Libertalia : « Nous sommes las des querelles intestines »


Entretien inédit pour le site de Ballast | rubrique Relier

Le blues et la Commune, la péda­go­gie et la révo­lu­tion russe, les droits civiques et la pri­son, Jack London et Simone Weil : le lien ? Une petite dou­zaine d’an­nées et une grosse cen­taine de livres au comp­teur des édi­tions Libertalia, éga­le­ment libraires à Montreuil. Si leur ancrage liber­taire est reven­di­qué — jusque dans leur nom, bien sûr, en écho à l’u­to­pie pirate dont la légende dit qu’elle fut fon­dée à Madagascar, au XVIIe siècle, afin que « le peuple lui-même [soit] l’ar­ti­san et le juge de ses propres lois » —, leur cata­logue fait la part belle à l’en­semble des cou­rants anti­ca­pi­ta­listes : « Toutes celles et ceux qui se battent pour des len­de­mains moins sombres appar­tiennent à la même famille que nous. » Nous les croi­sons régu­liè­re­ment au détour d’une mani­fes­ta­tion et il n’est pas rare que leurs livres s’empilent sur nos bureaux ou rem­plissent nos poches ; nous avons donc pris le temps de nous arrê­ter, his­toire de dis­cu­ter d’es­poir, de sous et de bouquins.


Vous aviez un jour confié être encore sur­pris d’être édi­teurs, et d’être recon­nus comme tels. Pourquoi cet étonnement ?

Nous avons créé Libertalia il y a une dou­zaine d’années sans avoir la moindre idée de ce que devien­drait ce pro­jet, sans vision claire de la ligne édi­to­riale, sans « bud­get pré­vi­sion­nel » ou autre « plan de finan­ce­ment ». Nous sou­hai­tions sim­ple­ment réédi­ter quelques vieux textes, pro­po­ser un peu d’inédit rock’n’roll et enra­gé, et dif­fu­ser tout ceci prio­ri­tai­re­ment sur nos tables de presse en concerts et en manifs. On avait déjà l’expérience de la vente à la criée, puisqu’on auto­dif­fu­sait notre fan­zine Barricata à quelque 2 000 exem­plaires. En quelques années, on a pro­gres­si­ve­ment appris le métier mais on a conser­vé notre côté forain. Aujourd’hui, Libertalia reste une petite mai­son, mais nous avons acquis une cer­taine légi­ti­mi­té et une hono­rable visi­bi­li­té. Pour autant, nous sommes tou­jours en proie au doute.

Que redou­tez-vous ?

« La défaite du mou­ve­ment social de l’automne 2010 nous a ame­nés à recon­si­dé­rer notre mode opératoire. »

De ne pas réus­sir à sai­sir l’or du temps, de faire fausse route, de « prê­cher » dans le vide. De façon récur­rente, on se pose la ques­tion de la pour­suite de l’aventure Libertalia. Est-ce que ça a vrai­ment un sens ? Est-ce que nous sommes plus utiles ici qu’ailleurs ? Et com­ment pré­serve-t-on notre propre équi­libre au sein du tumulte quo­ti­dien ? Nous sommes las des misé­rables que­relles intes­tines, des mes­qui­ne­ries quo­ti­diennes ; on a par­fois la ten­ta­tion de dis­pa­raître pour vivre autrement.

Vous venez de la CNT et d’une vision stricte, sinon sec­taire, de l’anarchisme. Pourtant, « nous n’avons pas d’ennemis à gauche », nous avez-vous dit un jour. Vous conce­vez de plus en plus Libertalia comme une pas­se­relle : entre quelles rives ?

On aime bien l’image du pont, ou de la pas­se­relle, qui s’oppose à celle des murs que tous les gou­ver­nants s’échinent à bâtir dans les esprits et aux fron­tières des mondes phy­siques et sociaux. Il est clair, en effet, que nous avons chan­gé de façon d’agir. Après des années de mili­tan­tisme effré­né, on a levé le pied. Pour deux rai­sons : la défaite du mou­ve­ment social de l’automne 2010 nous a ame­nés à recon­si­dé­rer notre mode opé­ra­toire — nous avons lâché nos man­dats pour nous concen­trer davan­tage sur la vie de la mai­son d’édition ; peu après, avec Charlotte [Dugrand], nous avons eu deux enfants, et on a tenu compte des conseils des vieux cama­rades : « Ne négli­gez pas le quo­ti­dien, vous le regret­te­riez. » Quelques années et quelques che­veux blancs plus tard, nous sommes tou­jours pré­sents, mais moins dans l’animation, plu­tôt dans l’accompagnement des luttes et des moments d’intensité poli­tique. Par consé­quent, sans rup­ture, nous avons délais­sé une forme de patrio­tisme orga­ni­sa­tion­nel pour ten­ter d’établir des liens entre les mondes qui résistent. Aujourd’hui, nous sommes une mai­son d’expression liber­taire avec une iden­ti­té forte et sans œillères.

Relier toute la « gauche radi­cale » ? Le « camp anti­ca­pi­ta­liste » ? Comment on appelle ça ?

Nous sommes soli­daires de toutes celles et de tous ceux qui font avan­cer les choses dans la voie de l’émancipation, que ce soit d’un point de vue social ou socié­tal. Ça regroupe toute la gauche radi­cale et au-delà. Donc les col­lec­tifs auto­nomes, fémi­nistes, anti­fas­cistes, les syn­di­cats, les orga­ni­sa­tions poli­tiques, mais éga­le­ment les troupes de théâtre, les groupes de musique, les cinéastes, les mai­sons d’édition, les libraires, les ani­ma­trices et ani­ma­teurs de revues…

L'Apostat (2018) | visuel : Bruno Bartkowiak]

Jack London, un auteur qui vous est cher, disait : « Nous autres socia­listes, anar­chistes, vaga­bonds, déva­li­seurs de pou­laillers, hors-la-loi, citoyens indé­si­rables. » Ce serait une bonne ligne édi­to­riale, ça ?

Il écri­vait ceci en 1911 et ajou­tait qu’il sou­hai­tait qu’il y ait davan­tage de déva­li­seurs de pou­laillers et de hors-la-loi. Mais, dans le même temps, il fai­sait bâtir le plus grand des pou­laillers : la Wolf House, sa mai­son gigan­tesque de Glen Ellen, com­pre­nant une entrée de ser­vice pour les domes­tiques et une pis­cine au der­nier étage pour le maître des lieux ! Jack London, le fils de rien, celui qu’on aime tant, était alors deve­nu un opu­lent pro­prié­taire fon­cier pétri de contra­dic­tions. Que lui res­tait-il du souffle roman­tique et ven­geur du Frisco Kid ? Celui qui pillait 20 ans plus tôt les parcs à huîtres, buvait vite et frap­pait fort…

Il y a chez vous une affec­tion pour ce que Raoul Vanei­gem appelle « le par­ti pris de la vie », dans son Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes géné­ra­tions. Ce posi­tion­ne­ment rela­ti­ve­ment peu uni­ver­si­taire, et fina­le­ment assez mar­gi­nal au sein de l’édition « cri­tique », est d’abord affaire de dis­po­si­tions per­son­nelles ou de ligne idéologique ?

« Toutes celles et ceux qui se battent pour des len­de­mains moins sombres appar­tiennent à la même famille que nous. »

Vaneigem est un pen­seur qui nous est cher, et c’est un auteur mai­son, puisque nous avions naguère réédi­té l’Histoire désin­volte du sur­réa­lisme, et que nous venons de publier un inédit, Appel à la vie contre la tyran­nie éta­tique et mar­chande, dans lequel le vieux com­bat­tant n’en finit pas de régler son compte au spec­tacle. Le Traité, on l’a lu à 20 ans, et ça fait par­tie des livres qui ont chan­gé notre exis­tence. Oui, il faut chan­ger la vie en com­men­çant par chan­ger la nôtre et pro­fi­ter du quo­ti­dien sans céder au repli égo­tiste. Toutes celles et ceux qui se battent pour des len­de­mains moins sombres appar­tiennent à la même famille que nous. Cela peut sem­bler un peu naïf ain­si, mais ça répond à des pré­dis­po­si­tions per­son­nelles. Parmi les trois ani­ma­teurs de Libertalia, il n’y a pas d’héritiers et, à l’échelle de deux géné­ra­tions, on vient du peuple d’en bas. Si nul d’entre nous n’a connu la faim, je me sou­viens encore de cer­taines fins de mois de mon enfance : dans le fri­go, il n’y avait que du lait, des pâtes et des œufs. Ça contri­bue à for­ger une conscience, voire une haine de classe. Et tout ceci, très vite, entra en réso­nance avec Camus, Vallès ou Jules Renard. Ce posi­tion­ne­ment édi­to­rial est donc à la fois per­son­nel et idéo­lo­gique. L’idéologie est venue conso­li­der plus tard ce qui était déjà en germe. Par ailleurs, et il ne faut pas le mino­rer, nous venons de familles au fort héri­tage mili­tant, que celui-ci soit chré­tien de gauche, com­mu­niste, anar­chiste, ou à la limite du ban­di­tisme social. Dans ces familles, le livre était l’objet sacré, celui de l’émancipation.

L’éditeur de La Fabrique, Éric Hazan, avance dans Pour abou­tir à un livre que son prin­ci­pal cri­tère en matière de choix d’un texte est son carac­tère « offen­sif ». Entendre qu’il ne doit pas décrire le monde, ni même le cri­ti­quer, mais « propose[r] des pistes pour sa sub­ver­sion ». Ça vous parle ?

Complètement. Éric a rai­son. On va employer toutes nos forces au cours des pro­chaines décen­nies à contri­buer à la guerre en cours contre le capi­tal. Sans tou­te­fois délais­ser la lit­té­ra­ture et le rock’n’roll, qui per­mettent d’ouvrir vers des moments de joie et de quié­tude. Mais serons-nous seule­ment audibles ? Est-ce que ce qu’on l’on raconte fait encore sens à l’heure du repli indi­vi­dua­liste béat et de la conflic­tua­li­té en berne ?

Mais ne vivons-nous pas une sorte de sur­saut ? Ici, les gilets jaunes contre l’o­li­gar­chie néo­li­bé­rale ; en Algérie, le mou­ve­ment contre l’o­li­gar­chie militaire…

C’est vrai, il y a encore des mobi­li­sa­tions, mais de là à par­ler de « sur­saut » ! De quand date le der­nier grand mou­ve­ment de masse vic­to­rieux ici ? De 1995 ? Ça com­mence à dater tout de même ! Le monde qui por­tait ces mobi­li­sa­tions, la vieille gauche syn­di­cale, n’en finit plus de vieillir et de se déli­ter. Tout est à recons­truire et à réin­ven­ter, là est l’espoir. Et pour ça, il faut fédé­rer : Ballast le fait très bien, à son échelle.

Tout est possible ! (2018) | visuel : Bruno Bartkowiak]

Vous assu­mez un côté « famille » : vous ne publiez que les auteurs que vous connais­sez ou qu’on vous recom­mande. Pourquoi ne pas lais­ser leur chance aux inconnus ?

Parmi nos prin­ci­pales contra­dic­tions, il y a celle-ci : on défend l’idée d’une vie au juste rythme, en pro­fi­tant de l’instant pré­sent, mais dans les faits, on bosse tout le temps, jamais moins de 60 heures par semaine. Libertalia publie plus de 20 livres par an : c’est beau­coup, c’est peut-être trop pour une si petite struc­ture, mais on a envie de publier de l’histoire, de la péda­go­gie, de la lit­té­ra­ture, de la pen­sée cri­tique, et les publi­ca­tions s’enchaînent. Nous n’avons donc pas le temps d’étudier les manus­crits qu’on nous envoie. Nous avons même le plus grand mal à bou­cler les livres à paraître. Donc on se pro­tège comme on peut, notam­ment en ne répon­dant pas. Il ne faut pas y voir du mépris, juste du sur­me­nage. Et puis ceci ne nous empêche pas de réflé­chir à des thèmes qui nous semblent essen­tiels, et alors on se met alors en quête d’autrices ou d’auteurs.

D’ailleurs : est-il pos­sible d’anticiper le suc­cès ou l’insuccès, même à la louche, d’un livre ?

« Il y a des sujets peu ven­deurs, on le sait d’expérience : tout ce qui a trait aux migrants et au Proche-Orient. »

Il y a des sujets peu ven­deurs, on le sait d’expérience : tout ce qui a trait aux migrants et au Proche-Orient. Cela ne nous empêche pas de publier ce type d’ouvrages. Mais on sait qu’il fau­dra les contre­ba­lan­cer par d’autres titres plus faciles. On a du mal à anti­ci­per le suc­cès d’un livre. D’ailleurs, celui-ci reste tou­jours très rela­tif chez nous : quelques mil­liers d’exemplaires. Il y a un seuil que nous n’arrivons pas à fran­chir, celui des 10 000 exem­plaires ven­dus. Ou alors il nous faut huit ans ! À l’instar des édi­tions Maspero, et en toute trans­pa­rence, on men­tionne les tirages à la fin de nos ouvrages. Rien n’est plus réjouis­sant que pro­cé­der au troi­sième ou au qua­trième tirage d’un livre qui sem­blait ori­gi­nel­le­ment à « faible potentiel ».

En 2010, vous disiez même que vous ne vou­liez pas gagner d’argent avec Libertalia. Aujourd’hui, vous déga­gez des salaires. Comme tout bien­fait a son revers : que gagne et que perd-on à se « professionnaliser » ?

À ce jour, au terme de 12 années d’existence, Libertalia est en mesure de rému­né­rer l’équivalent de trois SMIC. Par consé­quent, on ne vit pas des acti­vi­tés de la mai­son d’édition, ça relève davan­tage du défraie­ment. Bruno [Bartkowiak], le gra­phiste et web­mas­ter, pige ici ou là pour com­plé­ter ses menus émo­lu­ments ; Charlotte est cor­rec­trice pigiste au Parisien pour arron­dir les fins de mois ; on pro­vi­sionne l’équivalent d’un SMIC pour une libraire qui nous rejoin­dra dans quelques semaines ; on essaie aus­si d’inventer de l’argent pour embau­cher une édi­trice-libraire en sep­tembre 2019. Quant à moi [Nicolas Norrito], après quelques années à temps par­tiel et même deux tri­mestres en dis­po­ni­bi­li­té, je suis tem­po­rai­re­ment de retour à temps plein dans l’Éducation natio­nale. Parce qu’on a des mômes, un lourd cré­dit, et que le compte n’y est pas encore. Ça c’est la réa­li­té pro­saïque d’une mai­son d’édition qui vend près de 50 000 livres par an, mais qui fait en sorte de main­te­nir les prix à un niveau décent, et tente de rému­né­rer les auteurs et les tra­duc­teurs avec le moins de retard pos­sible. Alors peut-on par­ler de « bien­fait » et de « revers » ? Disons plu­tôt que ceci explique pour­quoi les édi­trices et édi­teurs sont si sou­vent des enfants de la bour­geoi­sie intel­lec­tuelle : mieux vaut béné­fi­cier d’un solide capi­tal quand on se lance dans pareille aven­ture ! Mais pour répondre fran­che­ment, nous sommes davan­tage atten­tifs à l’équilibre finan­cier de nos publi­ca­tions désor­mais. Il y a donc des livres que nous aurions pu édi­ter il y a quelques années mais que nous ne ferions plus aujourd’hui — notam­ment de grosses tra­duc­tions d’ouvrages anciens.

Mon histoire (2018) | visuel : Bruno Bartkowiak]

« Le véri­table enga­ge­ment requiert une action plus direc­te­ment concrète que le seul fait d’éditer des livres, sinon c’est vrai­ment s’en tirer à bon compte », esti­mait l’éditeur François Maspero. S’il est l’une de vos sources d’inspiration, pour­riez-vous tou­te­fois signer ce propos ?

François Maspero a incar­né l’édition cri­tique durant plus de 20 ans, de 1959 à 1982. Ce qu’il publiait s’ancrait dans une époque et a accom­pa­gné de façon extrê­me­ment concrète la réa­li­té quo­ti­dienne des luttes. Par consé­quent, le fonds de la Petite Collection Maspero — 282 titres numé­ro­tés, un peu plus en réa­li­té — a énor­mé­ment vieilli tant les ouvrages étaient en phase avec les reven­di­ca­tions des lycéens, étu­diants, tra­vailleurs, déte­nus, mili­tants anti-impé­ria­listes de l’époque. Après avoir cédé son cata­logue à François Gèze en 1982, Maspero n’a pas dis­pa­ru : il a tra­duit de magni­fiques auteurs, comme Luis Sepúlveda et Álvaro Mutis, et rédi­gé de grands livres empreints de poé­sie et de com­ba­ti­vi­té. Lisez son ouvrage sur Gerda Taro, et Les Abeilles et la guêpe ! Maspero, dans cette impla­cable sen­tence, semble être dans le vrai : il ne faut nul­le­ment idéa­li­ser ou sur­es­ti­mer notre petite action d’éditeurs. On publie des livres qui peuvent avoir un cer­tain écho à un moment, mais ceci par­ti­cipe d’un mou­ve­ment glo­bal. Il n’y a pas là matière à se prendre pour un voyant. Dans les faits et en pra­tique, nous ne sommes (presque) rien.

Avoir, depuis peu, une librai­rie à Montreuil, ça appelle à quoi ?

À notre désir de contri­buer, en armant les esprits, à ce que demain ne soit pas aujourd’hui en pire. Et si on échoue, tant pis, au moins nous aurons essayé. Notre petite librai­rie se veut un lieu de par­tage, de quête, elle s’inscrit dans un éco­sys­tème : Montreuil, une ancienne cité de la ban­lieue rouge en cours de gen­tri­fi­ca­tion, mais encore popu­laire et épi­cée. Dans les faits, on rêve d’un lieu quatre fois plus grand, où l’on pour­rait orga­ni­ser des ren­contres avec 200 per­sonnes, des pro­jec­tions, des spec­tacles… Affaire à suivre !


Photographie de vignette : Maya Mihindou | Ballast


Cette rubrique don­ne­ra, au fil des mois, la parole à ceux que l’usage nomme, dans le camp de l’émancipation, l’é­di­tion et les médias « indé­pen­dants » ou « alter­na­tifs » : autant de sites, de revues et de mai­sons d’é­di­tion qui nour­rissent la pen­sée-pra­tique. Si leurs diver­gences sont à l’évidence nom­breuses, reste un même désir d’endiguer les fameuses « eaux gla­cées du cal­cul égoïste » : par­tons de là.


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