Texte inédit pour le site de Ballast
Les pires choses ont une fin, et celle de la campagne présidentielle ne se paie pas, ou si peu, le luxe du soulagement : seulement du sursis — il ne tient qu’aux têtes dures de transformer ce répit en offensive. C’est d’ailleurs l’objet du présent texte aux allures de manifeste : revivifier la démocratie, ancrer l’émancipation, réveiller l’imaginaire, fabriquer des socialistes, renouer pratique et pensée, bref, écrit l’auteur, cesser de « pétrir la matière politique qu’à seules dates fixes ». ☰ Par Thomas Moreau
Pléthore sont les spécialistes1 à avoir émis, depuis bien longtemps, l’avis de décès du caractère démocratique de nos sociétés libérales et représentatives — ces représentants qu’Étienne de La Boétie qualifiait déjà de « mange peuple ». Cette démocratie n’est qu’un hochet frénétiquement secoué par la bourgeoisie républicaine afin d’asseoir et de perpétuer sa domination économique, politique, sociale et culturelle sur les démunis. La récente élection lève, une fois de plus, le rideau sur la nature post-démocratique de nos institutions : le vrai vainqueur est l’abstention — 21,8 % des inscrits (auxquels il faut ajouter environ 10 % de non inscrits) au premier tour ; 18,02 au second. Ces contempteurs du vote proviennent pour la plupart des quartiers populaires, de la classe ouvrière et employée. Une démocratie post-démocratique ? Oui, car les droits juridiques élémentaires, déjà malmenés par l’État et ses dépositaires, risquent de pâtir plus encore, nouveau mandat oblige. Le régime Hollande a donné le la — état d’urgence continuellement prolongé et mise en place de nouveaux outils pénaux et administratifs —, qu’il suffira d’étendre pour encadrer de plus belle les populations (la répression dans les quartiers populaires et lors des manifestations contre la loi Travail indiquent le chemin). Signe des temps présents : Macron a annoncé publiquement qu’il allait gouverner par ordonnances. Le caractère inégalitaire du débat ou de l’espace dit « public » est intégré : le CSA a ainsi jugé que l’égalité stricte commençait deux semaines avant le premier tour et que le temps de parole devait, en amont, être jaugé sur le seul principe de l’équité (son communiqué ne cache pas les inégalités de temps de parole, patentes, ni son échec dans sa mission d’arbitre). Il a suffi d’un ouvrier — partout moqué — pour déchirer, le temps d’un live, l’entre-soi des belles personnes. Emmanuel Macron a bénéficié de l’alignement des planètes de l’oligarchie : sa légitimité n’est que peau de lapin, l’honorant même du titre de président le moins bien élu de la Ve République.
Revivifier la démocratie
Il n’est pas question de diminuer le signifiant démocratique ; il s’agit de lui donner une substance, et non une forme, à même d’induire une pratique active et régulière. Le peuple ne saurait se plaindre d’être représenté s’il consent au principe représentatif ou borne son propre rôle à quelque vote épisodique. Sa participation à la vie de la Cité est un préalable au statut plein et entier de citoyen — ce que l’on nomme « protagonisme » en Amérique latine. Pour ce faire, une démocratie revivifiée dépend de trois champs, à labourer avec attention : la structure organisationnelle, le processus démocratique et l’implication du citoyen. Comme toute structure, une organisation fabrique de la hiérarchie et du pouvoir — des moyens simples permettent de les sangler : le mandat impératif, la démocratie directe, la rotation des mandats, l’abolition de la différenciation entre tâches manuelles et intellectuelles, un droit de priorité de parole aux minorités… Une démocratie vivifiée se doit de suivre un processus long, dans lequel la parole est distribuée en égalité comme en équité : les femmes, les racisés et les moins dotés en divers capitaux doivent être prioritaires dans l’attribution de la parole, sans toutefois les y contraindre. La démocratie est le dissensus — le référendum de 2005 fut en cela exemplaire, au regard de la durée et de la qualité des échanges organisés par les citoyens eux-mêmes : il permit d’impliquer en éduquant, par le questionnement collectif. L’organisation a tendance à tuer le non-similaire, le questionneur, le pas de côté, quand ces éléments forment l’ensemble des touches qui brossent le portrait d’un intellectuel collectif se nourrissant des singularités. Mettre un bulletin dans une urne ne consiste pas à voter pour tel ou tel candidat de quelque émission de télé-crochet musical. Ne pétrir la matière politique qu’à seules dates fixes, c’est prendre le risque de trop étreindre, donc de mal embrasser. Un citoyen entier ne se pose pas la question de sa capacité d’agir ou de peser ; il fait. L’économiste et fondateur de Socialisme ou Barbarie, Cornélius Castoriadis, avait déjà repéré les signes d’une barbarie soft à venir : « Il n’y a pas seulement la dilapidation inversible du milieu et des ressources non remplaçables. Il y a aussi la destruction anthropologique des êtres-humains transformés en bêtes productrices et consommatrices, en zappeurs abrutis2. »
Le ventre mou de la classe moyenne
Le prolétariat — entendu comme la classe sociale opposée à la classe capitaliste — ne cesse de se diversifier, sans néanmoins avoir conscience de sa force : son remplacement par le « précariat » le situe dans un rapport de soumission alors qu’il est le producteur de richesse. Son salaire ne correspond, en valeur absolue, qu’à quelques heures par jour sur la totalité du mois : le reste est capté par un patron et les professions d’encadrement qui pantouflent dans des bullshit jobs3. Prestidigitateur sans pareil, le capital cache cet état de fait en s’attaquant à la construction même de nos individualités. Par la marchandisation du monde, des êtres et des choses, le capital est parvenu à effectuer la jonction entre une fabrique égotique du moi et l’intégration d’un ordo-libéralisme faisant de l’individu le seul responsable de sa réussite ou de sa déchéance sociale. Ce prestidigitateur joue sur le désir d’appartenance à la classe moyenne — ce ventre mou vers lequel tout le monde se projetterait sans vraiment en être. Le tour de magie consiste à développer des modes de consommations au rabais, ressemblant de loin à celui des classes supérieures : le Club Med était une forme de tourisme de nantis camouflés sous les hardes de la consommation de masse ; Uber est un service de taxi réalisé par des défavorisés ; Airbnb transforme votre espace le plus intime en hôtel… Ce ne sont plus des services mais un rang social apparent désirable, car voulu par une supposée majorité de personnes : la dernière décennie se plut à multiplier les besoins superflus. Cette promesse, ce sous-texte, se déploie de la publicité à la promesse-sésame cachée du nouveau président à ses vaillants électeurs. La déconnexion entre le travail et la consommation s’avère de plus en plus prégnante : le revenu universel, porté par Hamon, en constitue la traduction électorale.
Le ressentiment social, le bluff ou l’émancipation
Cette marchandisation du monde se retrouve dans la votation, devenue acte de consommation électorale. Lors des élections, les dominants de tout poil ont, par leur bulletin, comme réflexe premier de maximiser leur rente et leurs divers capitaux : la messe est dite. Les masses déshéritées peuvent se tourner vers des partis du ressentiment social, souvent orienté contre des individus, eux aussi vulnérables, et non contre les structures mêmes de l’ordre économique dominant. Les populations fragilisées peuvent faire le choix de l’abstention — ce qu’elles font majoritairement —, par lassitude, par désintérêt ou par rejet d’un système institutionnel et politique qui, d’alternance en alternance, ne change rien, sinon la couleur de ses cravates. Dans les anciennes citadelles ouvrières — les fameuses « banlieues rouges » —, elles maintiennent cependant quelque horizon émancipateur — a minima (France insoumise), ou plus radicalement (NPA, LO). Enfin, elles peuvent céder à la séduction du mythe du self-made-man, fort des slogans bruyants de l’auto-entrepreneuriat (En marche ! en est le parangon). Contrer, ne serait-ce que partiellement, le saccage de nos conquis sociaux — par un Macron, une Le Pen ou un Fillon — tenait, au premier tour, de la toilette minimale. Gardons-nous de fétichiser l’urne : c’est même le moindre moyen de transformation sociale, par les temps qui courent. Bien plus qu’une vaste recomposition partisane et politicienne (toujours trop intégrée au système et sans grands effets matériels chez les gens ordinaires), il importe de recréer, sans délai, un imaginaire capable de révéler notre force collective.
Insuffler un autre imaginaire
La critique n’aura bientôt plus d’intérêt — nous hésitons même à recourir au présent. De siècle en siècle, les textes s’accumulent et les théoriciens théorisent. La lutte contre le capitalisme ne saurait se borner à quelque invocation : elle se fait dans la tête, dans nos modes d’êtres, d’échanger et de consommer. Cela passe par le fait de (se) dégager du temps, en cette ère d’accélération constante du quotidien, puis de (se) donner les moyens d’être enfin citoyen. L’heure de cette idée est venue, chacun le sait, le sent : elle flotte dans l’air. Déjà plus que palpable lors du 15‑M, d’Occupy Wall Street ou de Nuit debout, la question démocratique fut un thème majeur, bien qu’intrinsèquement biaisé, de la dernière campagne. Déjà effectives, au quotidien, chez les anarchistes, les conseillistes et les communistes libertaires, cette pratique émancipatrice de la démocratie assure la réconciliation entre individu (désormais capable dans la Cité) et souci du commun — il aide, en sus, à croiser pratiques et théories. C’est sur la base des mouvements sociaux existants que doit s’opérer cette démocratisation des structures du pouvoir afin de contrer l’ensemble des hiérarchies institutionnelles à l’œuvre à tous les niveaux territoriaux (local, régional, national, extra-national), et ce dans tous les domaines. Cette prise de conscience de la force des collectifs et des communs est un agent de transformation également individuel : il charrie des modes de vie à impacts sociaux — citons, entre cent, ces formes d’auto-limitation volontaire et d’augmentation des liens et des formes de solidarités et de sociabilités (le convivialisme comme éthique de vie). La création de nouveaux imaginaires passe aussi par l’élaboration de cadres permettant au citoyen d’acquérir un pouvoir sur (la domination, l’exploitation, l’exclusion…), un pouvoir de faire (d’action), un pouvoir avec (dans la diversité des composantes) et un pouvoir dedans (dans un groupe qui diminue les effets de pouvoir).
L’idée socialiste en quête de relais
Autres temps, autres lieux, mais la militante libertaire Lucy Parsons avait déjà saisi les manquements du tout-urne : « N’allez pas croire que les riches vous autorisent un jour à leur ôter leur richesse par les urnes. » L’aspect spectaculairement ridicule de la dernière séquence électorale démontre combien cette seule voie tient de l’impasse. Il est temps de remettre en cause le fétichisme, hégémonique, au sein de la gauche, du processus électif, perçu comme horizon légitime. Si Podemos s’affiche en perte de vitesse, c’est en partie qu’il a tourné le dos aux luttes. Le continuum entre engagement partisan et les combats de terrain n’existe plus, ou devient l’exception, alors que c’est leur mise en dialectique qui permit justement d’arracher des victoires sur l’organisation capitaliste de nos sociétés : le Front populaire, le programme du Conseil national… Le règne de la séparation organisée entre les mouvements sociaux et les organisations politiques charrie défaites sur défaites. Sous configuration capitaliste, l’organisation des forces économiques et des êtres s’établit par le haut, après conquête de l’appareil d’État via des formations partidaires. Un bloc idéologique nous fait défaut. Ses relais aussi.
Fabriquer des socialistes
Coup d’œil dans le rétroviseur. Nos aïeux possédaient souvent de multiples casquettes. La CGT des premières heures était en partie anarchiste et ses militants animaient des bourses du travail à valeur d’écoles théoriques, pratiques et idéologiques de conscientisation et d’actions. Le militant PCF de l’immédiat après-guerre était souvent syndicaliste CGT. En revendiquant une neutralité politique au nom de la Charte d’Amiens, la CGT s’extirpe des logiques politiciennes mais elle aurait tort de les laisser aux uniques appareils partisans (notamment pour éviter de voir ses membres embrasser le discours du Front national ou afficher des comportements contraires aux valeurs dudit syndicat). Notre incapacité à nous organiser dans plusieurs sphères, par trop imperméables, justifie notre faiblesse : on peut multiplier les déclarations sur le manque de conscience des classes populaires acquises à l’auto-entrepreneuriat ou sur la classe salariée non-abstentionniste, qui verrait dans le voisin immigré l’ennemi, mais ce n’est que la traduction d’une dilution, voire d’une disparition des rapports de force et d’exploitation dans nos sociétés. George Orwell énonçait dans les années 1930 : « Les socialistes ont assez perdu de temps à prêcher des convertis. Il s’agit pour eux, à présent, de fabriquer des socialistes, et vite. » Impératif pareillement impérieux.
À quand un intellectuel collectif et organique ?
Une contre-culture se forme actuellement dans les sphères intellectuelles — des revues4, des chaînes YouTube5, des entretiens filmés6 ou encore des émissions radio7. Elle ne parvient que fort peu à entrer en résonance avec l’ordinaire ou la colère des classes populaires. Ces « gisements culturels », tels qu’évoqués par Castoriadis, tournent le plus souvent en circuit fermé. Si l’intellectuel traditionnel existe et squatte plateaux et tribunes journalistiques, l’organique — lié au peuple — est parti à la pêche avec les abstentionnistes. Ce ne sont pourtant pas les cadres de luttes qui manquent, qu’ils soient citoyens, associatifs, mutualistes, coopératifs, d’entraides, syndicaux, d’organisations politiques non-partisanes (AMAP, SEL, monnaies locales…). Les adeptes du raffinement analytique peuvent invoquer les totems de la réification, de l’aliénation ou du fétichisme, mais allons à l’essentiel : c’est la sujétion, dans son injonction à l’unanimisme et à l’unicité, qu’il s’agit de détruire dès lors qu’elle pointe le bout de son nez. Les moyens diffèrent. Mais l’étincelle est la conscience d’appartenir à une classe : cette conscience garantit la liaison entre praxis et théorie, être et conscience, autonomie individuelle et sociale — autant d’éléments à réunir pour retrouver notre force agissante collective. L’intendance suivra. La conseilliste Rosa Luxemburg nous dressait la voie en déclarant qu’un prolétariat en lutte se dote spontanément de l’organisation dont il a besoin. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les chauffeurs Uber : ils se constituèrent in fine en syndicat, emboîtant le pas aux livreurs Deliveroo. Ces derniers — auto-entrepreneurs, salariés de fait mais sans les garanties minimales d’un travailleur — s’organisent, se syndiquent, rejoignent les cortèges de tête des dernières manifestations. Une fraction de la CGT (la Filière Traitement des Déchets Nettoiement Eau Égouts Assainissement) arbore à Paris les couleurs rouge et noire. Ce sont ces franges — où l’exploitation est la plus implacable et le travail le plus ingrat — qui redonnent de la combativité au mouvement syndical : ils sont à suivre dans la séquence qui vient. À l’instar des identités, les luttes se croisent, s’entre-croisent, se mélangent, se superposent, bref, nous fertilisent en dépit des dissensions et des points de départ respectifs. Le capitalisme s’est mué en fait social total : la lutte doit rivaliser d’ambition — l’exploitation dans les rapports de production, bien sûr, mais aussi le patriarcat, le racisme, le sexisme, l’homophobie, le validisme ou encore l’exploitation animale.
Une sphère militante qui tend la main
Prenons soin d’éviter la création d’un marquisat de la lutte — recherche perpétuelle du plus pur vécu, concours de qui pisse le plus loin, registre sacrificiel. Le militant, tout à son sincère dévouement à ses idées, oublie parfois que son rôle n’est pas de s’imposer mais d’accompagner la marche populaire, de l’aiguiser, de la ravitailler. Les trompettes de la radicalité rebutent : au mieux sans effets, au pire risibles. Si les militants peuvent anticiper la constitution d’un mouvement réel de mobilisation, jamais ils ne doivent chercher à le diriger : l’humilité est le socle de tout engagement activiste. Il faut savoir créer le désir, susciter des affects de joie ; s’impliquer dans les cadres militants n’est pas toujours chose aisée, notamment pour les moins dotés en capitaux économiques, sociaux, culturels, cognitifs… La création de Nuit debout, autour de la contestation de « la loi Travail et son monde », permit, malgré l’absence remarquée d’une banlieue ne se mobilisant pas pour la défense d’un salariat dont elle est exclue, une certaine diversité des profils sociaux et la rencontre, à défaut d’un rapprochement sur la durée, de traditions et de structures politiques diverses. Une esquisse à enforcir.
S’engager pour grandir et faire grandir ce peuple qui manque
Ces lieux d’engagement permettent de remplir des vies souvent aliénées par le travail ou vidées par l’organisation de celui-ci : donner un sens politique à sa vie, c’est tourner le dos à l’ère du vide, c’est se réapproprier en tant qu’être entier capable de faire. Le vide est plein de renoncements — s’impliquer dans une forme ou une autre d’activité militante, c’est commencer à construire des moments ou des espaces d’émancipation lorsque l’on travaille, lorsque l’on se trouve dans son quartier, lorsque l’on se détend ; c’est redonner de la densité à l’espace, une pesanteur au temps, quand tout, partout, « se liquéfie ». Des formes de projection et de conservation sont à façonner par une pratique en continu. Face aux périls économiques et autoritaires, il s’agit de faire bloc pour en créer un autre, en l’état de conquérir plus d’égalité et de justice sociale. Ce bloc ne peut marcher que sur deux jambes : la lutte sociale et la bataille politique. Face à Emmanuel Macron, il est plus que temps de le constituer. Pourquoi rester dans le chacun chez soi quand il y a tant de châteaux à raser ensemble ? Soyons ce peuple qui manque, dans toutes ses textures, pour nous libérer de toutes les formes d’exploitation d’un être vivant sur un autre. Construisons-le pas à pas comme sujet collectif ; il ne sera jamais que le fruit d’un processus politique d’élaboration, par-delà le seul et trop simpliste « eux » contre « nous ». Devenons nos propres maîtres et faisons faux bond à nos sectarismes — luttes et organisations politiques, théories et pratiques, être et conscience ont tout à gagner à savoir se parler et grandir ensemble.
- Loïc Blondiaux, Yves Sintomer, Francis Dupuis-Déri.↑
- « L’écologie contre les marchands », dans Une Société à la dérive, Seuil, Paris, 2005, p. 237.↑
- Ces « boulots de merde », tels que définis par David Graeber.↑
- Multitudes, Contretemps, Les utopiques, Le Crieur, Regards, Frustration, Lava, Période… ↑
- Usul, Le fil d’actu, Osons causer…↑
- Hors-Série.↑
- Sortir du capitalisme.↑
REBONDS
☰ Lire notre entretien avec Jacques Rancière : « Le peuple est une construction », mai 2017
☰ Lire le texte d’Errico Malatesta « Au diable les élections » (Memento), avril 2017
☰ Lire la tribune « Alliance électorale ou changement de société ? », Un Projet de Décroissance, février 2017
☰ Lire notre article « L’émancipation comme projet politique », Julien Chanet, novembre 2016
☰ Lire notre article « L’abstention ou l’agonie démocratique », Pierre-Louis Poyau, novembre 2016
☰ Lire notre article « Trump — Ne pleurez pas, organisez-vous ! », Richard Greeman, novembre 2016
☰ Lire notre entretien avec Olivier Besancenot : « Le récit national est une imposture », octobre 2016
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☰ Lire notre entretien avec Razmig Keucheyan : « C’est à partir du sens commun qu’on fait de la politique », janvier 2016
☰ Lire notre entretien avec Paul Ariès : « La politique des grandes questions abstraites, c’est celle des dominants », mars 2015
☰ Lire le texte inédit de Daniel Bensaïd « Du pouvoir et de l’État », avril 2015