L’appel du Rojava


Texte inédit pour le site de Ballast
« Imaginez une région en pleine guerre civile appli­quant le prin­cipe de l’é­ga­li­té entre hommes et femmes, une socié­té qui trans­cende les cli­vages com­mu­nau­taires, eth­niques et reli­gieux, un pro­jet de gou­ver­nance sociale inédit, où les formes d’or­ga­ni­sa­tions auto­nomes mar­gi­na­lisent l’État », avan­çait le pro­gramme. La soi­rée était orga­ni­sée, à Grenoble, par un centre social auto­gé­ré. Projections, débats, concerts de rap et bar : le Rojava — son pro­jet de Confédéralisme démo­cra­tique et sa lutte contre Daech — était à l’hon­neur. Nous nous sommes ren­dus sur place, en sou­tien et en curieux. ☰ Par Irène Lestang

Grenoble, quar­tier Saint-Bruno. La cité alpine ne déroge pas aux lois urbaines de notre temps : toute zone popu­laire proche de l’hy­per­centre (épi­ce­ries et res­tau­rants bons mar­chés) se gen­tri­fie (maga­sins bio et enseignes éco-res­pon­sables). Parfois sur­nom­mée « rue de la Commune », la longue rue d’Alembert voit en effet fleu­rir depuis quelques années des lieux auto­gé­rés et des évé­ne­ments mili­tants — salles de concert, centres sociaux, biblio­thèques, lieux de vie, par­fois tout cela à la fois. La Biocoop qui y fait l’angle arbore aujourd’­hui des ins­crip­tions « anti-bobos ». En haut de l’artère, le numé­ro 38 ; le bâti­ment inter­pelle : jaune sur noir, l’inscription « 38 — Centre social Tchoukar1 » trône à l’en­trée. Le centre vit grâce à un petit groupe déter­mi­né qui a réin­ves­ti des locaux, lais­sés vacants par la mai­rie de Grenoble. Il dis­pose de plu­sieurs étages et de dif­fé­rents lieux de vie : cui­sine, salon, biblio­thèque, salle de musique. Selon les jours, on peut y jar­di­ner, répa­rer son vélo, prendre des cours ou encore pro­fi­ter d’une lave­rie et d’un cyber­ca­fé. Les nou­veaux-venus s’emparent de l’es­pace, orga­nisent, pro­posent, rajoutent. Actif depuis un an, un des membres du 38 nous en par­tage sa vision : « C’est un lieu ou l’on essaie de tis­ser des liens avec et entre les gens du quar­tier, dans une socié­té où ces liens sont fra­giles. Ce centre social essaie de les ren­for­cer, de pro­po­ser une autre vision du monde, basée sur des valeurs de com­mu­na­li­té. Des valeurs de don et de par­tage sans la patte des ins­ti­tu­tions dans un quar­tier où dif­fé­rentes cultures ou sen­si­bi­li­tés se mélangent. » Le sous-sol abrite régu­liè­re­ment un espace de gra­tui­té ; juste der­rière, une salle amé­na­gée pour accueillir des concerts. C’est ici que prend place la soi­rée de sou­tien aux luttes kurdes qu’ac­cueille le centre social autogéré.

« C’est un lieu ou l’on essaie de tis­ser des liens avec et entre les gens du quar­tier, dans une socié­té où ces liens sont fra­giles. »

L’une des orga­ni­sa­trices est membre de l’Association isé­roise des amis des Kurdes, l’AIAK. Depuis plu­sieurs années, ce col­lec­tif œuvre au sein de l’ag­glo­mé­ra­tion gre­no­bloise afin de faire connaître leurs luttes, et plus spé­ci­fi­que­ment la situa­tion des Kurdes de Turquie. Elle lance actuel­le­ment un pro­jet de par­rai­nage entre des élus isé­rois du PCF (les autres par­tis n’ayant pas répon­du aux sol­li­ci­ta­tions) et des élus du Parti démo­cra­tique des peuples, le HDP, incar­cé­rés dans le pays régen­té par Recep Tayyip Erdoğan. Ses membres sont de retour d’une mis­sion d’ob­ser­va­tion du réfé­ren­dum d’a­vril der­nier ; ils vont ani­mer les débats de ce soir. Édouard Schoene, membre d’AIAK et ancien adjoint à la mai­rie com­mu­niste de Fontaine, nous dira les dif­fi­cul­tés ren­con­trées par l’association dès lors qu’il est ques­tion d’ou­vrir plus lar­ge­ment : « C’est le PKK, ça crispe. Les gens ne veulent pas s’y asso­cier… Surtout qu’ils sont consi­dé­rés comme une orga­ni­sa­tion ter­ro­riste en Turquie. Mais, en quelques années, on est par­ve­nus à fédé­rer pas mal de struc­tures sur Grenoble — ce qui est, mal­heu­reu­se­ment, assez unique en France. La der­nière mani­fes­ta­tion a réuni 22 asso­cia­tions et orga­ni­sa­tions qui sou­tiennent la cause kurde. » À l’é­chelle natio­nale, ils cherchent éga­le­ment à se mettre en réseau avec d’autres asso­cia­tions aux objec­tifs simi­laires, en dépit des désac­cords poli­tiques — la Coordination natio­nale soli­da­ri­té Kurdistan per­met ces alliances (aux côtés d’as­so­cia­tions locales aux ancrages divers, on retrouve des orga­ni­sa­tions poli­tiques telles qu’Alternative Libertaire, Ensemble, le NPA et le PCF).

Au gui­chet impro­vi­sé, on accueille les arri­vants avec le sou­rire, sans oublier de leur expli­quer le prin­cipe du « prix libre mais néces­saire » : les béné­fices de la soi­rée seront rever­sés à des familles de mili­tants kurdes empri­son­nés. Des enfants cir­culent en rol­lers ou indiquent aux visi­teurs la direc­tion à suivre ; dehors, un groupe de fumeurs pro­fite des der­niers ins­tants avant le début des pro­jec­tions. Une table d’information nous attend juste devant l’entrée de la salle, cou­verte de bro­chures sur les luttes kurdes en géné­ral et la situa­tion du Rojava en par­ti­cu­lier, cette zone majo­ri­tai­re­ment kurde au nord de la Syrie qui lutte, à l’heure qu’il est, contre les troupes de Daech et mène, de front et comme elle peut, une révo­lu­tion sociale, fémi­niste et post-natio­nale. Au fond de la salle, les chaises et bancs, déjà bien occu­pés, démentent les inquié­tudes de l’après-midi : une qua­ran­taine de per­sonnes y dis­cutent tran­quille­ment. Aux murs, la déco­ra­tion se fait dis­crète : deux dra­peaux ont été accro­chés tant bien que mal. L’un porte les cou­leurs du Gouvernement régio­nal du Kurdistan, l’autre — un arbre cer­clé de blanc sur fond jaune — celles du Parti démo­cra­tique des peuples, ce par­ti turc de gauche pour par­tie issu du mou­ve­ment kurde et défen­dant les valeurs de l’é­co­lo­gie poli­tique, les droits des femmes et des LGBT. Face à la com­plexi­té du contexte géo­po­li­tique, les orga­ni­sa­trices ont judi­cieu­se­ment choi­si de faire débu­ter la soi­rée par un quart d’heure de pré­sen­ta­tion syn­thé­tique de la situa­tion du Kurdistan (géo­gra­phique, lin­guis­tique, poli­tique…) ain­si que des luttes kurdes. Des retar­da­taires arrivent au compte-goutte, l’assemblée avoi­sine bien­tôt les soixante personnes.

Ulas Tosun/Getty Images

La pré­sen­ta­tion ne tarde pas à se trans­for­mer en dia­logue ouvert. Certains s’interrogent sur l’unité du mou­ve­ment kurde, d’autres sur la poli­tique du gou­ver­ne­ment turc, d’autres, enfin, sur le trai­te­ment de la situa­tion par les médias fran­çais. Des membres de l’AIAK rebon­dissent sur les remarques et livrent leurs témoi­gnages, épau­lés par un contri­bu­teur du maga­zine liber­taire Kedistan, fon­dé en 2014. La soi­rée rem­plit l’un de ses objec­tifs : don­ner un espace, un cadre au besoin de témoi­gner et de par­ta­ger. Nous échan­geons avec un membre du 38, éton­né par la diver­si­té du public — on s’assied par terre, à pré­sent. Le moment est venu de pas­ser aux pro­jec­tions : des extraits de deux docu­men­taires. Le pre­mier, Kurdistan, rêves de prin­temps, a été tour­né en 2015 et nous entraîne sur les traces de Gaël le Ny — un pho­to­graphe membre des Amitiés kurdes de Bretagne — et de ses amis. Le second, Kurdistan, la guerre des filles, a été réa­li­sé par Mylène Sauloy. Impressionnée par la com­mu­nau­té des femmes du Qandil, elle avait tiré un pre­mier repor­tage de cette expé­rience au cours de laquelle elle avait fait la connais­sance de Sakine Canciz et Fidan Doğan (plus connue sous son pseu­do­nyme mili­tant « Rojbîn »). Ces der­nières font par­tie des trois mili­tantes assas­si­nées à Paris, en jan­vier 2013 : des meurtres très pro­ba­ble­ment com­man­di­tés par les ser­vices secrets turcs. Son film est un hom­mage à toutes ces femmes, bien au-delà de l’i­mage, par trop ins­tru­men­ta­li­sée en Occident, des com­bat­tantes kurdes libé­rant les villes de l’emprise de Daech. Les séquences fil­mées marquent les esprits : un homme pro­pose en sou­riant d’importer l’idée de « camps de réédu­ca­tion des hommes » telle que pro­po­sée par les femmes du Quandil ; une femme rebon­dit, sou­li­gnant que les hommes qui voient le film acclament la pra­tique de la non-mixi­té au Kurdistan mais râlent lorsqu’elle a lieu ici ! Les pro­jec­tions ache­vées, s’ensuit un échange dense avec les membres de l’AIAK. Ils relatent les récents bom­bar­de­ments per­pé­trés par le régime Erdoğan sur les posi­tions du Parti des tra­vailleurs du Kurdistan, ledit PKK — bilan : 70 morts. Et sou­lignent qu’une par­tie des per­sonnes vues et enten­dues dans les docu­men­taires se trouvent aujourd’hui en pri­son, dur­cis­se­ment de la répres­sion oblige…

« On cri­tique sou­vent, mais on a sou­vent peu de choses à pro­po­ser. Des expé­riences comme celle du Rojava ou du mou­ve­ment zapa­tiste aident à cela. »

Le débat se pour­suit et une même ques­tion n’en finit pas de reve­nir : com­ment agir d’ici pour sou­te­nir là-bas ? L’association livre des pistes : « Ce qu’ils nous demandent, tout d’abord, c’est de témoi­gner. Et c’est incroyable l’attention qu’on a dans nos réseaux, quand on apporte un témoi­gnage direct. » Leur mis­sion d’ob­ser­va­tion du réfé­ren­dum en Turquie est évo­quée : bien que l’ob­jec­tif pre­mier n’ait pas été entiè­re­ment atteint — les membres de l’AIAK et quelques autres obser­va­teurs ont été fer­me­ment refou­lés des bureaux de vote —, ils confient à quel point il était impor­tant à leurs yeux de la ten­ter, par soli­da­ri­té inter­na­tio­nale. Les gens se dis­persent pro­gres­si­ve­ment, d’autres arrivent avec le début immi­nent des concerts. Nous nous diri­geons vers le stand où sont pro­po­sées les réa­li­sa­tions culi­naires de l’après-midi — la nour­ri­ture végé­ta­rienne et végane trouve pre­neur. Un membre du 38 nous avoue trou­ver force ins­pi­ra­tion dans ce qu’il entend depuis le début de cette soi­rée, notam­ment à pro­pos du Confédéralisme démo­cra­tique, le modèle poli­tique théo­ri­sé par le cofon­da­teur du PKK, Abdullah Öcalan, qui asso­cie démo­cra­tie directe (basée sur des assem­blées locales, des Conseils et la révo­ca­tion des man­dats), rejet du natio­na­lisme éta­tique et éco­no­mie « col­lec­tive » et coopé­ra­tive : un « nou­veau socia­lisme » (dixit Cemil Bayik, l’un des fon­da­teurs du PKK), post-mar­xiste et influen­cé par la tra­di­tion liber­taire. Un pro­jet poli­tique au sein duquel l’é­co­lo­gisme et le fémi­nisme ont, en actes ou par­fois seule­ment sur papier, toute leur place. « On cri­tique sou­vent, mais on a sou­vent peu de choses à pro­po­ser. Des expé­riences comme celle du Rojava ou du mou­ve­ment zapa­tiste aident à cela ; elles montrent que des expé­riences fonc­tionnent à grande ampleur. Même ici, au 38, il y a des pra­tiques dont on peut s’ins­pi­rer ! » Si ce mili­tant dit mieux connaître l’exemple du Chiapas, il a aujourd’­hui envie de « davan­tage regar­der vers le Kurdistan syrien ». Un autre par­ti­ci­pant, his­to­rien de for­ma­tion, adopte une atti­tude plus méfiante : les docu­men­taires, réso­lu­ment par­ti­sans, lui paraissent prendre insuf­fi­sam­ment de recul sur les situa­tions de guerre qu’ils relatent — le Rojava, déplore-t-il, a les allures dom­ma­geables de l’utopie. La plu­part des repor­tages dif­fu­sés datent de 2015 ; la ques­tion se pose alors des canaux afin d’ob­te­nir des infor­ma­tions sur la situa­tion poli­tique et mili­taire pré­sente. Les membres de l’AIAK nous confirment cette dif­fi­cul­té, de même que la rédac­tion du maga­zine en ligne Kedistan, nous indi­quant par après : « C’est dom­mage, car ils ont besoin de sou­tien notam­ment finan­cier… Mais il est de plus en plus dif­fi­cile de se connec­ter avec le Rojava ! D’autant qu’il y a un tra­vail d’info à faire car, jusqu’à récem­ment, on voyait sur­tout pas­ser des don­nées mili­taires dans les médias… Ça nous cha­grine. » De fait : il est désor­mais pra­ti­que­ment impos­sible de se rendre sur place.

Naz Oke, jour­na­liste et membre de la rédac­tion de Kedistan, regrette le manque de visi­bi­li­té média­tique du pro­jet poli­tique por­té par le Rojava, dis­si­mu­lé qu’il est der­rière la fumée et la fureur des com­bats. Elle pour­sui­vra : « Les femmes kurdes, en plus, se retrouvent prises dans une ima­ge­rie qu’elles com­battent ! On entend des choses comme les Angelina Jolie du Kurdistan » Si Öcalan pro­meut la cri­tique de l’État, Oke n’en reste pas moins éton­née de la per­sis­tance de l’at­ta­che­ment de la dia­spo­ra kurde au modèle sta­to-natio­nal : « J’ai du mal à com­prendre cette foca­li­sa­tion, encore aujourd’hui ! » Des sché­mas ins­ti­tu­tion­nels dépas­sés, sans doute, et des liens fermes entre les anciens mili­tants kurdes et le PCF, ardent défen­seur de la lutte par l’État. Une approche regret­table, juge­ra la jour­na­liste et mili­tante : le Rojava porte une nou­velle vision, un tout autre para­digme. Une per­sonne se joint à la conver­sa­tion et nous dit craindre que la dimen­sion « fan­tas­mée » de la révo­lu­tion en vienne à mas­quer la diver­si­té poli­tique des luttes kurdes, voire les cli­vages internes, bien au-delà du Rojava. Puis insiste sur le fait que le Confédéralisme démo­cra­tique ne ral­lie pas l’en­semble des Kurdes à sa cause — à l’é­vi­dence. Comment trou­ver un équi­libre entre la volon­té mili­tante de sou­te­nir ces luttes et la pru­dence à conser­ver dans la pré­sen­ta­tion de la lutte éman­ci­pa­trice et socia­liste en cours, au nord de la Syrie ? Édouard Schoene tien­dra à nous pré­ci­ser : « On essaie d’être dans le res­pect total du point de vue des Kurdes, avec la com­plexi­té que ça peut avoir. On ne va pas s’exprimer à leur place sur l’avenir de leur lutte, de leurs pays… Effectivement, il y a des divi­sions non négli­geables entre orga­ni­sa­tions kurdes d’Irak et de Turquie. On s’était ins­crits pour aller au Rojava et ce sont les auto­ri­tés kurdes d’Irak qui ont blo­qué… Sur le plan mili­taire et stra­té­gique, les États-Unis envoient des armes au Rojava, mais quel sera l’avenir, pour autant ? Je pense quand même que les Kurdes syriens ne sont pas naïfs face aux pres­sions qui vont suivre ! Même la France a une posi­tion très contra­dic­toire. Elle sou­tient for­te­ment la Turquie mais des armes fran­çaises arrivent au Rojava. On a deman­dé : — Mais ils les offrent ? Et on nous a répon­du : — Ah non, ils les vendent… » Pour notre inter­lo­cu­trice de Kedistan, la dif­fi­cul­té réside dans le fait d’ap­pré­hen­der un « pro­jet en deve­nir » et, for­cé­ment, impar­fait : « Il faut conti­nuer à se ques­tion­ner : sans cas­ser non plus du sucre sur leur dos… ni dire que tout est rose ! » Entre enthou­siasme et regard cri­tique, donc. La ligne de crête, la fameuse, la seule à suivre. La musique reprend désor­mais ses droits : la soi­rée fait la part belle à un rap gre­no­blois plein d’une éner­gie conta­gieuse. L’AIAK, quant à elle, a déjà la tête au len­de­main : un compte-ren­du de leur mis­sion d’ob­ser­va­tion orga­ni­sé à Saint-Martin d’Hères.


Photographie de cou­ver­ture : European Pressphoto Agency
Photographie de vignette : Irène Lestang


image_pdf
  1. Tchoukar, pro­ba­ble­ment déri­vé d’un mot gitan signi­fiant doux, sucré, est un terme d’ar­got gre­no­blois qui peut signi­fier tour à tour impres­sion­nant, beau, génial, agréable…[]

REBONDS

☰ Lire notre article « La démo­cra­tie radi­cale contre Daech » (tra­duc­tion), Dilar Dirik, mai 2017
☰ Lire notre article « Rojava : des révo­lu­tion­naires ou des pions de l’Empire ? » (tra­duc­tion), Marcel Cartier, mai 2017
☰ Lire notre entre­tien avec Chris Den Hond : « Les Kurdes sont en train d’é­crire leur propre his­toire », mai 2017
☰ Lire notre entre­tien « Quelle révo­lu­tion au Rojava ? » (tra­duc­tion), avril 2017
☰ Lire notre article « Newroz, entre enthou­siasme et incer­ti­tudes », Laurent Perpigna Iban, avril 2017
☰ Lire notre entre­tien « De retour de la révo­lu­tion du Rojava » (tra­duc­tion), mars 2017
☰ Lire notre article « Une coopé­ra­tive de femmes au Rojava »Hawzhin Azeez, jan­vier 2017
☰ Lire notre entre­tien avec Patrice Franceschi : « Être un idéa­liste réa­liste, c’est-à-dire agir », février 2016
☰ Lire notre entre­tien avec Gérard Chaliand : « Nous ne sommes pas en guerre », décembre 2015
☰ Lire notre article « Bookchin : éco­lo­gie radi­cale et muni­ci­pa­lisme liber­taire », Adeline Baldacchino, octobre 2015


Découvrir nos articles sur le même thème dans le dossier :
Irène Lestang

Diplômée en sciences humaines et féministe convaincue. Ses sympathies libertaires s'accompagnent d'un intérêt marqué pour la pensée critique et l'éthique animale.

Découvrir d'autres articles de



Nous sommes un collectif entièrement militant et bénévole, qui refuse la publicité. Vous pouvez nous soutenir (frais, matériel, reportages, etc.) par un don ponctuel ou régulier.