. Nous par­ta­geons les mêmes valeurs de lutte. Cette soro­ri­té n’a rien à voir avec un trou­peau de mou­tons. C’est tout autre chose. C’est la mise en com­mun de ce qui est authen­tique en cha­cune de nous. Ici, cha­cune pour­suit son che­min vers l’objectif qu’elle s’est don­né avec une maî­trise qua­si artis­tique. C’est ce qui nous per­met de com­men­cer chaque matin une nou­velle jour­née, moti­vées, avec l’ambition che­villée au corps de nous recréer. Chaque jour, nous sommes curieuses de ce que nous allons apprendre les unes des autres. Nous pas­sons des années ensemble, au même endroit, genou contre genou et nous par­ve­nons, mal­gré cette pro­mis­cui­té, à être atten­tives à chaque parole, à nous écou­ter. Ici, il y a une force. C’est celle des femmes conscientes de l’énergie et de la déter­mi­na­tion qu’elles portent en elles. Une force com­pa­rable à celle évo­quée par Nieztsche. Celle-ci n’est ni bel­li­queuse ni défen­sive. C’est l’essence de la vie, intime, propre à cha­cun, cha­cune. Je trouve chez ce phi­lo­sophe aux sour­cils fron­cés les sédi­ments de l’histoire que j’ai per­due. J’y vois la phi­lo­so­phie zoroas­trienne dont le prin­cipe fon­da­men­tal repose sur le fait que cha­cun, cha­cune, doit trou­ver le juste et le vrai par lui·elle-même. Nietzsche nous dit de suivre notre propre che­min, d’essayer de créer nos propres ver­tus et de réa­li­ser notre propre vie. Être nous-mêmes et non pas ce qui nous est dic­té par la morale, la reli­gion ou l’État. Il nous invite à remettre en cause toutes les valeurs admises et nous dit que per­sonne ne sait ce qui est bon et ce qui est mau­vais, que cha­cun, cha­cune, doit en être créateur·trice. En tant que femmes, nous en avons besoin. Nous le vou­lons. Nous devons arrê­ter d’essayer d’avancer en mar­chant sur les pavés pla­cés par les hommes, et trou­ver notre propre chemin.

Dans Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir parle du des­tin de la femme et de la dif­fi­cul­té pour cha­cune de s’en extraire. Ce sont les hommes qui ont inven­té ce des­tin. Les hommes veulent des femmes qui obéissent silen­cieu­se­ment aux dieux qu’ils ont inven­tés. En fait, elle parle du monde mas­cu­lin d’aujourd’hui et de la néces­si­té pour les femmes de mener une vraie lutte. Ici, les pri­son­nières refusent de vouer silen­cieu­se­ment un culte à ces dieux-là, elles se battent pour un monde libre et savent que c’est aus­si en lut­tant pour la pré­ser­va­tion de la terre que la lumière vain­cra l’obscurité. Pour para­phra­ser Simone de Beauvoir, je dirais que le jour où l’être humain tire­ra sa fier­té, non pas de la dif­fé­rence des sexes, mais de la gloire et de la digni­té d’une vie libre obte­nue mal­gré mille dif­fi­cul­tés, et seule­ment ce jour-là, la femme pour­ra consi­dé­rer que son his­toire, ses pro­blèmes, ses doutes et espoirs sont les mêmes que ceux de l’humanité entière.

[8 décembre 2018]

[Combattante du PKK à Qandil, Irak, 2014 | Loez]

Lorsque mes parents sont venus en ville, ma mère n’avait qu’une paire de boucles d’oreille en or. Elle l’a ven­due et ils ont sur­vé­cu avec cet argent. Elle a tou­jours trou­vé une solu­tion à chaque dif­fi­cul­té. Plus tard, mon père, bien qu’il ait tra­vaillé des années durant comme chauf­feur de taxi, conduc­teur de trac­teur et contre­ban­dier, n’arrivait tou­jours pas à joindre les deux bouts ; il est alors allé voir le frère de ma mère qui était à cette époque un notable de Diyarbakır, pour lui deman­der de l’aider à trou­ver du tra­vail. C’est ain­si qu’il a obte­nu un emploi d’ouvrier d’État, ce qui lui a per­mis de remon­ter la pente et d’élargir son cercle. Mes parents ont com­men­cé à bâtir une petite mai­son de deux pièces. Nous avons vécu un temps au vil­lage, un temps en ville, et pour finir, alors que la situa­tion poli­tique com­men­çait à chauf­fer, nous nous sommes défi­ni­ti­ve­ment installé·e·s en ville. Mes oncles, les frères de mon père, nous ont pro­gres­si­ve­ment rejoint·e·s. Il nous est arri­vé, à une époque, de vivre à trente dans ces deux pièces. Mes oncles s’étaient à leur tour mariés. Une des deux pièces ser­vait de chambre pour les nou­veaux marié·e·s et l’autre de lieu de vie, de salle à man­ger et de dor­toir pour toute la mar­maille, parents, grands-parents, et invité·e·s. Un vrai bazar ! Il me semble que ma mère fai­sait pas mal de soupes pour rem­plir tous ces ventres. Mes oncles disaient : « Şehem la radine, elle a encore fait de la soupe ! » Mais per­sonne ne deman­dait com­ment ce plat avait été cui­si­né. Ma mère cou­rait dans tous les sens mais ce n’était jamais suf­fi­sant. Pourtant, elle res­tait debout, droite. Elle était à la fois très belle et elle savait com­ment survivre.

[10 décembre 2018]

« Nous sommes sans cesse déran­gées par des bruits de loquets, de portes en fer, de gar­diens, les annonces. »

Encore la nuit et encore moi.
Je lis un livre sous la lumière de la lune. Je regarde les pho­tos de Sakine Cansız [cofon­da­trice du PKK, ndlr], éclai­rée par la lune. Comme cette femme est belle. Dans mon ima­gi­na­tion, je la des­sine, avec ses che­veux tout roux. Si elle défai­sait sa natte et lan­çait ses che­veux au vent, des étin­celles en jailli­raient. J’espère que tu arrives à me lire. C’est tout ce que je peux faire dans le noir. Il n’y a pas beau­coup de pos­si­bi­li­tés pour lire et écrire dans cette geôle. Nous sommes sans cesse déran­gées par des bruits de loquets, de portes en fer, de gar­diens, les annonces. Du fait aus­si de notre bou­can habi­tuel, les pleurs ou les rires de la petite Dersim. Mais la nuit, quand tout ce petit monde dort, tout est magni­fique. Tu écris les yeux fati­gués ou ensom­meillés mais tu y prends beau­coup de plaisir.

[…] Comme c’est dif­fi­cile de vivre dans ce coin du monde. Il y a quatre ans, le vil­lage de Zergele dans la pro­vince d’Erbil a été bom­bar­dé par des avions de chasse. Il n’est plus res­té qu’une col­line de décombres sur laquelle un enfant se tenait. Il essayait de devi­ner où étaient les chambres de sa mai­son détruite et il riait. Il était content chaque fois qu’il trou­vait l’emplacement d’une pièce. Il me mon­trait : « Regarde, là, c’était notre salon », puis il pre­nait un cous­sin qui traî­nait par­mi les débris, et il était heu­reux. Il avait les mains toutes rouges, cou­vertes de sang. Il creu­sait dans les décombres. De ses entrailles, il reti­rait son pas­sé. À ce moment-là, une jeune femme avec un tout petit bébé dans les bras a cou­ru vers moi. Elle grim­pait sur la col­line de gra­vats. À chaque enjam­bée, sa robe de toutes les cou­leurs s’accrochait à quelque chose et, à chaque embûche, elle tiraillait sa jupe et conti­nuait à grim­per avec entê­te­ment. Elle est enfin arri­vée près de nous. « Mon enfant, a‑t-elle dit, regarde, il a trois mois. Il ne connaî­tra jamais son père. Tu com­prends ? Il ne connaî­tra jamais son père ! Il ne sau­ra pas non plus pour­quoi il est mort. Parce que ni moi, ni toi, ni per­sonne dans ce vil­lage ne savons pour­quoi nous mou­rons sous des bombes. Nous avons été subi­te­ment bom­bar­dés aux aurores. Notre monde s’est obs­cur­ci d’un coup. Pourquoi ? Nous ne le savons pas. Même la pluie a une rai­son de tom­ber. Une plante ne ver­dit pas sans rai­son, sinon le prin­temps n’aurait pas de rai­son d’être. Le loup mange l’agneau parce qu’il a faim. Nous, alors, pour­quoi sommes-nous bom­bar­dés ? » Elle pleu­rait sans répit. Mais je n’avais aucune réponse à lui offrir.

[11 décembre 2018]


Photographie de ban­nière : Qamishlo, Rojava, 2014, par Loez
Illustration de vignette : Zehra Doğan, par Banksy


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  1. En 2017, la mili­tante fémi­niste et anti­ca­pi­ta­liste kurde Dilar Dirik s’in­ter­ro­geait ain­si sur la rai­son « pour laquelle la large majo­ri­té des mou­ve­ments de femmes dans le monde ne semble pas se sou­cier du fait qu’une armée entière de femmes auto­nomes, mue par une idéo­lo­gie d’é­man­ci­pa­tion, a […] dédié leur vic­toire aux femmes du monde entier, à tra­vers le slo­gan Femme-Vie-Liberté ».
  2. L’autrice fait réfé­rence à l’une des thèses déve­lop­pées par Abdullah Öcalan, laquelle struc­ture la « science de la libé­ra­tion des femmes » du mou­ve­ment révo­lu­tion­naire kurde : « Le patriar­cat n’a pas tou­jours exis­té. […] Au cours de l’époque néo­li­thique, un ordre social com­mu­nal total, appe­lé le socia­lisme pri­mi­tif, fut créé autour de la femme. […] La cueillette, puis l’agriculture, élé­ments pré­do­mi­nants de la culture de la femme-mère, sont des acti­vi­tés paci­fiques qui ne néces­sitent pas la guerre ; la chasse, acti­vi­té prin­ci­pa­le­ment mas­cu­line, repose en revanche sur une culture guer­rière et une auto­ri­té sans par­tage. » Öcalan, Libérer la vie : la révo­lu­tion de la femme, International Initiative Edition, 2013.
  3. L’autrice dresse ici la liste de ses cama­rades de pri­son.

REBONDS

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☰ Lire notre article « Les fémi­nistes haï­tiennes de tous les com­bats », Fania Noël, mars 2019
☰ Lire la ren­contre « Ce qui fait peur, c’est l’alliance », juin 2018
☰ Lire notre tra­duc­tion « Femmes, noires et com­mu­nistes contre Wall Street — par Claudia Jones », décembre 2017
☰ Lire notre abé­cé­daire de Simone de Beauvoir, novembre 2017
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